• LA LIBERTÉ DANS LA DESTINÉE HUMAINE…

     

    Voilà un article qui ne va pas plaire aux cœurs sensibles, facilement émus des aspects malheureux du destin d’autrui, qui ne savent pas que cette montée d’émotion provient d’une crainte que des événements similaires ne leur tombent dessus de façon arbitraire ou injustifiée.  C’est le cas des gens qui ne savent pas que dans le monde de la densité, rien n’arrive par hasard, mais que tout répond à un choix antérieur à la naissance ou, après l’incarnation, à une attraction consciente ou inconsciente.

    Nous pensons ici aux gens qui pensent qu’un enfant, une personne apparemment vertueuse ou un être faible, fragile, malade, débile, handicapé ou âgé, ne méritent pas de s’attirer de compensation, soit la sanction du juste retour de leur vécu conscient ou inconscient.  Pour eux, il semblerait que Dieu, qui est amour, devrait interdire qu’il en soit ajoucausalité-boulier-de-Newtonté à leur destin pénible, ne réalisant pas qu’il s’agirait là d’un choix subjectif et partial, soit d’une faveur ou d’un privilège, donc d’un choix injuste.

    C’est ainsi, par exemple, qu’on s’émeut profondément de la mort d’un jeune enfant dans un accident, du viol d’une jeune fille, d’une agression sur une personne du troisième âge ou sur une personne consacrée, des mauvais traitements infligés à des malades ou à des infirmes.  Et, si ces cas doivent mener à traduire des gens devant les tribunaux, on ne se gêne pas pour s’assembler en une meute hostile, à la porte d’un palais de justice, pour invectiver le prévenu à son passage, lui faisant son procès avant même le prononcé du juge ou des jurés.

    Pourtant, qu’un être soit un enfant, un malade, un handicapé, un dément, un vieillard, un être faible ou fragile si l’un d’eux se met le doigt dans une prise de courant, il va prendre un choc électrique comme un être viril, vigoureux, robuste et sain, même qu’il peut en ressentir plus fortement les effets.  Tout dans la vie d’un être exprime la répercussion de ses pensées, paroles, sentiments et actes conscients ou inconscients.

    Ainsi, par exemple, dans le cas d’un accident fatal impliquant un chauffard ivre et un ami, on peut ignorer qu’il s’agit de l’échéance d’un contrat de mutualité karmique, passé entre deux incarnations, entre deux êtres qui se sont appelés à intervenir dans la vie de l’autre au cas où ils prendraient irrémédiablement une mauvaise tangente de vie.  Comme il peut s’agir du verdict de leur Atome spirituel qui a décidé, pour une raison ou pour une autre, qu’un être n’avait plus rien à tirer de l’existence terrestre.  Car, dans l’Économie cosmique, l’Individualité spirituelle d’un être a préséance en tout sur la personnalité humaine (ego) qu’elle régit.

    Ainsi, les gens ordinaires, c’est-à-dire encore endormis, qui ignorent les lois de la vie, ne peuvent comprendre que, dans les plans de la dualité, tout répond à la loi de Causalité, soit de cause à effet ou d’action réaction, qui ramène rigoureusement à son auteur ce qu’il s’attire lui-même consciemment ou inconsciemment.  Et ce juste retour peut être amplifié par l’effet de la loi des correspondances qui fait qu’un être se lie, à chaque instant, dans ses pensées, paroles, sentiments ou ressentis et actions, à ce qui lui ressemble.  Ainsi, si un être vibre négativement, il se lie, tout le temps qu’il baigne dans ce taux vibratoire, à toute la négativité qui correspond à la sienne.  C’est la même chose dans le cas inverse où il vibre positivement.

    Si Dieu existe, puisqu’il est le Principe suprême de l’Ordre cosmique, il ne peut exister que l’ordre en tout et partout;  il ne peut exister nulle part d’injustice.  Cela laisse entendre que chacun est entièrement responsable de tout ce qui lui arrive, même le fait d’être pris dans un cataclysme naturel.  Car Dieu, qui a créé tous les êtres parfaits, n’est pas responsables de l’apparente déchéance des êtres humains qui, suite à un choix contestable, les a plongés dans l’oubli, par obnubilation de la conscience, ce qui leur a fait perdre leur savoir, leur innocence et le souvenir de leur pouvoir.

    Pour bien comprendre le destin d’un être, il faut tenir compte de divers facteurs.  D’abord, il faut savoir que chaque être incarné représente une Étincelle divine, un émissaire de Dieu, appelé à valider en son nom des concepts particuliers, selon son parcours antérieur, sa provenance et sa maturité cosmiques et sa texture d’âme.  Car, par le projet de la Création, le Créateur n’entendait rien d’autre que de vérifier toutes les potentialités de l’Être unique qu’il est autant dans ses aspects positifs que négatifs, de manière à sonder tout son Être infini.

    En outre, tant qu’il se maintient dans la Roue des réincarnations, l’être humain est soumis au karma des actes négatifs et positifs — qu’on dit plutôt bons ou mauvais, en morale religieuse ou en éthique sociale — qu’il n’a pas expurgés, soit dont il ne s’est pas libéré.  Car un être ne peut s’extraire de la Roue de la Vie qu’au moment où, dans la plus grande simplicité et humilité, il ne détient plus aucun lien karmique avec un autre être.  Ainsi, un enfant qui se fait assassiner peut avoir été, dans une autre vie, un assassin d’enfants.  Comme un vieillard abusé peut avoir été un abuseur de personnes âgées.  Comme un prince, un roi, un magnat de la finance peuvent s’être attiré cette vie d’aisance, de bonheur et de pouvoir, si tel est le cas, pour jouir d’un répit entre deux incarnations difficiles ou à titre de compensation pour une vie antérieure exemplaire.

    À ce propos, dans une vie particulière, pour le meilleur ou pour le pire, un être peut, s’Il n’y prend garde, s’ajouter nombre de karmas particuliers supplémentaires, dont il peut expurger une plus ou moins large part dans la vie même qu’il a amorcée, devant liquider les autres dans une vie postérieure.  Et il n’est pas dit que, dans l’intervalle entre deux vies, il choisira d’expurger ces derniers karmas immédiatement dans la vie suivante.  Par bonheur, autour de l’an 2000, après la reprise des rênes de la planète par le Créateur, tous les karmas humains ont été abolis.  Mais si, à ce moment, les êtres humains se sont vus absouts de tous leurs karmas antérieurs, cela ne signifie en rien que, lors de son parcours dans la troisième dimension, qui est celle de la densité et la dualité, ils ne sont plus soumis à la Causalité éthique qui continue de leur attirer des répercussions rigoureuses, s’ils n’ont pas appris à vivre constamment dans la conscience des plans supérieurs.

    En outre, jusqu’à récemment, avant de s’incarner, tout être se traçait un plan de vie, en consultation avec les Maîtres du Destin, de manière à prendre conscience ou à développer certaines facultés précises.  En effet, une faculté ne peut s’éveille qu’à l’usage, donc si elle est soumise à l’expérience, et autant à l’expérience positive que négative, de manière à trouver le point d’équilibre entre les extrêmes.  Car la vérité d’un être ne se découvre jamais dans l’abus ou l’excès de l’Ombre et de la Lumière, mais dans le juste milieu.  Autrement dit, un être ne se réalise pas en s’attachant exctrappe-à-sourisessivement à la matière, au point de chercher à s’y édifier un paradis artificiel, ni en fuyant dans la spiritualité, au point de s’engendrer un paradis utopique, mais en fusionnant le Ciel et la Terre (l’Esprit et la Matière), ce qui lui permet de recréer le Paradis terrestre.  Nul n’est plus soumis à un plan de vie mais, celui qui continue de croire que tel est le cas, se ramène dans la nécessité de compléter le dernier qu’il s’est donné.

    Comme on le voit, la question du destin d’un être, bien qu’il ne soit pas entièrement prédestiné ou préétabli, ne peut s’interpréter aussi facilement qu’on le pense.  Ainsi, par manque de vision spirituelle, en raison de son ignorance, l’être humain peut poser des jugements plus aberrants qu’il ne le pense pour ce qui concerne le destin d’autrui.  Dans les jeux de l’Ombre et de la Lumière, qui engendrent les divers plans de la Conscience cosmique, la Source divine n’a pas les mêmes critères que les êtres humains dans sa détermination de ce qui est valable, licite et légitime.  Alors, ne vaudrait-il pas mieux se mêler de ses propres affaires, bien le faire et laisser Dieu disposer de sa Création et du destin de chaque créature à sa guise?  Car, là où l’être humain interfère entre Dieu et les hommes, jouant au petit maître ou à l’apprenti-sorcier, il détraque toujours quelque chose, compliquant d’autant son propre destin et le destin commun.

     

    © 2013-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.


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  • RENDRE LA VIE COMME ELLE VIENT…

    Dans la vie, il faut savoir surfer sur les énergies du moment.  Tant qu’un être cherche à être positif, dans son effort pour annuler le négatif ou pour lui enlever son importance, à moins qu’il ne s’agisse d’un déni de la réalité, il s’entretient dans la dualité qui continue à le densifier et à le marquer des signes de la vieillesse.  Ce qu’un être tente de repousser, il le renforce et se l’attire en plus pénible.  Lorsque, dans le quotidien, un obstacle surgit, une épreuve assaille, un problème préoccupe, il convient de ne pas entrer en réaction ou en résistance en s’empressant de situer la situation dans sa juste perspective.

    Pour faire diversion un moment, le temps d’échapper à une trop grande douleur ou à un excès de souffrance, un être peut commencer par regarder au-delà de ce qui lui arrive, pour considérer ce qui, dans son existence, reste un objet de satisfaction, donne un sentiment d’accomplissement.  Cela peut comporter l’expression de gratienfant-et-chientude pour ce qu’il possède déjà, à commencer par la vie, ce qui ne peut qu’engendre une ouverture permettant de l’aligner sur une voie de solution ou de résolution de son expérience pénible.  Chacun peut toujours trouver rapidement, en lui ou autour de lui, une raison de se réjouir d’être toujours là, bien vivant, dans une forme incarnée, même si l’habitude l’a amené à l’ignorer.

    Pourtant, dès qu’un être s’est le moindrement remis de ses malaises, il gagne à regarder sa situation bien en face.  Entre chaque expérience, le palier n’est jamais bien grand, tenant souvent en haleine.  En effet, au-delà des apparences, un être constructif, audacieux et courageux parvient toujours à se rappeler que s’il se trouve présentement sur la planète Terre, cela relève d’un choix personnel antérieur à sa naissance, établi à partir du plan de son âme, pour découvrir une plus large part de sa Réalité originelle et activer de nouvelles potentialités, en plus de rayonner la Lumière spirituelle qu’il porte au bénéfice de toutes les créatures de son époque.

    En cela, les croix de chacun ne peuvent dépasser la force de ses épaules, à moins que, par ignorance des torts qu’il peut se causer ou par indolence d’agir dans l’immédiat, il laisse s’accumuler les problèmes, les cachant sous le tapis ou en projetant constamment la résolution dans le futur.  En outre, dans son ouverture de conscience, l’être constructif, se montre toujours capable de reconnaître que ce qui lui arrive d’agréable ou désagréable ne représente rien d’autre que le meilleur qu’il puisse lui arriver dans l’immédiat pour pousser plus loin son évolution, dans son choix de se découvrir à l’image et à la ressemblance de son Créateur divin.  Se reconnaître de la stature de la Divinité n’est pas une sinécure, car, on le comprendra, il ne s’agit pas de l’expérience d’un jour.

    Ainsi, les retours heureux et malheureux de la vie ne se produisent jamais au hasard, même qu’ils se présentent toujours à point nommé, au moment le plus opportun où un être peut le mieux tirer une leçon de vie.  Cela signifie comprendre ce qu’il s’est lui-même attiré par la Causalité éthique ou l’Attraction universelle et qui lui révèle ses points apparents d’échecs ou de réussite, autant ses carences et sa part de plénitude.  Les revers apparents représentent la part d’ombre qu’il continue à porter et qu’il doit soumettre à sa Lumière intérieure, tandis que ses réussites apparentes lui révèlent ce que, le portant plus haut dans la bonne direction, il gagne à pousser plus loin sur le Sentier infini de l’Évolution.

    Tant qu’un être n’a pas retrouvé l’état paradisiaque de la cinquième dimension, il ne peut pas s’attendre à échapper aux errances le projetant dans les extrêmes qui lui permettent de sonder tous les aspects de l’Absolu en manifestation, une exploration sans laquelle il ne pourrait jamais reprendre la pleine conscience de sa grandeur, de sa puissance, de sa gloire.  Bien que sur ce plan encore, il rencontrera les dilemmes plus fluides de sa nouvelle stature.  En cela, nul ne peut apprendre grand-chose de l’expérience d’autrui, ne parvenant vraiment à s’instruire  que de l’expérience personnelle, car il n’y a que ce qu’il a vécu dans sa peau, en y investissant sa totalité, qui devient pour lui une démonstration lui conférant un plus grand degré de certitude.

    En cela, il n’existe nul raccourci évolutif, une accélération qui romprait la continuité, produisant un hiatus, ce qui représenterait l’équivalent de sauter des cours dans une formation particulière.  Ce qui n’est pas appris ne peut que manquer à un être tant qu’il n’accepte pas de reprendre ses études en la matière.  Chacun ne peut avancer qu’à son rythme bien personnel, au gré de sa compréhension, dans l’usage des moyens et des connaissances qu’il détient dans l’instant.  La seule manière de gagner du temps, c’est de vivre de manière amoureuse et de récupérer au plus tôt sa pleine liberté pour se prendre en main soi-même dans l’autonomie et l’indépendance, bien qu’en restant en tout fraternel et solidaire du destin commun, afin de suivre sa propre voie à sa manière, libre de toute influence extérieure indue ou préjudiciable.

    Une bonne manière de sortir de ses drames personnels et de sa complaisance, c’est de mettre tous ses acquis de conscience au service du Plan divin et du bien commun, au lieu de considérer ses acquisitions comme des possessions, des attributions ou des accomplissements uniquement personnels.  Par exemple, tous ceux qui ont fait du bénévolat en témoignent, dans le concret, il n’y a rien pour oublier les petits et grand maux personnels, par la valorisation que cela apporte naturellement, que d’aider les autres dans la simplicité, la vérité et l’humilité, sans émettre d’attente et sans porter de jugement sur qui que ce soit, même pas sur soi.  Pour conserver son sens de la dignité, tout être incarné peut se montrer fier de ce qu’il accomplit, mais il doit se rappeler que, dans l’Unité divine, il n’est pas séparé de l’ensemble et ne peut, en aucun moment, se dissocier du destin universel.  Dans un Cosmos où tout est un et se tient, tout ce qu’il entreprend rejaillit sur lui-même et sur la Réalité cosmique.

    Et c’est cela un être constructif, plutôt que positif, un être qui comprend qu’une expérience négative lui apprend autant sur lui qu’une expérience positive, la première le renseignant sur son degré d’incompréhension et l’autre, sur son degré de compréhension.  Aussi n’a-t-il nulle envie de nier les expériences désagréables, qui lui apprennent autant, en tentant de les annuler par une concentration sur la possibilité de la réalisation inverse, ce qui représente de la fuite dans un idéal qui n’est pas encore atteint.  À l’inverse, il proclame la certitude de pouvoir trouver la solution à son dilemme du moment présent, afin d’éliminer pour toujours la possibilité qu’il se reproduise par manque de compréhension d’un aspect de la dynamique de la vie.

    Celui qui se destine à la Maîtrise totale ne peut se refuser d’étudier les Ténèbres qui représentent autant d’aspects de la Lumila-vie-du-bon-coteère spirituelle que cette Lumière elle-même, mais sans les chercher de façon délibérée.  Il doit simplement laisser venir à lui, au moment opportun, ce reflet de lui-même qu’il n’a pas approfondi et apprivoisé.  Aucun chercheur ne redoute une telle expérience quand il sait, d‘une part, qu’il n’est jamais seul, même qu’il est sans cesse accompagné d’un aspect tout-puissant de l’Absolu et que, d’autre part, il n’est pas de son ressort propre de trouver les moyens de régler les problèmes qui l’assaillent.

    L’injonction cosmique ne dit-elle pas : «Demandez et vous recevrez»?  En cela, le devoir de l’être incarné, c’est de se faire une image claire, nette, précise et vivante de l’objectif immédiat qu’il veut atteindre, la solution qu’il appelle.  Mais, ce moule de pensée complété, c’est l’Esprit de Vie qui, à travers lui, le remplira, sans qu’il ait à déterminer les moyens, ce qui pourrait compliquer le processus de la manifestation comblant son désir ou son besoin.

    Tout bien compté, la vie n’est pas si compliquée qu’on le dit pour celui qui en comprend la dynamique spirituelle!  Sans fatalisme, il ne s’agit jamais que d’un Grand Jeu amoureux dans la mesure où on ne perd pas son esprit d’enfance, son sens de l’invention, et de l’humour : changer ce qu’on peut et s’abandonner pour le reste.  Rien dans la vie n’existe dans le simple but de provoquer, de frustrer, de décevoir, de punir, de faire souffrir.  La souffrance ne provient pas d’une imposition de Dieu, mais de l’ignorance de chacun, c’est-à-dire de son manque d’amour de lui-même.

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  • A MANIÈRE D’AGIR DANS L’ÉPREUVE RÉVÈLE LE DEGRÉ DE CONSCIENCE

    Sénèque a rappelé: «Seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient.»  Et il avait bien raison, car c’est à travers les épreuves de sa vie, qui ne contribuent nullement à le briser, mais à le renforcer, qu’il grandit et devient plus conscient.  En fait, il y aurait peu de souffrances dans chaque existence s’il y avait abandon au courant de la vie et rejet de l’ego.

    C’est dans le dénuement et l’épreuve qu’un être peut le mieux mesurer la qualité d’un être et qu’un être peut déterminer la loyauté et la sincérité de ses amis.  Dans l’abondance, la richesse, la prospérité, l’opulence, l’être vide se ferme et il devient pingre, craintif, arrogant, condescendant, égoïste.  Dans la pénurie, la pauvreté, la déveine, la dèche, l’êtépreeuve-seulre vide se ferme aussi, devenant exploiteur, opportuniste, possessif, accaparant, exigeant, égoïste.  Dans l’un et l’autre cas, qu’il peut difficilement connaître, en raison de son équilibre et de sa compréhension du Juste Milieu, l’être plein de lui-même, ne change en rien, restant autonome et indépendant, fraternel et solidaire, continuant secrètement et silencieusement d’aimer, de collaborer et d’œuvrer pour le bien commun.  Il ne quitte personne, ce sont les autres qui le quittent et le trahissent.

    Ainsi va la vie que c’est dans les contraintes extrêmes qu’un être donne la pleine mesure de sa qualité et de sa conscience.  Ainsi, chacun peut se fier et croire à la fidélité de l’être qui reste le même dans le succès et l’échec, insensible à l’éloge autant qu’à l’insulte, car il ne détermine pas sa valeur à partir des propos des autres et des résultats qu’il obtient, mais de ce qu’il pense de lui-même à partir de ce qu’il a découvert de lui, à l’intérieur de lui-même.

    L’être qui, par son lien avec son Centre divin, devient sa propre source d’élévation et d’approvisionnement, ne redoute jamais de manquer de quoi que ce soit, ne s’inquiétant ni de l’expérience agréable ni de l’expérience désagréable, ne se souciant ni du passé ni du futur, se contentant de vivre pleinement le moment présent dans l’amour et l’esprit ludique, simple, humble, détaché, serein, car il sait qu’il ne peut pas lui arriver ce qu’il ne s’attire pas, même si son voisin s’attire le pire, ce qu’il sait ne pas le concerner personnellement.  Et s’il lui arrive d’être conduit sur la plus haute falaise, devant le plus profond des précipices, il ne bronche pas, ni intérieurement ni extérieurement, car il devine que l’Absolu se prépare alors à le sauver, en cas de chute, ou à lui apprendre à voler.

    Dans la seule Réalité immobile de l’Absolu, apparemment, tout passe, tout change, tout se transforme, ce qui appelle à la souplesse, à la flexibilité, à l’adaptation constante.  De son point de vu inversé, l’être incarné réalise mal que ce qu’il croit vivre résulte d’une illusion, de la Grande Maya, qui se déploie depuis le plan causal,  et qui ne résulte que de la focalisation atavique de sa conscience sur un point précis de son histoire cosmique à partir duquel, dans un grand rêve, il laisse sa conscience dériver dans une continuité linéaire projetée vers l’avant, le futur – mais qu’il pourrait tout aussi bien, à tout moment, inverser vers un prétendu passé — alors qu’en fait, il ne fait que se remémorer des épisodes relatifs à l’expérience intime de l’Étincelle de vie particulière qu’il est, donc de son propre Rayon spirituel, alors qui s’élève dans la Grande Spirale d’une Création cosmique qui s’est déployée de l’Alpha à l’Omega en un seul instant, formant le lemniscate infini de l’Instant éternel, mais qu’il révise passage par passage, pour mieux se connaître et se comprendre dans sa totalité, comme s’il repassait, image par image, la bobine d’un Film cosmique unique, intangible.

    Pourquoi se donner tant de peine et déployer tant d’efforts quand l’essentiel consiste à réaliser que ce que chacun cherche existe déjà, pleinement réalité, dans l’une ou l’autre couche de ses profondeurs subconscientes et qu’il n’a qu’à en réaliser l’existence?  Alors, au lieu de tant osciller de l’extrême des Ténèbres à celui de la Lumière, de tant se battre et se débattre jusqu’à l’épuisement ou au désespoir,  il ne lui resterait qu’à dire, en toute occurrence : «Cela est!» Du coup, selon son degré de foi en sa propre puissance, il fusionnerait avec sa Réalité éternelle, Source d’Unité, de Plénitude et de Félicité, mettant pour toujours un terme à tous ses drames.  Pour chacun, la clef réside dans l’Amour et la pureté d’intention dans sa détermination d’Être pleinement ce qu’il Est déjà de toute Éternité.

    L’être humain est né nu et il retournera à son Point d’origine dans le même état, car sans la transparence, symbole de la pureté absolue, d’innocence originelle, d’intégrité complète et d’authenticité parfaite, il ne peut réintégrer le Paradis.  N’est-il pas significatif qu’il réprouve autant l’exposition du corps dans son plus simple appareil?  La mise à nu suscite chez lui un sentiment de pudeur ou une émotion de honte qui masque une mauvaise acceptation de lui-même dans ses faiblesses ou sa pauvreté, car les vêtements lui fournissent l’impression de cacher aux autres quelque chose de précieux, un semblant de richesse.

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  • LA PROFESSION LIBÉRALE, MÊME LA PLUS RENTABLE, PEUT DEVENIR UN FREIN SPIRITUEL…

     

    Dans le présent contexte, la profession désigne une activité libérale spécialisée dont un être peut tirer des moyens d’existence.  Pour sa part, la profession libérale désigne toute occupation rémunérée exercée sur la base de qualifications appropriées, à titre personnel, sous sa propre responsabilité et de façon professionnellement indépendante, en offrant des services intellectuels et conceptuels dans l’intérêt du client et du public.  Bien qu’elles puissent s’exercer dans le cadre du salariat, en général, ces professionnels facturent leurs prestations en honoraires.  Parmi les professions libérales réglementées, on reconnaît celles : de la médecine : médecin, pharmacien, dentiste, biologiste médical, sage-femme, vétérinaire;  des auxiliaires médicaux (selon les pays) : infirmier, kinésithérapeute, psychologue, psychothérapeute, orthophoniste, psychomotricien, orthoptiste, pédicure-podologue, diététicien;  du droit : avocat, notaire et huissier ; de l’architecture : architecte, géomètre-expert, architecte paysagiste;  de la comptabilité : expert-comptable et comptable (dans certains pays) ;  de l’ingénierie : ingénieur (Canada uprofession-liberaleniquement) ;  du révisorat d’entreprise : réviseurs d’entreprises (Belgique et Luxembourg) ;  de l’assurance : agents généraux;  du conseil : consultant, formateur (dans certains pays) ;  du conseil en brevets : Conseil en propriété industrielle (dans certains pays);  de traduction : interprète, traducteur (dans certains pays);  ainsi que les graphistes et artistes inscrits à la Maison des artistes.

     Parce qu’elle amène souvent à travailler de façon régulière, à des heures précises, dans un cadre défini, la  profession libérale engendre des dysharmonies dans l’être, perturbant l’équilibre de vie.  Dans ce travail nécessaire, on perd la liberté de disposer de sont temps et de ses goûts, ce qui lèse ses aspirations intérieures.  Il faut sacrifier aux goûts du jour, à des attentes et à des directives émanant d’un patron ou de sa tâche même, aux normes requises et reconnues, ce qui brime son originalité et sa spontanéité.  Alors, on peut devenir routinier, nombre de changements n’étant pas recommandables en raison du contexte social et des convictions des gens.  Pour être reconnu et apprécié pour ses talents, il faut s’investir dans le cadre des valeurs présentement admises.  À notre époque où règne une médiocrité orgueilleuse, souvent la profession cache des habitudes et des  conventions sclérosantes, sans compter que, liée au monde de l’argent, aux pouvoirs du lucre, à la redoutable puissance de la publicité, à l’attraction de la renommée, elle développe une mentalité débilitante et régressive.  On est facilement entraîné à jouer le jeu du monde, d’où on perd son sens critique et rabaisse ses valeurs.

    Dans tout domaine de la vie, la loi souveraine reste celle du cœur, non celle de la nécessité.  Aussi, dès qu’une profession amène à agir en robot ou en homme trop ordinaire, il convient d’en changer pour ranimer ses goûts personnels et ses aspirations supérieures.  Nul ne peut sans inconvénient donner son appui à des idéologies douteuses, parce qu’involutives, de façon consciente ou inconsciente, volontaire ou tacite.  À ce jeu, on pet se couler soi-même en appelant une rétribution rigoureuse.  Malheureusement, on couvre souvent de façon hypocrite sous son titre de professionnel son état de victime des circonstances, des normes et des conventions, parce qu’on a perdu son sens de l’invention ou de l’initiative.  Tout être évolué dot intégrer une dimension neuve de la vie, au fil des jours, et le transmettre aux autres.  Il faut savoir trouver l’équilibre entre les obligations de la vie et ses inclinations profondes.  Et, partout, on doit être un amoureux qui sait servir, au lieu de mousser, tout simplement, ses intérêts et de les favoriser ensuite.

    Tout en gagnant sa vie avec un savoir dont il peut faire sa profession, un être ne doit pas oublier qu’il y a, à la source de ses activités, une Étincelle divine qui veut s‘exprimer à travers lui.  Aussi doit-il insuffler dans sa profession un souffle de vie créatrice qui peut élever l’Humanité.  Il doit entraîner dans son ascension, par son exemple et son service, tous ceux qui viennent chercher auprès de lui, dans une demande d’aide apparemment bien prosaïque et contingente, sa protection et son amour.  L’ordre de la vie n’est pas de mener la plus belle existence matérielle, mais de s’accomplir en se prenant en main dans toutes ses dimensions afin de fusionner le Ciel et la Terre et de se connaître parfaitement, pour maîtriser sa vie et  être pleinement.

     

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  • DANS L’ÉVOLUTION SPIRITUELLE, LE DIVORCE NE REPRÉSENTE PAS UN RÉEL PROBLÈME…

     

    Le divorce exprime la dissolution des liens du sacrement du mariage ou du contrat de mariage, pour des motifs qui diffèrent selon les Traditions religieuses ou spirituelles ou les coutumes de l’État.  Mais il faut comprendre que dans le choix de vivre une vie commune, l’homme et la femme doivent savoir comment se considérer mutuellement, ce qui commence par une quête, chez l’autre, de l’Amour pur et de l’expression du monde divin.  Sans cet ingrédient magique, nul mariage ne peut réussir, il ne peut que préparer à la séparation ou au divorce.

    Contrairement à la croyance populaire et aux enseignements religieux, les rites du mariage ne sont pas inscrits ni liés dans le Ciel.  Il n’existe pas de sacrement pour unir un homme et une femme pour l’éternité, d’où il n’y a en lui aucune influence surnaturelle qui les ferait fusionner dans une nouvelle entité.  Dans le présent cycle évolutif, ce type d’union peut être inné chez les êtres humains et il êtres inhérent à l’humanité tout entière, mais l’homme et la femme ne s’unissent que par des lois humaines, instituées dans l’intention de protéger la famille, qui divorceconstitue une cellule de la société.  En fait, ce qui est inné, c’est l’attraction entre les deux pôles compatibles et complémentaires que sont le magnétisme (énergie femelle) et l’électricité (énergie mâle) et qui porte un homme et une femme qui s’impressionnent à vivre ensemble.  Le vrai sens du mariage reste l’alliance intérieure d’un être incarné avec son Esprit divin.

    En revanche, dans l’Univers, c’est quotidiennement que se célèbrent les Noces de l’Esprit et de la Matière, soit du Ciel et de la Terre.  Le mariage est d’abord un phénomène cosmique qui se célèbre entre le Père divin (l’Esprit de Vie) et la Mère céleste (la Nature naturante).  C’est ce qui explique que, après plusieurs échecs amoureux, bien des personnes peuvent éluder la vie de couple, mais sans pouvoir renoncer à l’espoir de trouver un  jour une relation d’amour parfaite, de rencontre l’âme sœur ou l’Esprit frère.  Cet espoir se maintient en raison d’un souvenir fort lointain qui s’est déroulé en haut, dans le Monde divin, l’union des Principes masculin et féminin dans la plus grande lumière, la plus grande beauté, la plus grande joie.  C’est parce que les êtres humains cherchent trop bas et trop à l’extérieur qu’ils ne parviennent plus à vivre la même plénitude.  Le vrai mariage se passe en haut et en dedans : il implique l’union de l’âme et de l’Esprit.  Tout le reste n’est que simulacre nostalgique qui ne peut combler pour toujours.  Ce n‘est qu’à cette condition qu’un homme et une femme peuvent s’assurer d’un mariage heureux, parce qu’il ne se fondera pas uniquement sur l’accaparement, la sensualité et la sécurité, et qu’ils donneront à la Terre un lignage sain et lumineux.

    La Rose-Croix authentique affirme péremptoirement: «Lorsque deux êtres ne sont assortis ni par l’éducation ni par le caractère, toute tentative de leur part de contracter mariage est une menace pour la société. Lorsque la haine, la jalousie, la méfiance ou la tromperie règnent dans un foyer, cette ambiance devient véritablement un poison pour le psychisme des enfants. Elle brise, dès leur plus tendre enfance, leur foi en l’humanité et, en dernière analyse, elle constitue un outrage aux plus hauts idéaux de la société en général. En de telles circonstances, le divorce est infiniment préférable, même s’il est encore en contradiction avec certaines règles religieuses, qui, au demeurant, devront tôt ou tard être révisées, comme d’autres l’ont été à une époque plus ou moins récente. En tout cas, le divorce ne doit être que la dernière et ultime ressource et, s’il s’avère inéluctable, il doit être alors librement accepté, surtout si l’incompatibilité entre les conjoints est telle qu’elle détruit, chez l’un et l’autre, le respect de soi-même et est l’origine d’excès engendrant de graves tourments intérieurs.»

    Omraam Mikhaël Aïvanhov a dit : «Combien de personnes se lient imprudemment à des hommes et des femmes qui les coupent du Ciel, qui les empêchent de se lier au monde sublime, de prier, de méditer, d’étudier et même seulement d’être bonnes!  Sous prétexte qu’elles les aiment, elles se laissent stupidement influencer sans même discerner dans quel gouffre elles seront bientôt précipitées.  Eh oui, aucun discernement, aucun critère  Je ne suis pas contre les associations, les amitiés, l’amour et le mariage.  Mais pourquoi aller nouer des liens avec quelqu’un qui ne vous rapproche pas du Seigneur, qui ne vous éclaire pas, ne vous purifie pas, ne vous ennoblit pas?…   Oublier cette Source d’amour à laquelle jour et nuit on peut s’abreuver, pour aller puiser à de tout petits marécages, à des flaques d’eau, dans l’espoir qu’on sera comblé, émerveillé, eh bien, c’est insensé!  Vous pouvez aimer, vous devez aimer toutes les créatures, mais veillez à ne vous laisser influencer que par celles qui sont capables de vous lier à la Source divine.»

    Toute personne aurait tort de consulter un guide spirituel pour décider de l’opportunité du fait qu’il ait à divorcer ou pas.  Toute opinion ou décision en cette matière est une affaire rigoureusement personnelle.

     

    © 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

     

     

     


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