•    Dans l’existence terrestre, selon le chakra ou centre d’énergie supérieur dans lequel un être peut s’élever et se maintenir, il se distingue en Amour et en Savoir de ses autres congénères incarnés.

       Fondamentalement, en principe, tous les êtres humains sont semblables et égaux.  Dans leur Essence et leur Nature, ils représentent un Atome d’Essence divine comportant les mêmes propriétés, les mêmes qualités, les mêmes facultés que ses semblables.  Mais, de par son rôle fonctionnel particulier, qui permet à l’Absolu de valider une part de ses concepts, relatifs à sa propre Réalité, dans sa contemplation de lui-même, chacun d’entre eux prend, dans l’Économie cosmique, une 7_niveaux_de_conscienceorientation différente.  En ce sens, on pourrait dire que, tout en restant unis à tous leurs semblables, comme à tous les êtres, ils prennent une individualité différente, originale, unique.

       Pour cette raison, tous les êtres humains restent, en Essence, égaux et semblables.  Mais, progressivement, dans leur quête fondamentale, ils en viennent à apparemment différer dans leur rythme vibratoire par le parcours qu’ils empruntent et par l’emploi différent qu’ils font de leurs propres forces intérieures.  C’est ce qui fait leur rareté et les rend irremplaçables.  Ainsi, ce n’est qu’en apparence que certains deviennent de meilleurs instruments ou canaux de l’Esprit de Vie.

       En ce sens, on pourrait dire que les être humains incarnés se distinguent essentiellement par leur degré de conscience.  Pourtant, au-delà des illusions, des critères mentaux et des jugements de valeur, chez les gens qui s’incarnent à une même époque, il n’y a pas, dans leur expansion, la différence de l’épaisseur d’un cheveu.  C’est ainsi que celui qui est dit le plus endormi ou arriéré se rapproche du plus éveillé ou du plus avancé.  Du reste, comment pourrait-il en être autrement, s’ils comptent finir par s’entendre et se comprendre, s’ils souhaitent finir pas fusionner consciemment dans l’Unité?

       On a beau parler des bonds générationnels, qui amènent à s’incarner des âmes indigo, des âmes arc-en-ciel, des âmes de cristal ou quoi encore, il n’y a pas plus à comprendre de ces facteurs que de la différence des races et des couleurs de la peau.  Bien sûr, il arrive sur la Terre des âmes de différentes provenances stellaires, même des âmes qui s’y incarnent pour la première fois.  Il existe des Semences d’étoiles venues, depuis fort longtemps, à la rescousse de Terriens de souche en apparente perdition, suite à des choix erratiques.  Mais tout s’est toujours produit dans une continuité évolutive qui mène vers l’avant, vers l’expansion de la conscience, ce qui fait que les âmes qui semblent précéder les autres, dans la trame historique, servent simplement à poser les fondements sur lesquels les générations à venir pourront s’appuyer pour élever le taux vibratoire de la planète et de l’humanité et leur faire franchir les dimensions.  Du reste, dans la Roue des réincarnations, ce sont presque toujours les âmes qui, après un cycle évolutif, reviennent plus lumineuses pour compléter leur propre trajectoire.

       Dans ce contexte, il faut comprendre le sens réel des qualificatifs d’«endormi», d’«être en instance d’éveil»  ou d’«éveillé», qui ne doivent servir, sans jugement de valeur, qu’à établir des nuances du vaste panorama des âmes à l’œuvre de produire l’expansion divine à une même époque.  Nul être ne se retrouve dans l’une de ces catégories mentales par hasard ou par une imposition qui aurait transgressé sa liberté.  Chacun exécute simplement son Plan de Vie, tel que l’a établi son âme, sous le regard vigilant des Maîtres du Karma (ou Gardiens du Temps) et l’Esprit cosmique.  De ce fait, nul n’a besoin de salut ni de sauveur, à part lui-même.  Tôt ou tard, dans un système où le Créateur, qui est Amour, ne juge et ne sanctionne jamais, tous finiront par parvenir à leur fin, à accomplir leur Idéal suprême de Réalisation, à réintégrer le Royaume céleste originel.

       L’expérience de l’incarnation d’un être humain sur Terre n’est rien d’autre que l’histoire d’un Être divin qui a choisi de plonger dans les plans inférieurs, obnubilant sa conscience, perdant le souvenir de ses origines et de sa puissance, pour la redécouvrir à travers des expériences particulières, dans un mandat que l’Absolu avait établi pour lui.  Avant de s’incarner, perdu dans la Conscience de l’Absolu, chaque Atome divin, incapable de se démarquer des autres, vibrait de la vibration même de sa Source ultime, incapable d’auto-conscience, donc incapable de faire le moindre choix d’expérience.

       Il faut savoir que la liberté de l’être humain ne réside pas dans le pouvoir de contester la finalité de son existence particulière, fixée par le Plan cosmique, mais dans le choix de la manière et des moyens d’y parvenir.  L’être humain ne pouvait accéder à la conscience individuelle du fait qu’il avait été créé à l’image et à la ressemblance de son Créateur qu’en s’écartant, au maximum de ses possibilités, du Foyer central dont il était issu et en se réfugiant derrière un voile d’Illusion, pour produire un écart présumé ou une apparente séparation, afin de remonter progressivement, à sa manière et à son rythme, toute l’Échelle des dimensions, que d’autres préfèrent appeler le Sentier évolutif ou la Montagne sacrée.

       Ainsi, peu importe la position qu’il occupe dans ladite Échelle mystique, il ne se retrouve jamais à l’extérieur de la Conscience de l’Absolu puisque celle-ci contient tout.  De là, les notions de haut ou de bas, de gauche ou de droite, de bien ou de mal, ne restent jamais que des critères relatifs pour éclairer un positionnement mental dans l’étude des deux aspects de la Polarité créatrice.  Rien de cela n’existe vraiment dans la Réalité divine puisque tout s’unit dans le Centre unique qui les réunit tous.

       En vérité, dans la Réalité cosmique, il ne peut exister un Monde de Ténèbres et un Monde de Lumière où s’opposeraient éternellement, dans une lutte qui ne pourrait finir, deux êtres d’égale puissance, avec leurs suppôts : le Diable et Dieu.  Si le Diable existe, il ne peut qu’exister en Dieu, à titre de vassal bien serviable, puisque rien n’existe hors de lui.  Il faut donc comprendre que les Ténèbres et la Lumière ne sont que des aspects compatibles et complémentaires de la Réalité unique et d’un même Projet créatif qui cherchent sans cesse à s’équilibrer tant que les aspects de la Polarité divine serviront le Projet évolutif de l’Absolu.

       Dans la réalité contingente, dès qu’un aspect de la Polarité divine tente de prendre le pas sur l’autre, la deuxième réagit en tentant de prendre le pas sur la première.  Observez comment, si on ne les démolit pas, on transforme les usines bruyantes et laborieuses d’autrefois en condos douillets;  comment les églises et les presbytères désertés se transforment en centres communautaires, en établissement servant au divertissement, par exemple en cinémas, en auberges, en saunas, en restaurants.  Dans notre région, les Hell’s Angels — on sait probablement qu’il s’agit d’un groupe de motards criminalisés de rayonnement international — avaient établi leur «bunker» près de quatre communautés religieuses, dont l’une, cloîtrée, se vouait à l’adoration perpétuelle;  dans un autre quartier où se regroupaient un nombre impressionnant d’églises de différentes confessions et de communautés religieuses, on retrouvait une maison de passe clandestine, des commerces de toutes sortes, plusieurs hôtels et plusieurs banques, des lieux d’une vocation mercantile et assez terre-à-terre.

       Ainsi va la vie : plus la criminalité monte, plus on augmente les effectifs des forces policières.  Encore, plus on édicte de lois et plus on renforce celles qui existent déjà, plus les criminels s’ingénient à les contourner, se faisant eux-mêmes hommes de loi ou tentant de soudoyer les plus vénaux qui les entourent.  La paix et l’harmonie ne revient que lorsque l’équilibre s’établit.  Dans notre cas personnel, avant même de quitter un centre d’enseignement spirituel que nous avions fondé, il se forma à l’étage supérieur, un groupe de surveillance de repris de justice et de toxicomanes, alors que le troisième étage, très éclairé, devenait, peu après notre départ, un site clandestin de culture de marijuana.

       Par ces constats, on peut croire que les êtres humains, supposément enténébrés, ne croissent en nombre et ne prennent de la force que tant que les êtres humains, supdegrés-de-conscienceposément éclairés, mais remplis d’orgueil spirituel, donc plutôt fumistes et diviseurs, tentent de se démarquer d’eux et les ostracisent, de manière à rétablir l’équilibre temporairement rompu.  Les groupes qui fuient vers le haut obligent la formation de groupes qui fuient vers le bas.  Qui tire à gauche réveille la droite et qui tire à droite réveille la gauche.

       Parce que tous les êtres humains font partie d’une seule et même réalité, nul d’entre eux ne peut atteindre seul le plan le plus élevé de la Lumière.  Dès qu’il a franchi une étape importante, ce qui est confirmé par une Initiation subtile, la Hiérarchie spirituelle lui enjoint de revenir sur ses pas pour se soumettre à une fonction de courte échelle, l’appelle à s’offrir comme instructeur auprès de ceux qui sont prêts à emprunter la Voie ascensionnelle qu’il a découverte et défrichée.

       Comme on le voit, il n’existe pas de grandes âmes et de petites âmes, une élite d’élus qui se détacherait de la foule des gens ordinaires, il n’existe que des êtres humains, tous pareils, faisant partie d’un seul et même Corps mystique et d’un Destin commun.  Sauf que, différemment missionnés, ils se vouent de leur mieux à leur rôle, ils suivent leur propre orientation selon leur propre compréhension.  Cela laisse entendre que la valeur d’un être ne provient pas de ce qu’il fait ou ne fait pas, de ce qu’il accepte ou refuse d’accomplir, de ce qu’il paraît ou ne paraît pas, mais de ce qu’il est, de par ses origines divines.  On ne peut qu’en conclure que chacun est éternellement grand et puissant, détenant la même stature cosmique que les autres et partageant le même héritage divin.

    © 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

               


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  • COMME UN CHOIX TRÈS SIMPLE, CERTES PERTINENT, MAIS ANODIN, PEUT DÉRANGER!

     

       Amis lecteurs, je n’en reviens pas de constater à quel point dérange tout avis signalant que je m’apprête à faire du ménage dans ma lise d’amis virtuels d’un réseau social, notamment sur «Facebook» pour en éliminer les inscriptions indésirables ou inactives.  Pourtant, d’autres amis m’ont déjà fait parvenir des avis semblables, pour ajuster et raccourcir leur liste, sans que je crie à l’injustice, à l’imposture ou au scandale.  Mais voilà que, chaque fois, donc annuellement, on m’affuble de nombre d’étiquettes peu flatteuses, les dernières en date faisant de moi un «diviseur», un «séparateur», un «suspicieux», un «élitiste» et, pire, un «narcissique», comme si je n’avais pas le droit à mes propres choix, et sans explication.  Et si je me permets de poser quelques questions à des gens qui soumettent une demande d’amitié, mais qui ne fournissent peu de renseignements sur eux-mêmes sur leur propre mur, s’identifient par un pseudonyme ou ne présente coup-de-balaipas de photo personnelle, malgré les dangers d‘arnaque et de parasitage, je deviens un type indigne d’enseigner la spiritualité, parce que je n’accepte pas d’emblée tout le monde.   Lorsque je réinsère annuellement cet avis, sur des semaines, il ne se passe pas un jour sans qu’on me fasse un procès d’intention.

       Si j’ai bien compris l’intention de «FB», c’est de fournir à ceux qui le désirent une plateforme leur permettant d’exprimer, sur un babillard personnel, leurs pensées et leurs ressentis sur divers sujets, et de le gérer à leur convenance, dans la mesure où ils respectent les règles du réseau social.  Mais, souvent, lorsqu’on tente de faire comprendre à une personne qu’on détient ce droit de gérer à sa manière son babillard, celle-ci accuse d’imposture ou crie à l’abus.  Or le droit de gérance contient, ce me semble, celui de préciser ce qu’on y accepte et ce qu’on y refuse, même si on devait avoir tort.  N’est-ce pas pour cela que le réseau offre la possibilité de supprimer des amis virtuels perturbateurs, de supprimer des messages qui ne correspondent pas à ses intentions, à sa ligne de pensée ou à son mode de conduite, même de porter plainte contre les fauteurs de trouble?    Mais, si la personne blessée ne gagne pas son point, elle accuse de partialité, de fuite dans la facilité, de refus d’accepter la dissidence et la contestation, d’omission de s’ouvrir au dialoguecolère-dispute-2, d’impossibilité d’élargir ses horizons,  comme si le blogueur devait tolérer sur son babillard tous les traitements jusqu’au manque de respect dans des propos inacceptables.  Pourtant, il me semble que sur son babillard, chacun peut inclure ce qu’il veut, chaque visiteur de passage restant libre d’en faire ce qu’il  veut ou de ne pas y revenir, s’il n’est pas d’accord.   Comme il doit être en droit, sans se justifier ni s’attirer d’insanités, d’y édicter les règles par rapport à ce qu’il accepte et refuse.

       Bien que je préférerais passer le cas sous silence et que je ne veuille en rien devenir déplaisant et, surtout pas faire d’amalgames, je dois admettre que, au chapitre des insultes et des injures vulgaires ou osées, avec les jeunes universitaires de presque tous les pays, les Français et les Belges remportent la palme de l’audace et de l’irrespect, profitant de l’anonymat de la Toile mondiale pour se défouler, probablement inconsciemment pour se libérant de l’éducation trop contraignante qu’ils ont reçue dans leur enfance et des mœurs de leur société dont, devenus adultes, ils ne sont pas parvenus à contester publiquement les règles, pour les assouplir.  Et ce n’est pas trop facilement généraliser que de le dire, j’en sais quelque chose, pour avoir fréquenté plusieurs blogs internationaux, du fait que je lis ou comprends plusieurs langues.  Les Arabes francophones ou francophiles peuvent également s’en permettre, mais il est plus facile de faire appel à leur conscience.  Voilà que je m’expose à me faire décocher quelques nouvelles flèches ou à me faire lancer d’autres couteaux, n’est-ce pas?

       Mais, pas de panique, amis européens, je sais très pertinemment que vous ne détenez pas le monopole du manque de respect et du ridicule, qui ne tue plus, mais que tous les peuples et toutes les nations portent leur part de grandeurs et de faiblesses, même que les défauts des uns ne sont pas pires que ceux des autres.  Comme on dit, il faut de tout pour faire un monde et tous les goûts sont dans la nature.  En outre, loin de m’agacer, ce comportement de votre part m’amuse au plus haut point, ce qui m’amène, en pareil cas, à jeter de l’huile sur le feu pour bien saisir jusqu’où vous pouvez aller dans la mesquinerie.  D’autant plus qu’il me sert aujourd’hui à attirer l’attention sur vos écarts de langage, souvent colorés d’apparente supériorité et truffés de préjugés sans fondement, et à rappeler certains principes de vie reliés à l’application de la loi de l’Amour pur et de la Liberté individuelle.  En cela, la liberté ne confère pas le droit de tout faire, mais celui de choisir les meilleurs moyens de concrétiser un but amoureux, dicté par son idéal de vie.

       N’empêche qu’il n’y a rien de plus odieux que de servir de défouloir après avoir exprimé des propos simples en toute sincérité et en toute pureté d’intention, pour ne pas dire en tout savoir, mais qui agissent comme la dernière goutte faisant déborder le vase d’amertume d’autrui.  Ce qu’il y a d’injuste et d’infantile dans cette situation, c’est que celui qui les a émis attrape toute la charge émotive, alors démesurément agressive, de celui qui se défoule des non-dits qu’il aurait dû, au moment opportun, exprimer à ces autres qui l’ont frustré ou agressé avant lui.

       Pour ma part, je ne comprends plus jamais qu’une personne qui déverse son trop-plein d’amertume, pour s’être trop retenue dans le passé, ne comprenne pas que si les propos d’un autre la dérangent, il doit y avoir une raison, qui n’est pas forcément la plus limpide ou la plus intègre, dans l’effet de miroir.  Car ce qui dérange dénote un manque d’équilibre plus ou moins conscient sur un point précis.  En effet, celui qui a confiance en lui et sait se mêler de ses affaires ne cherche pas à s’impatroniser dans  l’univers d’autrui, même quand tout le monde bêle ou aboie.  Je ne comprends pas davantage que, à notre siècle, alors que l’être humain se dit intelligent et civilisé, il ne comprenne pas que qui juge se juge.  Car rien ne peut déranger ce lui qui ne porte pas l’équivalent agréable ou désagréable de ce qu’il appuie ou dénonce.  Inconsciemment, dans l’échelle des valeurs, celui qui juge se place en un point d’apparente supériorité.  Et il n’y a pire redresseur de torts que celui qui juge sans se rendre compte qu’il se juge lui-même en jaugeant autrui, ce qui lui permet de projeter innocemment ses propres torts sur autrui, souvent en les amplifiant dans une tentative de se cacher sa vérité dans la mesquinerie.

       Si chacun avait assez d’estime personnelle et de confiance en lui-même, il dirait toujours à qui de droit, sur le champ, mais sans accusation, ce qui l’indispose ou l’agresse, de sorte que personne ne deviendrait par la suite le malheureux catalyseur de ses émotions refoulées ou le déclencheur de propos injustement malveillants ou d’une logorrhée d’insultes ne traduisant que les préjugés aberrants d’un être irresponsable et haineux qui s’abandonne à ses réflexes malsains dès qu’il il piqué dans son amour-propre.

       Il n’y a rien de plus malaisé que de tenter de plaire à tout le monde, car on ne parvient jamais qu’à déplaire au plus grand nombre.  Et il n’y a rien de plus futile que de tenter de plaire aux autres avant de se plaire à soi-même.  Quand on l’a compris, on fait ce qui est en accord avec son cœur ou sa conscience et, pour le reste, on se fiche des autres.  Si on fait ce qui est en accord avec soi, on se réconcilie avec soi-même et on plaît à ceux qui nous aiment vraiment, car, d’emblée, ils acceptent qui on est tel qu’on est.  Si on tente de plaire aux autres à tout prix, on perd son harmonie intérieure, on se tend et on se dévitalise, n’étant pas conforme à ses propres désirs ou à ses besoins, déplaisant aussi souvent à ceux qui, dans son entourage, ont de l’estime pour soi.  Ainsi, on n’est plus bien en soi et on n’est plus en symbiose avec ceux qu’on apprécie, mais qu’on a dérangés.  Cela fait beaucoup de malheureux pour rien.

       Mieux vaut se plaire à soi-même et recevoir l’assentiment de ses pairs que de tenter de plaire à tout le monde, ce qui, dans la présente dynamique de la vie, où le Créateur divin veut valider tous ses concepts à travers les êtres incarnés, est purement impossible.  Quant on tente de plaire davantage à autrui qu’on se plaît à soi-même, on agace tout le monde et on perturbe tout son univers, ne pouvant que régresser.  Avez-vous remarqué comment, au moindre changement, vous recevez l’assentiment des uns et la désapprobation des autres?  Cela démontre que, en raison de la diversité des goûts et des us et coutumes, il n’y a pas moyen de plaire à tout le monde.  Dans ce contexte, pourquoi ne pas toujours faire ce qui est conforme aux élans ou aux aspirations de son propre cœur?

       Pour le reste, qu’on se le tienne pour dit, je suis et je reste le seul maître à bord de mon babillard de «FB» comme sur mon site!  Dès lors, il faudra bien que, un jour, tous s’y fassent, m’acceptent comme je suis.

     

    © 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime 

     


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  • LA PRÉTENTION DE PECCABILITÉ DE L’ÊTRE HUMAIN

       L’être humain ne naît pas dans le péché, soit marqué par la souillure du péché originel, ce qui n’est qu’une fable pour expliquer le phénomène d’une Lumière divine ou spirituelle qui s’est retirée en un centre et s’est individualisée, pour engendrer un semblant de ténèbres qui permettrait à cet être, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, par l’incarnation, de prendre conscience de son être propre et de redécouvrir sa divinité par ses propres moyens.  Il n’y a pas eu chute du Paradis terrestre, mais sortie du Paradis terrestre et descente d’exploration dans les plans inférieurs de la Réalité cosmique.  Puisqu’il est partout, l’Absolu ou Dieu ne peut pas avoir un Adversaire, terré dans les Ténèbres, d’égale force à lui, en éternelle rivalité avec lui.  Il n’y a que l’Absolu qui a nommé un Maître des Ténèbres pour engendrer la dualité, fruit des polarités, afin de maintenir la Matière, le substrat de l’expérience humaine, et susciter, dans une apparente résistance, les obstacles des épreuves initiatiques.

       Dès lors, dans l’expérience humaine, l’erreur n’est, sur le Sentier évolutif, qu’un faux pas à reprendre, à convertir en savoir spirituel, en tirant une leçon de vie salutaire.  Dans la réalité, l’erreur n’existe pas, puisque chaque expérience porte sa part de lumière.  On ne peut qu’en dire qu’elle est une expérience incomplète.  C’est l’peccabilitéexpérience incomplète d’un être créé à l’image et à la ressemblance de son Créateur qui, sur mandat divin, pour valider des concepts, a sombré presque dans l’oubli total de ses origines et de ses potentialités et qui doit forcément s’en tirer à tâtons, oscillant longtemps entre les Ténèbres et la Lumière, afin de se connaître dans tous ses aspects et de se découvrir consciemment à l’égal des dieux.

       Wilhelm Busch, un dessinateur et poète allemand, a joliment écrit : «Qui ne fait rien ne commet pas d’erreur.»  Abondant dans le même sens, notre Maître, Janakanandâ, a dit un jour : «Il vaut mieux faire quinze erreurs par jour que de ne rien faire, car, au moins, on apprend quelque chose.»  Et, chez les Chrétiens, pour se consoler, on dit que le plus grand saint devait probablement en commettre autant chaque jour.  Voilà qui laisse entendre que, pour un Dieu qui est amour et qui ne juge jamais, l’erreur n’est pas si terrible que cela.  Ce qui est ridicule, c’est de répéter délibérément ses erreurs.  Encore que là, si on récidive, c’est probablement qu’on a moins bien compris qu’on ne le croit.

       À vrai dire, comme nous l’avons suggéré plus haut, l’erreur est une vérité partielle.  Car l’être humain ne procède pas de l’erreur à la Vérité ontologique d’un seul coup, mais d’une vérité partielle à une autre, d’une vérité moindre à une vérité plus grande, jusqu’à ce qu’il fusionne avec la Source suprême, qui est la Vérité unique ou la Réalité même.  De ce fait, suite à une erreur, il devient forcément inutile de se culpabiliser et de sombrer dans la déception et la tristesse.  Mieux vaut apprendre à s’amender.  Mais le mental, par la force de l’ego, ne se passe rien, dans sa prétention de tout savoir et de pouvoir tout contrôler, d’où le chercheur imbu d’amour-propre a toujours bien du mal à se pardonner ce qu’il prend pour une humiliation.

       Et c’est la même chose au niveau des groupes.  Lorsqu’il y a erreur, le plus important, ce n’est pas de savoir qui l’a commise, mais pourquoi elle a été commise et comment on peut, ensemble, la corriger.

       Selon la formation religieuse ou morale, l’erreur peut porter un autre nom, celui de faute.  Peter Deunov, un Grand Maître bulgare, en a dit : «Ce ne sont pas les fautes qui sont redoutables, ce qui est redoutable, c’est de ne pas les corriger.  En les corrigeant, on apprend, on acquiert des connaissances et une expérience.»  Sur le même ton, la Mère Rose, compagne de Sri Aurobindo Ghose, ajoutait : «Dans l’aspiration à ne plus faire de fautes, on supprime l’occasion de les faire – ce n’est pas une guérison.»

       Si on y tient, on peut considérer l’être humain comme peccable, en raison de son inconscience et de son ignorance, souvent crasse.  Mais il finira bien par cesser de se mentir et par reconnaître comme une faute ce qui en est une, acceptant de payer sa dette ou sa compensation, en tirant la meilleure leçon.  Car chacun doit s’accepter avec ses grandeurs et ses faiblesses, sans fioritures ni vaine complaisance.  Mais ce qui, à un moment, a paru comme une faute finira par perdre peu à peu son sens négatif, en se sacralisant, devenant la cause même du salut individuel et collectif.

       Quand on n’est ni attiré par la religion ou la spiritualité, on appelle l’erreur, la faute ou le péché, un échec.  Il est la rétribution ou le juste salaire de celui qui agit de façon inconsciente et qui refuse de traiter les autres comme des égaux.

       Alice A. Bailey, l’écrivaine anglaise, disciple du Maître tibétain Djwal Khul, en a dit : «Il n’y a jamais d’échec; il ne peut y avoir que perte de temps.»  Peut-être devrions-nous compléter en disant qu’il n’y a qu’apparence de perte de temps.  Quant à l’Italien Lanza del Vasto, ce grand Chrétien, philosophe, poète, artiste et militant bien connu, animateur de la Communauté de l’Arche, il a fait savoir : «Si tu crois que tes échecs sont toujours la faute des autres, tu n’apprendras jamais rien des tribulations de la vie, mais celui qui sait dire : «J’ai eu tort», corrige le destin.»

       Avec un brin de discernement, chacun peut grandement apprendre de ses échecs, au lieu de s’en désoler, puisqu’ils sont un appel à l’effort, plus qu’à la démission, pour mieux appliquer les principes de la Loi unique, dans toute leur rigueur et leur souplesse, afin de retrouver l’Équilibre et de réintégrer l’Ordre.

       Dans son aspect le plus sévère, l’erreur se nomme péché.  Et ce que le péché, surtout le péché mortel, a troublé d’êtres qui se sont vus menacés des feux éternels de l’Enfer en présence de horribles créatures que sont Satan et des démons.  Au sens religieux ou moral, le péché désigne une violation volontaire et libre de l’Ordre établi par Dieu ou un acte conscient par lequel un être contrevient aux lois de sa foi particulière, s’attirant une sanction plus ou moins grave, pouvant aller jusqu’au supplice éternel, dans la mesure où il n’accepte pas de se repentir.  En fait, il doit impliquer une détermination volontaire, donc sciemment adoptée, de faire le mal, une transgression sanctionnée par la loi de son Dieu.

         En spiritualité, la notion de péché représente une absurdité, se définissant simplement comme une erreur de compréhension temporaire par laquelle celui qui la commet se sanctionne lui-même en activant ou en déclenchant la loi de la Causalité (répercussion, compensation, juste retour, action et réaction, cause à effet), qui ne prévaut qu’au niveau de la dualité.  Mais ce principe cosmique n’implique jamais l’intention de punir, mais celle d’aider à comprendre la dynamique de l’Énergie cosmique afin de réintégrer l’Ordre cosmique.  Ainsi, dans l’amour de Dieu, qui ne juge en rien, il ne peut exister de sanction éternelle en Enfer.  Même que le seul péché réside probablement dans le fait de croire que le péché existe.  En effet, il n’existe que des expériences incomplètes en raison du degré d’ignorance.  Le péché entraîne une séparation arbitraire, mais illusoire de la Source divine.  Il résulte du fait que le mental, qui s’enfle, ne voit plus que lui-même, se prend pour la réalité totale, jusqu’à ce qu’il découvre son imposture, après nombre de souffrances.

       Ce que les religions appellent le péché consiste dans une tentative de séparer et d’écarter de Dieu, non dans un manque de vertu.  Ainsi, le seul péché consisterait à tenter de se créer à partir de l’expérience des autres plutôt que de vivre sa propre vie, par exemple en adoptant sans discernement les valeurs de ses parents, de ses maîtres, des religieux, des historiens, des hommes politiques, des financiers ou de toute autre figure d’autorité.  Car, au regard de  la Loi unique, tout est permis, sauf d’interrompre une manifestation d’amour. gloire-humaine

       De ce fait, la notion de péché ne peut résider que dans une pensée ou un acte de séparativité, d’égoïsme, de manque d’amour, d’oubli de Dieu, une tentative d’évoluer pour soi sans penser aux autres et sans impliquer la Source divine.  Le péché ne peut que recouvrir ce qui empêche un être d’évoluer vers l’union avec son Dieu intérieur, ce qui fait obstacle à l’union ultime de l’être humain avec Dieu.  En spiritualité, on parle alors du «péché contre l’Esprit».

       En fait, si on tient absolument à définir le péché, il ne représente rien d’autre qu’une erreur de choix ou de direction parce qu’on s’est laissé abuser par des forces contraires à la Lumière qui agissent en soi ou à l’extérieur de soi.  Mais puisque chacun agit toujours au meilleur de sa compréhension et de ses moyens, tout considéré au-delà des apparences, encore là, le péché ne peut exister.

       On a beau dire qu’un être aurait pu mieux faire en tel cas particulier, s’il n’y est pas parvenu, c’est qu’il manquait encore de compréhension ou de motivation, par manque de certitude, et qu’il a agi exactement comme il le pouvait.  En outre, le péché n’affecte pas la nature intrinsèque de l’Esprit et il n’atteint nullement le destin de l’âme, éternellement pure.  Il ne constitue qu’un jeu de la nature inférieure qui tente de satisfaire grossièrement les désirs et les pulsions de ses propres tendances ignorantes, inertes ou violentes, en révolte contre toute maîtrise supérieure de soi par l’Esprit.  Quoi qu’il en soit, toute dérogation apparente à la Loi cosmique résulte de l’exercice du libre arbitre, ce qui est un droit inné, dont nul être ne juge, qui permet de constater les conséquences de ses choix et de s’améliorer à partir de cette constatation.

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       La marginalité décrit l’état d’une personne qui vit en retrait de la société organisée, faute de pouvoir s’y intégrer, de pouvoir s’y adapter ou d’accepter de se soumettre à ses normes.  Ce n’est pas de tout repos pour un être de la troisième dimension que de se retrouver dans ce genre de situation, sauf qu’il peut y trouver des avantages de nature à renforcer sa confiance en lui et son estime de marginalité-1lui-même.  L’être marginal, c’est un être qui accepte d’assumer son originalité propre, ce qui le distingue des autres et le rend d’autant plus rare et précieux.  Il aide à ébranler les normes trop strictes à rompre la monotonie et à garder le monde en évolution.

       De tous temps, les sociétés ont écarté (ostracisé) un individu ou un groupe parce que, pour des raisons qui leur semblaient très justifiables, à leur époque, leur présence représentait une menace pour le tissu social.  Si le phénomène a toujours existé, les exclus ont varié avec les âges, du fait que les valeurs sur lesquelles reposent les sociétés n’ont cessé d’évoluer. Ainsi, dans les sociétés tribales, le sorcier ou «sourcier», le «trouveur de sources», soit le «chercheur spirituel» a toujours représenté un personnage éminent, craint, mais révéré, tandis que les sorcières d’Europe occidentale et d’Amérique ont, souvent, fini sur le bûcher ou autrement.

       En général, pour décrire un arc-en-ciel, les gens lui attribuent les couleurs du spectre, soit : le rouge, l’orangé, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo, le violet et, parfois, le mauve, selon qu’ils parlent de gamme ou d’octave chromatique.  En cela, le mauve permet de ramener la spirale dans le cercle par la fusion de la première et de la dernière couleur, le rouge et le violet.  Car le mauve, ce n’est jamais que du violet comprenant une plus forte nuance de rouge.  Il s’agit là des couleurs facilement perceptibles par l’œil humain.  Mais tous conviendront, par leur propre expérience, que chaque couleur comporte bien des nuances.  Même que, si on veut donner un chiffre rond, il est probable que le spectre chromatique de la troisième dimension comprenne cent quarante-quatre mille nuances, chacune détenant, malgré sa rareté ou sa faiblesse apparente, son rôle spécifique.  Chacune de ces nuances finit par donner une réalité particulière dans la réalité concrète.  Car, dans l’ordre de la Manifestation universelle, l’Essence divine de l’Absolu se fait Énergie cosmique qui se fait tour à tour lumière, son, chaleur, gaz, liqtravesti-baluide et matière.  Comme l’ont précisé les Anciens Sages, l’Essence spirituelle représente l’Éther ou l’Espace, la substance subtile omniprésente qui remplir tous les interstices et qui s’exprime par les éléments air, feu, eau et terre.

       Dans un système où l’Absolu veut se connaître parfaitement ou valider tous ses concepts relatifs à sa Réalité éternelle, en se faisant le Sujet qui s’observe lui-même, devenant son propre Objet, il s’exprime par des réalités apparemment bien cloisonnées, qui ne le sont pourtant pas, puisque les interstices y sont remplis par ses nuances les plus subtiles et les plus ténues.  Ainsi, jamais il ne pourrait être affirmé que Dieu ne s’exprime par des opposés apparents diamétralement opposés, mais parfaitement compatibles et complémentaires.  Dieu s’exprime par les extrêmes du spectre, mais il s’exprime tout autant par toutes les nuances intermédiaires.  De ce fait, dans son Système parfait, il justifie l’existence de toutes les nuances qui, par leur rareté, apparaissent erratiques.  Par la force des choses, mieux un être accepte et assume sa marginalité, mieux il rend service au Créateur, forçant les autres, présumément plus normaux, à s’ouvrir l’esprit et le cœur, à accueillir toutes les réalités avec la même conscience amoureuse.  Dans ce contexte, même l’excentricité et l’extravagance peuvent avoir du bon, si ces états amènent à s’opposer aux usages reçus dans ce qu’ils ont de trop rigide et de stagnant.

       On ne pourrait aborder ce sujet sans faire un crochet du côté des diverses orientations sexuelles puisque tant d’êtres incarnés souffrent des conséquences de leur marginalité en la matière.  Pour être conséquent avec l’explication qui précède, il faut savoir, par exemple, que, aux yeux de l’Absolu, l’homosexualité, la bisexualité et l’hétérosexualité, comme les autres orientations sexuelles, sont d’égale valeur, même si certaines religions diabolisent certaines d’entre elles, ce qui ne résulte que de la peur et des préjugés.

       En fait, même aux dires des psychologues et des psychiatres, le fait d’éprouver de l’attirance pour un membre de l’autre sexe ou du même sexe n’a rien d’aussi naturel, soit d’aussi fixe ou rigide qu’on voudrait le faire croire.  Un être particulier peut fort bien être hétérosexuel, ce qui ne l’empêchera pas, à l’occasion, d’éprouver de l’attirance envers une personne du même sexe, même si cela ne devait pas aboutir à une relation sexuelle.  Sauf que celui-ci répugnera souvent à l’avouer ou à se l’avouer, selon la force des tabous sociaux ou religieux qui prévalent dans sa région.  MGROS-SEINSême que cette inclination apparente peut provenir d’un lien d’âme à âme qui transcende la forme corporelle.  En fait, dans la perspective spirituelle, ce qui importe dans les relations sexuelles, c’est la façon de se relier à l’autre à un niveau supérieur.  Chaque fois qu’il y a une profonde union, ce qui est reconnaissable au respect mutuel et au degré d’amitié, la question de sexe n’a pas de réelle importance.

       Selon l’époque où elle choisit d’apparaître sur la terre, l’âme qui s’incarne dans une orientation sexuelle marginale doit se montrer très courageuses parce qu’elle sait qu’elle devra affronter la situation d’un être à part, facilement mis à l’écart, appelé à affronter l’hostilité et l’incompréhension.  Mais dans son choix, il peut s’agir de la décision consciente de son âme de mener une telle expérience de manière à dépasser la blessure émotionnelle causée par le rejet et à se renforcer, à assumer sa pleine indépendance, de manière à élever la conscience humaine en appelant les gens à réfléchir leurs définitions morales ou traditionnelles étriquées en regard de l’identité sexuelle.  Par exemple, l’homosexuel mâle peut avoir choisi de démontrer comment la masculinité peut s’accorder aux attributs féminins de sensibilité et de son sens artistique, tandis que l’homosexuel féminin peut démontrer le contraire. Les homosexuels, qu’ils participent d’un genre ou d’un autre, forcent les gens à voir différemment le masculin et le féminin.  Quant aux bisexuels, ils peuvent avoir reçu le mandat intime de rapprocher les gens de la compréhension de l’Androgynie originelle.

       Ainsi, au-delà de sa marginalité, ce qui importe, pour tout être humain, c’est d’éviter de juger de sa manière innée d’être, de faire honneur à sa nature et de se sentir parfaitement libre d’être ce qu’il est. Aussi, puisque la vérité libère, chacun gagne-t-il à fuir le déni en se montrant vrai et en se gardant de se cacher, puisque d’autres âmes plus faibles pourront apprendre de sa force d’affirmation.  Remarquons que ne pas se cacher ne consiste pas à crier sa réalité sur tous les toits, mais à témoigner, par son exemple, d’une vie qui vaut la peine d’être vécue.  L’amour de soi, exprimé dans la vérité, aide à guérir du pire mal, amenant à devenir une lumière pour autrui.

       Pour l’être inconscient, le mot original peut souvent évoquer la fantaisie, la bizarrerie, l’excentricité de celui qui veut s’afficher ou provoquer.  Pour le chercheur spirituel, ce mot lui rappelle plutôt qu’il doit lui-même assumer sa différence, puisqu’il n’est à nul autre pareil, et qu’il doit récupérer sa liberté, son autonomie et son indépendance, retrouver sa nature primitive, rare, unique, authentique, pour exprimer quelque chose de rare, d’exceptionnel, d’inédit, de spécial, de singulier.  En effet, dans l’évolution animale, l’être humain représente un phénomène unique, même qu’il porte des particularités propres au sein de sa propre espèce, représente un cas unique d’évolution parmi les autres membres de l’humanité, puis qu’il offre une constellation pHOMME-VELU-hairymanropre de traits psychologiques et de motivations internes.  De ce fait, contrairement au désir de la société et des religions, il doit refuser d’être standard, de répondre à des normes collectives, de se soumettre à des convenances fallacieuses, d’admettre des dogmes universels, de répondre au conformisme ambiant.  Chacun doit répondre à son appel intérieur, à ses aspirations propres, uniques, inaliénables, ce qui le rend irremplaçable.

       Un jardin de roses, c’est merveilleux, mais un jardin de fleurs variées, c’est mieux, moins monotone, moins ennuyant.  À ce propos, il est difficile de comprendre pourquoi un être marginal détonne autant, aux yeux des êtres humais, quand la Nature, dans toute sa beauté, lui offre, avec un peu de retrait, le spectacle d’un monde multiforme extrêmement séduisant et intéressant, même si les êtres d’une même espèce peuvent souvent démontrer des caractéristiques bien uniques, très spécifiques et particulières.  Lorsqu’un être humain contemple un jardin de fleurs, à moins de s’approcher bien près, il ne réalise même pas que cette harmonie surgit de l’effet d’ensemble qui comporte pourtant des sujets différents, parfois même grandement hors des normes de l’espèce.

     

    © 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

     

     


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  • LE MODÈLE, UN ÊTRE QUI INSPIRE EN SILENCE, DONC SANS S’IMPOSER NI DÉPERSONNALISER…  

     

     

       L’exemple ou le modèle désigne celui qui amène les autres à s’inspirer de sa motivation et de sa conduite pour élargir leur conscience.  Ainsi, l’«exemple vivant» désigne l’être qui rend témoignage à la Vérité par sa manière d’être et de se comporter, d’où elle peut servir de modèle.  Effectivement, l’exemple aide mieux à montrer la voie que le verbe qui tente de convaincre.  En fait, les gens ne sont pas très doués pour obéir, mais ils le sont pour imiter, ce par quoi ils s’influencent les uns les autres.  Même s’ils pensaient le contraire, ils apprennent surtout en imitant, ce qui commence dès l’allaitement, qu’ils en soient conscients ou pas.  Les autres sont plus sensibles à ce qu’un être lumineux fait, à sa façon de vivre, qu’à ce qu’il dit, mais qui n’est pas forcément démontré.

       En raison d’une éducation morale impérieuse, plusieurs personnes croient que l’invitation à servir de modèle impose d’adopter une attitude sérieuse et sévère, un comportement austère et rigide, un mode de vie ostensiblement vertueux, marqué par la gravité, la condescendance bienveillante et de se lancer dans un zèle missionnaire qui implique le sentiment d’outrage modèledevant l’erreur apparente.

       Pourtant, la première qualité d’un modèle, c’est de s’effacer dans le silence et le secret et de se comporter avec simplicité, en restant toujours lui-même.  Même que, en général, le véritable modèle agit en toute humilité de façon tellement naturelle, spontanée, intègre et authentique qu’il ne réalise même pas en être un.  Et c’est bien l’idéal à atteindre que de suivre sa propre voie, en incarnant sa propre vérité, en se dégageant de toute attente, de tout orgueil spirituel et de tout prosélytisme.

       C’est en toute simplicité que le modèle vit d’abord et avant tout sa Lumière avec courage.  Il ne cherche pas à vivre en reclus, mais ouvertement.  Il parle naturellement de ce qu’il sait sans monter sur une tribune et se mettre à gesticuler de façon fanatique.  Il exprime modestement ce en quoi il croit, ce qu’il vit.  Ce faisant, il amène les autres à s’éveiller.  Il parle, mine de rien, lorsque son ressenti lui dit de le faire.  En vivant sa Lumière, chacun attire à lui d’autres personnes tout aussi intéressées à vivre de la même façon, faisant que de plus en plus de gens font comme lui.  Le plus souvent, un être montre la voie à autrui non pas en parlant, mais simplement en ayant le courage de travailler en maintenant et en vivant sa propre fréquence vibratoire.

       Celui qui aspire à devenir un modèle gagne à prêcher davantage par l’exemple silencieux que par la parole tonitruante.  Lorsqu’un être démontre, sans ostentation, mais en toute simplicité, qu’il est capable de manifester ce qu’il veut dans la vie, il devient un miroir dans lequel bien des gens choisissent de venir se voir.  En commençant à montrer qu’il peut infléchir les lois de la Réalité, il peut mécontenter certaines personnes qui envient ce qu’il se donne ou pensent que, en se donnant, il leur enlève quelque chose.  Mais c’est ainsi qu’il permet aux principes divins de travailler dans son corps, de s’ancrer sur la planète, devenant un exemple vivant de la Lumière à l’œuvre.  Alors, il permet au dessein inné de la Lumière de passer à travers son véhicule pour devenir un exemple vivant de ce qui est possible, de ce que les autres peuvent faire.  Peu à peu, il supprime les limitations pour soi et pour les autres.  Mais le modèle ne doit parler que de ce qu’il maîtrise, autrement il risque d’être déstabilisé ou de se discréditer.

       Pour tout dire, servir de modèle implique moins une attitude extérieure particulière que la sincérité avec soi-même et avec les autres.  Cela commence par le fait de suivre en tout moment les suggestions de sa conscience en faisant fi de l’opinion d’autrui.  Ainsi, le modèle n’essaie jamais de paraître parfait dans son expérience quotidienne, mais de constamment manifester le meilleur de lui-même.  Par la manière simple et joyeusement sereine dont il vit, sachant tout prendre avec amour et humour, il apporte la preuve de l’excellence des principes et des valeurs qu’il incarne.

       Pour le reste, sans tension, il n’a qu’à maintenir sa motivation de se corriger ce qu’il pense qui doit l’être, dans sa manière de vivre, de manière à permettre à sa lumière de grandir et de rayonner d’elle-même, permettant à qui sait la voir ou la capter, au-delà des apparences, de s’en imprégner.  Servir de modèle, c’est une affaire de contagion subtile et discrète, sans rien imposer.  Pour rayonner la lumière acquise, il n’est pas besoin de paroles, d’attitudes particulières, de comportement compassé.  L’énergie d’une personne, si elle est constructive, encourage de soi ceux qu’elle touche dans sa quête d’expansion de sorte qu’il en vient à éprouver le besoin d’évoluer, ce qui requiert l’abandon des fausses croyances et des comportements malsains.

       Pour celui qui sait vraiment, parce qu’il est un véritable sage, il dispense son service dans l’impersonnalité et l’inconditionnalité, sans attente, intervenant avec amour, compréhension, discrétion et pudeur.  Mais, puisqu’on entre dans un Monde Nouveau, on entend de plus en plus parler du «nouveau modèle» de rayonnement.  Ce nouveau modèle désigne tout chercheur motivé à se réaliser qui sait agir en être subversif, mais doux et pacifique.  On le dit «subversif» parce, sans le vouloir, il détonne dans son milieu par sa capacité d’agir autrement des autres, d’aller à rebours de leur quête matérialiste et jouissive au gré des aléas de la dualité.

       En fait, il s’agit d’un véritable amoureux de la Vérité, qui doit collaborer à dissoudre les vieux paradigmes, en se détachant de la mentalité grégaire ou en s’extrayant de la pensée collective.  C’est dans la méditation qu’il sait pouvoir explorer des royaumes supérieurs de sagesse et de joie puisque c’est le moyen privilégié pour capter des idées nouvelles qui, pour l’instant, ne pourraient pas être acceptées par tout le monde.  Malgré les oppositions, il apprend à devenir conscient des niveaux d’information et de conscience plus élevés en s’ouvrant à son âme qui lui fournit une direction pleine de nouvelles pistes.  Ainsi, il accélère son évolution personnelle entrant toujours plus avant sur la voie du service planétaire.

       À sa manière, le nouveau modèle collabore au changement qui se prépare comme canal d’amour, de lumière et de guérison, ensemençant le Monde de nouvelles formes-pensées, d’idées nouvelles.  Il découvre qu’il fait partie d’un groupe formé pour explorer et accroître la conscience de l’Humanité.  Par ses pensées élevées, il contribue à engendrer une atmosphère générale tout autour de la Terre, comme source d’idées qui aident les autres à s’aimer davantage.  Le nouveau modèle doit apprendre à sentir la communauté formée par tous ceux qui partagent cette connaissance pour réaliser une grande œuvre évolutive.  Il rend accessible les nouvelles pensées à ceux qui veulent s’élever, leur faisant comprendre que leur libération passe par la formation de nouveaux centres d’intérêt en se centrant sur son Être supérieur, son développement spirituel, par l’expression de l’amour.

       Ainsi, le nouveau modèle cultive constamment en lui l’image de sa grandeur, son intérêt universel, son désir d’entraide sur la Terre.  Il collabore à rayonner la paix, la clarté, l’amodèle-1mour et la joie pour les faire fleurir dans el vie de tous.  Il développe un sentiment de fraternité et de solidarité pour tous ceux qui se centrent sur l’évolution personnelle et l’élargissement de la conscience.  Il apprend à transcender les luttes de pouvoir pour élever les relations humaines au niveau du cœur et de l’âme, privilégiant les contacts qui procurent la joie et la paix intérieures.  Il s’exprime de façon plus aimante, s’ingéniant à appliquer mille manières agréables de vivre en osmose avec ses amis, mais aussi avec les autres, ne se limitant pas à ses semblables, à son groupe d’appartenance, pour contribuer à la pollinisation de la planète par des idées suaves.

       Le nouveau modèle ne cherche pas à agir, à faire, à performer, à s’assurer du crédit, à savoir toujours davantage, à gagner la célébrité ou la notoriété, à accumuler les biens ou à devenir riche, à posséder ou à dominer les gens, il aspire simplement à être pleinement.  S’étant donné dans son intégralité, sans condition et sans attente à la Lumière de l’Absolu, il vit sa vie au jour le jour, dans la joie sereine, centré sur le moment, sans juger d’agréable ou de désagréable ce qu’il lui arrive, puisqu’il sait que c’est ce qui, dans l’Ordre divin, peut le mieux le porter dans l’état supérieur auquel il aspire.

       Jusqu’à récemment, en spiritualité, le modèle désignait celui qui amenait les autres à s’inspirer de sa motivation et de sa conduite pour élargir leur conscience.  On le présentait comme suit.

       En toute simplicité, le modèle vit d’abord et avant tout sa Lumière avec courage.  Il ne cherche pas à vivre en reclus, mais ouvertement.  Il parle naturellement de ce qu’il sait sans monter sur une tribune et se mettre à gesticuler de façon fanatique.  Il exprime modestement ce en quoi il croit, ce qu’il vit.  Ce faisant, il amène les autres à s’éveiller.  Il parle, mine de rien, lorsque son ressenti lui dit de le faire.  En vivant sa Lumière, chacun attire à lui d’autres personnes tout aussi intéressées à vivre de la même façon, faisant que de plus en plus de gens font comme lui.  Le plus souvent, un être montre la voie à autrui non pas en parlant, mais simplement en ayant le courage de travailler en maintenant et en vivant sa propre fréquence vibratoire.  Ainsi, il amène les autres à s’inspirer de sa conduite pour élargir leur conscience.

       Chacun gagne à prêcher davantage par l’exemple silencieux que par la parole.  Lorsqu’un être démontre, sans ostentation, mais en toute simplicité, qu’il est capable de manifester ce qu’il veut dans la vie, il devient un miroir dans lequel bien des gens choisissent de venir se voir.  En commençant à montrer qu’il peut infléchir les lois de la Réalité, il peut mécontenter certaines personnes qui envient ce qu’il se donne ou pensent que, en se donnant, il leur enlève quelque chose.  Mais c’est ainsi qu’il permet aux principes divins de travailler dans son corps, de s’ancrer sur la planète, devenant un exemple vivant de la Lumière à l’œuvre.  Alors, il permet au dessein inné de la Lumière de passer à travers son véhicule pour devenir un exemple vivant de ce qui est possible, de ce que les autres peuvent faire.  Peu à peu, il supprime les limitations pour soi et pour les autres.  Mais le modèle ne doit parler que de ce qu’il maîtrise, autrement il risque d’être déstabilisé ou de se discréditer.

       Encore récemment, on présentait le «modèle nouveau», une autre notion désuète, à peu près dans ces termes:  le modèle nouveau désigne le candidat motivé à se réaliser, un subversif doux et pacifique, un véritable amoureux de la Vérité, qui doit collaborer à dissoudre les vieux paradigmes, en se détachant de la mentalité grégaire ou en s’extrayant de la pensée collective.  C’est dans la méditation que le modèle sait pouvoir explorer des royaumes supérieurs de sagesse et de joie puisque c’est le moyen privilégié pour capter des idées nouvelles qui, pour l’instant, ne pourraient pas être acceptées par tout le monde.  Malgré les oppositions, il apprend à devenir conscient des niveaux d’information et de conscience plus élevés en s’ouvrant à son âme qui lui fournit une direction pleine de nouvelles pistes.

       Ainsi, il accélère son évolution personnelle entrant toujours plus avant sur la voie du service planétaire.  À sa manière, il collabore au changement qui se prépare comme canal d’amour, de lumière et de guérison, ensemençant le Monde de nouvelles formes-pensées, d’idées nouvelles.  Il découvre qu’il fait partie d’un groupe formé pour explorer et accroître la conscience de l’Humanité.  Par ses pensées élevées, il contribue à engendrer une atmosphère générale tout autour de la Terre, comme source d’idées qui aident les autres à s’aimer davantage.  Le nouveau modèle doit apprendre à sentir la communauté formée par tous ceux qui partagent cette connaissance pour réaliser une grande œuvre évolutive.  Il rend accessible les nouvelles pensées à ceux qui veulent s’élever, leur faisant comprendre que leur libération passe par la formation de nouveaux centres d’intérêt en se centrant sur son Être supérieur, son développement spirituel, par l’expression de l’amour.

       Ainsi encore, il cultive constamment en lui l’image de sa grandeur, son intérêt universel, son désir d’entraide sur la Terre.  Il collabore à rayonner la paix, la clarté, l’amour et la joie pour les faire fleurir dans el vie de tous.  Il développe un sentiment de fraternité et de solidarité pour tous ceux qui se centrent sur l’évolution personnelle et l’élargissement de la conscience.  Il apprend à transcender les luttes de pouvoir pour élever les relations humaines au niveau du cœur et de l’âme, privilégiant les contacts qui procurent la joie et la paix intérieures.  Il s’exprime de façon plus aimante, s’ingéniant à appliquer mille manières agréables de vivre en osmose avec ses amis, mais aussi avec les autres, ne se limitant pas à ses semblables, à son groupe d’appartenance, pour contribuer à la pollinisation de la planète par des idées suaves.

       Dans la présente perspective de l’Ascension, la notion de modèle à complètement changé, du fait que, plus personne n’a de mission, surtout pas celle de sauver autrui, d’exprimer de la compassion, de le prendre en charge.  En fait, chacun va bientôt découvrir les résultats que son degré de Lumière a produits puisque, en ce moment, beaucoup de réalités parviennent au seuil critique de la transformation.  Chacun va subir le Jugement dernier, à savoir qu’il devra accepter de se voir tel qu’il est plutôt que comme il se pense, veut êtremodèle-frères-soeurs, veut être perçu.  À cette fin, en raison de l’Œuvre des éléments, chacun va bientôt connaître un moment où les circonstances de sa vie vont se modifier grandement, ne pouvant rester le même, en raison du choix de la planète de s’élever.  Dés lors, ayant tout perdu de ce qui n’a pas de valeur, ses repères et ses fausses certitudes, jusqu’à lui-même, il n’aura plus qu’une solution, celle de se tourner humblement vers l’Absolu et vers l’Amour qu’il est par lui.  Il ne lui restera rien d’autre à quoi s’agripper qu’à l’Amour divin.

       Dans cette perspective, chacun doit lui-même se prendre promptement en main, nul ne devant se soucier du destin de l’être ordinaire, cet endormi bien-aimé, même s’il fait partie de son couple, de sa famille, de son cercle d’amis ou de ses relations, parce qu’il détient un droit absolu  à ses choix, à ses expériences et à son rythme évolutif.  Sans jugement de valeur, par «être ordinaire», nous identifions très clairement ici ceux qui s’occupent exclusivement de leur survie, attachés à leurs êtres chers, à leurs possessions, à leur réputation, à leurs plaisirs, à leurs motivations, à leurs habitudes, à leurs occupations, à leurs conditionnements, à leurs croyances, à leurs conceptions de l’existence, à leurs illusions, à tout ce qui a engendré l’oubli de Qui il sont, ce qui résulte de leur maintien dans l’enfermement et dans les limitations, en raison de leur ignorance présumée.  Il désigne ceux qui cherchent à avoir, à faire, à jouir, à briller, à réussir, même à imiter, à aduler, à performer, au lieu d’être.  Ceux-là se contentent de mener leur vie à bien, se concentrant uniquement sur ce qu’ils ont à faire, sans se douter une seule seconde de la raison de leur présence sur la Terre.  Ils cherchent à entretenir des relations humaines et sociales harmonieuses, en cherchant ce qui est agréable plutôt que le contraire, pour mieux jouir le plus longtemps possible de l’existence dans de bonnes conditions, non pour évoluer.

       La majorité des gens qui vous entourent n’ont pas l’occasion de vivre ce que vivent les Être éveillés.  Et il y a toujours beaucoup moins d’éveillés que d‘endormis sur votre planète.  Par rapport au prochain destin des endormis, vous ne pouvez que vous abstenir de juger et d’intervenir en portant sur eux le regard neutre de la compréhension spirituelle, sans procéder à des évaluations, à des comparaisons et sans exprimer de compassion ni de pitié.  À leur côté, vous devrez vous satisfaire d’être ce que vous êtes, sans rien dire ni rien divulguer.  En effet, votre seule présence éclairera ce qui doit l’être, chez ceux qui sont prêts, sans que vous deviez vous impliquer autrement, si cela s’impose.  Ce qui s’annonce, c’est le Retour au Royaume originel, qui n’est pas de ce monde, ce qui concerne chacun et lui seul.

       Chacun gagne à s’habituer à laisser chacun vivre ce par quoi il doit passer, sans interférer, dans le respect de ses croyances, de ses choix, de sa liberté, même s’il venait à considérer son rayonnement comme une menace et un danger et devenait cruel avec lui.  Chacun doit comprendre que la Lumière met toujours fin à quelque chose, autant en lui qu’autour de lui : ne chasse-t-elle pas l’ombre et, du coup, ne dissout-elle pas les illusions, dans sa révélation de la Vérité ou de la Réalité?  Mais il y en a qui ne veulent pas de cette réalité plus lumineuse, même si elle devra s’imposer, parce que leur aspiration, leurs croyances et leurs convictions les forcent à se cantonner dans l’enfermement et les limites.

       Alors, si un autre tolère votre présence dans son environnement, il serait de votre intérêt de vous contenter strictement d’être là, de vous concentrer sur ce que vous avez à vivre, de rayonner simplement et humblement l’Amour que vous êtes.  Pour tous, l’action de la Lumière se produira en son temps, à son heure.  Pour le moment, la peur, le doute, le mode de vie d’un autre peut engendrer chez lui de la résistance.  Alors, vous verrez des gens souffrir, et d’autant plus qu’ils s’opposeront à ce qui se passe dans l’invisible, mais cela ne vous concerne en rien.  De ce fait, vous ne sauriez intervenir auprès d’eux sans risquer de votre propre péril.  Alors, sachez vivre votre vérité et passer outre les maux, les récriminations et les jérémiades de ceux qui se maintiennent dans la sphère de l’enfermement.  C’est sûr que, comme vous, s’ils ne cèdent, dans la présente provocation cosmique, qui appelle à la conscience, ils vivront des changements qui vont les bouleverser.  Ne voyant pas ce que vous voyez, par le choc en retour de leur résistance, dans la montée de la Lumière, ils pourront connaître des moments douloureux et souffrants.  Mais, pour l’heure, vous ne pouvez plus les instruire ni les aider que par votre propre engagement à pousser plus loin votre expérience, pour leur ouvrir subtilement la voie.

       Comme les divulgations de ce que les dominateurs et les prédateurs vous ont imposé vont se poursuivre, des protestataires, des rebelles, des révoltés, des révolutionnaires de tous acabits vont solliciter que vous participiez à des manifestations publiques de protestation, souscriviez à des pétitions, fassiez de la délation ou ajoutiez votre concours à des dénonciations.  Considérer que, dans le Système de Dieu, il existe des réalités à dénoncer relève d’une vision pervertie de la personnalité.  Pour un être incarné, cela revient à se considérer la victime de ce qui arrive.  De ce fait, il se considère comme le propriétaire de ce qui l’agresse, un propriétaire qui pourrait soudainement exercer du contrôle sur la vie.  C’est agir comme celui qui est malade et ne peut guérir parce qFemale doing yoga and meditation outsideue, croyant que ses malaises font partie de lui-même, il parle de «sa» méningite, de «son» mal de tête, de «sa» rage de dents, de «sa» hernie, de «son» opération… et de «son» médecin!  Ainsi, il s’approprie ses malaises, les faits siens, d’où il entretient les résistances, les renforce même.

      Ce n’est que lorsqu’il saisit l’incidence de la Causalité, le Juste Retour des oeuvres, et qu’il cesse de réagir ou d’interagir avec les conditions du monde de la densité, constamment pris dans la dualité, que l’Intelligence de la Lumière, qui dirige le Plan cosmique, peut orienter sa vie dans l’Ordre de la Grâce, le confiant à la Providence omniprésente.  La Causalité ramène naturellement tout dans l’ordre et l’harmonie à la meilleure heure, au moment le plus opportun.  Nul ne peut vivre l’Absolu s’il fait interférence à la Lumière.  Autrement dit, il ne peut rien surgir de libérateur de la peur ou de l‘agressivité qui amène à réagir, à lutter et à résister au lieu de s’abandonner.  Celui qui comprend qu’il n’est pas l’obstacle qu’il rencontre sur son chemin et que celui-ci ne peut l’atteindre d’aucune manière, celui-là entre dans l’impunité.  La transcendance, le dépassement qui résulte d’une élévation de la conscience, amène à échapper à une dimension d’existence plus dense, ce qui amène à échapper à son influence.  Dans la vie, nul n’est appelé à s’opposer au mal, à lutter contre lui, à le comprendre, à en disserter, à le décrier, il n’a qu’à laisser œuvrer la Grâce en se réfugiant dans l’Amour et la Lumière.  Cela à quoi un être s’oppose, il le renforce.

       Dans une ère d’égoïsme, d’égotisme, d’individualisme et d’indépendance, le modèle est devenu une notion désuète.  On craint qu’il amène les autres à le prendre, lui un être extérieur, comme point de référence, ce qui peut amener à établir de la dépendance, à se déresponsabiliser ou à se dépersonnaliser. Curieusement, chacun veut se montrer unique et original, mais sans détonner au point d’être rejeté.  Il est vrai que chacun doit vivre sa vie à sa manière, à son rythme, selon sa vérité, soit selon sa compréhension et ses moyens, pour inventer son propre modèle d’être, laissant les autres faire de même, sans jamais juger de leurs choix et de leur conduite.

     

    © 2012-16, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.

     

     

     


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