• VIVRE DANS LE DÉTACHEMENT OU LE RENONCEMENT

       Il importe plus que jamais de vivre dans le détachement, donc sans attentes, parfaitement abandonné à l’Oeuvre de la Lumière divine.  Dans le contexte habituel, le détachement exprime l’état de celui refuse les liens nuisibles, mais, en spiritualité, il désigne la faculté d’envisager tout sous un angle idéal, considérant que les choses et les êtres existent en fonction d’eux-mêmes et de leur destinée, dans une quête de servir l’intérêt de tous les êtres, dans toutes les circonstances, plutôt que de représenter, pour celui qui veut se les approprier ou s’en servir,  des moyens au service de son ego.  La Loi unique accepte qu’il soit permis de penser à soi dans la mesure que ce choix est amoureux et se fonde sur la pureté d’intention, à savoir qu’il sert son But ultime ou que l’784x2048évolution générale en bénéficie, mais pas s’il retarde l’accomplissement de sa mission ou concourt au détriment personnel.  Sauf que, quand le temps est venu de laisser partir quelqu’un ou quelque chose, il faut s’y astreindre de bon cœur dans la sérénité pour s’éviter des complications et des entraves.

       On dit souvent que la Vérité libère.  Or sa connaissance ne représente jamais une entrave puisqu’elle n’enlève jamais rien de ce qui vaut la peine d’être vécu ou possédé.  Ainsi, celui qui laisse la Vérité agir, pour guider ses choix, elle fait en sorte que seuls les biens nuisibles, de peu de valeur, se dissolvent et finissent par échapper à un être.  Justement, elle stipule qu’unêtre gagne à renoncer à l’égoïsme, à la crainte et à tout ce qui attache au point de produire un blocage, de retarder son évolution, de paralyser son action.  Pour cette raison, chacun gagne à cesser de tenir à ce qui ne lui convient pas ou ne le sert pas, ce qui identifie tout ce qui ne peut être amené sur les plans supérieurs ou en bloquerait l’accès.

       En fait, il appartient à chacun de considérer sa vie comme une expression privilégiée et nécessaire de la Vie totale et de se convaincre que la meilleure manière de ménager ses propres intérêts, c’est d’assumer ses responsabilités, d’assumer correctement son existence, en tenant compte de celle des autres.  Nul ne gagne de se lier de cœur aux valeurs futiles, éphémères, transitoires, périssables qui amènent à se faire l’esclave de la matière et à exercer sur autrui, par peur de perdre, des jeux de pouvoir.  Il importe que chacun agisse dans la imagesgratuité, sans autre récompense que celle de la rétribution naturelle, autant pour ses actes que pour ses services.  Surtout, il doit défendre son espace psychique et éviter d’envahir le territoire subtil des autres.

       Dans cette perspective, le développement amène à développer un état d’esprit dans lequel un être se sent bien dans sa peau, à l’aise, en sécurité, parce qu’il recourt aux choses pour ce qu’elles sont, des moyens de parvenir à une fin évolutive, mais en s’abstenant toujours d’y attacher son destin au point de souffrir de leur disparition éventuelle parce qu’il en aura rempli sa vacuité intérieure, au lieu de se remplir de lui-même dans la découverte de sa véritable réalité.

       Il faut comprendre qu’il n’est pas question de renoncer à ce qui fait la joie de vivre, de se soustraire au monde, de vivre dans l’isolement, de renoncer à ce qui a de la valeur.  Car, tant que l’être incarné vit dans la matière, il lui est loisible de rechercher tout ce qui enrichit son expérience.  Ainsi, il peut apprécier la santé, la richesse, la considération, les justes retours, sa carrière, son couple et sa famille, les valeurs sociales constructives, les sentiments humains, les menus plaisirs du quotidien, mais en évitant d’en dépendre et d’en faire le but de sa vie.  Un principe stipule : un peu de tout, mais sans abus.

       Pour tout dire, cela revient à appliquer le principe de la modération ou la règle du juste milieu qui appelle à refuser de s’identifier à son pouvoir, à ses possessions, à ses affections, à son environnement et le reste au point d’en faire la substance de ses pensées, la cible de ses ressentis, bref, un véritable moteur d’action.  Car, renoncer, n’est-ce pas une manière de faire de la place à la Lumière, à sa propre Lumière éternelle?  N’est-ce pas vider les outres de leur vieux vin pour les remplir de vin nouveau?  N’est-ce pas accepter de mourir au vieil homme pour que l’Homme cosmique apparaisse?  Qui y perd plutôt que d’y gagner, et à quel point?

       Renoncer, c’est quitter l’Illusion pour accéder au Réel, c’est lâcher l’ombre et saisir la proie, c’est mettre la charrue derrière les bœufs, c’est remettre son univers à l’endroit.  C’est relâcher l’effort conscient, qui impose lebras-montagne labeur, pour accéder à la Grâce de la Providence.  Du coup, c’est éliminer la confusion et la frustration dans l’acceptation d’abandonner sa destinée aux bons soins de son Centre divin, afin de grandir en confiance, en foi et en Essence.  C’est se détourner du point de vue de la conscience extériorisée pour accepter le point de vue intime de la Vie relativement à soi-même.

       De toute évidence, le fait d’abandonner la tension des désirs et de la volonté personnelle, dans leurs aspects excessifs, chimériques, captatifs.  Ce n’est qu’alors qu’un être entre vraiment en contact avec son Pouvoir vrai.  En effet, le détachement implique qu’un être cesse de dépendre uniquement de lui-même, à savoir, de sa présumée force personnelle et de la défendre avec vigueur, au point de s’épuiser et s’étioler, et qu’il se dégage de la nécessité de prendre autant de précautions qui n’arrivent à rien sauver.  Car la réalité, c’est que «sans Toi, je ne suis rien et ne peut rien».  En somme, c’est savoir demander au Pouvoir divin de rayonner par ses diverses dimensions, de la Monade à la réalité matérielle ou au monde visible.  C’est, dans le même mouvement, se détacher de l’ego ou du moi inférieur, dans le rejet de toute fausse alliance avec sa personnalité mortelle, afin de confirmer son adhésion à l’Alliance divine éternelle.

       Dans ce contexte, le vrai sens du sacrifice, ce n’est pas de se mortifier pour s’associer à la mission du grand sacrifié que fut Jésus ou, pour d’autres, pour mériter le Paradis, mais simplement renoncer à ce qui distrait du But véritable et qui obstrue sa voie, l’amène à prendre une mauvaise direction, celle de la poursuite de la densification, ce qui s’oppose à la Réalisation dans la Lumière spirituelle.  Qui veut s’élever très haut doit rompre les amarres et délester sa montgolfière.

    © 2013-15 Bertrand Duhaime (Douraganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.lavoie-voixdessages.com. Merci de visiter aussi : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.


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  • INTERPRÉTER L’AUTRE… UN ACTE TÉMÉRAIRE… MÊME UNE INJUSTICE!

       On définit diversement l’interprétation comme l’action d’expliquer ou de donner une signification claire à une chose obscure; ou comme la tentative qui cherche à rendre compréhensible, à traduire ou à donner un sens à une réalité; ou encore comme l’action de chercher à rendre compréhensible, à traduire, à donner un sens à un texte ou à un propos. L’interprétation a pour fonction d’élucider le sens d’un texte ou d’un acte.

       Pour tout dire, il y a interprétation à chaque fois qu’un sens n’est pas clair. En effet, la nécessité de l’interprétation tient à ce qu’il n’y a pas de saisie ou de réception immédiate du sens du fait qu’il ne va pas de soi. Il est rare que la signification d’un propos ou d’une conduite soit immédiatement perceptible. Par ailleurs le langage permet de dire autre chose et même, parfois, le contraire de ce qu’il dit en appinterprétation4arence.  Mais ce n’est pas une raison pour en venir à trahir celui qui a dit quelque chose, qui a écrit un texte ou qui a posé un acte.

       Celui qui interprète une réalité cherche à restituer fidèlement le sens de l’objet de son interprétation, sauf qu’il lui échappe toujours plus ou moins. De là le risque permanent de commettre une erreur d’interprétation, une mauvaise interprétation ou une interprétation abusive. Dans un contexte précis, qu’est-ce qui justifie telle interprétation plutôt que telle autre? Fondamentalement, qu’est-ce qu’un contresens ou un préjugé? Quels sont les critères de la bonne interprétation? Quant au but d’une interprétation, vise-t-il véritablement à accéder à l’évidence, à passer de l’implicite à l’explicite? Quelqu’un peut-il comprendre l’autre mieux et davantage que celui-ci peut se comprendre? Voilà autant de questions  qui confirment la difficulté d’accéder au sens réel d’un propos, d’un texte ou d’un geste à laquelle se heurte toute interprétation. Car, celui qui interprète risque de réduire un sens et de le fixer ou de l’arrêter bien qu’il ne corresponde nullement à la pensée ou à l’intention de son auteur.

       De toute évidence, il existe de nombreuses interprétations de la réalité entre lesquelles chacun peut choisir. Mais, alors, il importe qu’il reconnaisse que s’il interprète, c’est qu’il cherche à savoir, mais qu’il ne sait pas. De ce fait, il s’expose à émettre des hypothèses plus ou moins justes qu’il peut prendre pour la vérité. Croire n’est pas savoir puisque les croyances n’impliquent que peu de certitude.

       Un homme sérieux doit viser à connaître et à comprendre plutôt qu’à interpréter. Interpréter, cela revient à donner aux choses et aux événements le sens que l’on veut ou que l’on croit comprendre plutôt que leur sens réel, soit le sens qu’elles ont vraiment. Il y a toute la différence du monde entre comprendre et interpréter: on interprète en recourant à son imagination et à sa subjectivité, toujours arbitraires, alors qu’on comprend en approfondissant l’expérience vraie de façon objective et impartiale.

       On ne comprend bien que ce qu’on expérimente soi-même. Pour comprendre, donnons un exemple: on peut rencontrer une personne souffrante et se méprendre sur son état de santé si elle sait se contenir. Et même si elle verbalisait sa souffrance, on pourrait se méprendre sur le degré de sa souffrance du fait qu’on ne connaît pas son seuil de tolérance à la douleur, son degré de vitalité personnel, sa résistance physique, son émotivité. Si on comprend bien, la souffrance s’exprime à travers l’autre, non à travers soi, ce qui la rend difficile à évaluer.

       Le problème de l’’interprétation, c’est qu’elle peut mener à bien des égarements. Dans certains cas, elle a arbitrairement brisé des réputations, amené à de fausses accusations et rompu des relations. Car elle favorise la distorsion des idées et des faits, contribuant à lancer des rumeurs ou à cultiver des préjugés. Si on cesse de se duper, on acceptera que chacun entend ce qu’il veut bien entendre, fait dire ce qu’il veut bien entendre dire et voit ce qu’il veut bien voir. À l’extrême, ces procédés permettent d’échapper à ses responsabilités et de retarder sa prise de conscience.

       En réalité, l’être humain sait bien peu de choses, sur lui comme sur la vie, et il en sait encore moins sur les autres: il croit plutôt savoir, d’où il interprète. Il ne se sert que d’environ dix pour cent de ses potentialités et il n’est vraiment conscient que d’environ cinq pour cent de ce qui se passe en lui et à l’extérieur de lui. Cela est déjà significatif dans des expressions comme Mon Dieu! (comme si Dieu était sa propriété ou s’il y avait un Dieu pour chacun); Bon Dieu (comme s’il pouvait y en avoir un méchant ; Doux Jésus (comme si le Fils de Dieu n’était pas la douceur incarnée).

       L’être humain joue toujours sur les mots au lieu de chercher à comprendre la réalité qu’ils veulent circonscrire. Il emploie souvent des mots équivoques (à plusieurs sens), des mots mal définis (dont il n’a jamais cherché la signification profonde, claire, nette, précise). Prenons un exemple. On nous demande: «Comment va la santé?» On s’empresse de répondre: «Très bien!» Par là, on oublie une carie occasionnellement douloureuse, des maux de tête occasionnels, des phases de mauvaise digestion, des courbatures au moindre effort, une prédisposition à l’insomnie, etc. Si c’est cela la santé, pas étonnant qu’on ne puisse dépasser ces malaises et se rétablir dans la santé radieuse. Car on a beau proclamer une réalité daINTERPRÉTERns des mots positifs, c’est ce qui vibre le plus puissamment dans le conscient et l’inconscient d’un sujet qui lui revient comme démonstration ou manifestation. Par exemple, c’est ce qui fait que si on ne croit pas à la réalisation d’un fait dans sa vie, il ne peut pas s’y accomplir, quoi qu’on affirme et quoi qu’on fasse.

       Bien qu’on ne connaisse que par la surface, l’extérieur des choses, on dit savoir. Pourtant, savoir, c’est avoir expérimenté et senti, s’être fait un avec une chose, l’avoir étudiée sous tous ses angles, en dedans comme en dehors. Autrement dit, c’est être né avec elle. Le reste n’est qu’approximation. En cela, l’interprétation mène à l’à-peu-près, jamais plus loin, si, en l’occurrence, on n’est pas favorisé par un jet de dé avantageux.

       Pour conclure, on peut dire que l’interprétation n’est justifiable que si elle tente de rendre clair ce qui ne l’est pas en s’efforçant de rendre fidèlement un texte, un propos, une intention, un contexte et d’en transmettre la teneur sans modification. Ce qui n’est pas facile, car, dès que le mental ne sait pas, il commence à broder, donc à inventer, incapable de soutenir de ne pas savoir et de rester tranquille. Ce faisant, il devient souvent un ennemi pour soi et un traître pour autrui.  Dans les deux cas, on devient inutilement diviseur plutôt qu’unificateur.

    © 2012-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur : www.larchedegloire.com.  Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.


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  • TOUTE HABITUDE CREUSE DE PROFONDES ORNIÈRES ET ELLE FINIT PAR VIVRE EN AUTOMATE, AMÈNE À SE SCLÉROSER, À S’ÉTIOLER… 

     

    Effectivement, l’habitude est une disposition acquise par des actes répétés, une impulsion automatique à continuer ou à reproduire un acte, à partir d’un signal déclencheur, développée avec le temps par répétition.  Autrement dit, l’habitude devient une loi inconsciente du subconscient.  Cette loi fixe, enseignée par le conscient et acceptée par le subconscient, se répète aussi longtemps que la consciencanape-paresse-genece objective n’en décide pas autrement.  Dans ce processus, le subconscient en vient à préparer le terrain par prévenance en raison d’actes répétés.  La force et le mode de fonctionnement d’une habitude dépendent proportionnellement de la force et de l’impact de la volonté objective qui l’ont engendrée.

      En conséquence, en un sens, l’habitude constitue, par sa relation directe avec la mémoire, une sorte de volonté subconsciente ou une force du subconscient.  Wellington avait raison de dire: «On dit que l’habitude est une seconde nature; l’habitude est deux fois plus forte que la nature.»  Il entendait par là que, même si elle facilite parfois la vie, l’habitude ne se modifie pas facilement. Chassez le naturel et il revient au galop, rappelle le dicton.  Nombre d’habitudes favorisent une économie d’énergie.  Elles permettent de faire face à des situations inédites, de s’engager dans de nouvelles tâches et de satisfaire de nouveaux besoins, parce qu’on a moins à se soucier d’autres aspects de sa vie ou d’autres apprentissages.  Mais les habitudes, les routines et les coutumes font d’un être ce qu’il est et sera, alors que certaines sont fort préjudiciables.  Celles-là emprisonnent ou assoupissent la conscience et, par l’ennui de la monotonie, elles font vieillir de manière prématurée.

    Tous ont développé de bonnes et de mauvaises habitudes, sauf que les gens qui évoluent le mieux ne sont pas nécessairement les plus intelligents, les plus talentueux, les plus ingénieux, ni les plus forts. Ce sont plutôt ceux qui sont capables de convertir leurs mauvaises habitudes en des dispositions plus constructives et plus bénéfiques.  Voilà qui est simple à dire, mais si difficile à accomplir.

    Les habitudes maintiennent dans un certain bien-être car, mu par la loi du moindre effort, l’être humain aime à chercher son petit confort et à s’y maintenir, n’aimant pas être dérangé ou se remettre en question.  Mais nombre d’entre elles représentent des ornières qui entretiennent dans l’illusion et la médiocrité.  L’être humain n’aime pas trop explorer de nouvelles frontières quand elles l’appellent à se contenter du strict minimum qui l’empêche de s’encombrer et de faire rater son exploration.  Ainsi, les habitudes l’empêchent d’atteindre son plein épanouissement au rythme qu’il souhaiterait afin de se libérer une fois pour toutes de ce que, précisément, il déteste et qui le frustre le plus, les conditionnements, les limites, les carences.  Entravé par la loi de l’attraction, qui l’amène à résister à la vie, il lui est facile de se perdre dans la tentation de ménager ses aises et de toujours choisir le plus facile et le moins dérangeant.  Dans l’ordre évolutif, pour l’être peu motivé, l’idéal n’est-il pas de prendre le meilleur de tous les mondes et de laisser le pire aux autres?

    Et pour cause.  L’une des plus grandes difficultés de l’être humain, c’est de changer ses automatismes parce que, mû par la loi de l’inertie et de la moindre résistance, il s’oppose naturellement aux changements et il redoute la nouveauté.  Pour éviter de modifier leurs attitudes et leurs comportements, nombre de gens préfèrent accuser les autres de ce qui leur arrive ou projeter sur eux leurs torts.  Mais, puisque la source du problème, c’est presque toujours une mauvaise habitude qu’ils ne veulent pas changer, le problème reviendra sous une forme différente tant et aussi longtemps qu’ils ne se seront pas débarrassés de ces réflexes bien ancrées au plus profond d’eux-mêmes.

                    À vrai dire, la capacité personnelle de changer les automatismes nuisibles par des pratiques plus profitables influence directement le niveau de succès.  C’est pour cette raison qu’il faut trouver une manière de sortir de ses accoutumances dommageables en les remplaçant par des comportements plus adaptés ou adéquats, donc plus avantageux, qui permettront la réalisation d’un rêve ou d’un objectif qui tient à cœur.

    En conséquence, celui qui désire profondément changer une mauvaise habitude en une bonne doit tenir compte de deux facteurs :  il doit  désirer plus fortement obtenir les avantages à long terme d’une bonne habitude, nouvelle, que ceux à court terme de sa mauvaise habitude, elle, ancienne;  il doit s’appuyer sur un ou plusieurs éléments déclencheurs, par exemple un choc émotionnel ou rationnel assez puissant pour enclencher la démarche de l’intégration de cette habitude et la maintenir jusqu’à ce qu’elle soit assimilée.  Dans ce dernier cas, pour ainsi dire, il doit se faire des peurs.

    Ces facteurs sont essentiels dans le choix de développer de bonnes habitudes.  Mais surtout, la maîtrise de nouvelles dispositions permettra d’obtenir ce qu’on désire à un niveau ou à un autre.  Alors, celui qui n’est pas satisfait de ce qu’il vit, possède ou lui arrive devrait prendre le temps de réfléchir et de prendre tous les moyens de passer à l’action.  Car il est un fait d’évidence que, s’il continue de s’y prendre toujours de la même manière, il obtiendra toujours les mêmes résultats.  Autrement dit, si on continue de faire ce qu’on a toujours fait, on obtiendra ce qu’on a toujours obtenu.  Les mauvaises habitudes conduisent à des résultats désolants, les bonnes, à des résultats enthousiasmants.  Mieux, les bonnes habitudes déterminent la qualité de sa vie.  À chacun de choisir le genre de vie qu’il veut vivre!

    Il suffit de persister dans un nouveau comportement pour qu’il devienne une habitude.  Et on estime qu’il faut répéter un acte de vingt à trente fois pour qu’il devienne une nouvelle habitude.  Certains préfèrent parler de vingt et un jours.  On peut douter de ces brefs délais, vu la force des habitudes anciennes, mais on peut croire que, dans un mois ou deux, on y parvient.

    Les bonnes habitudes fournissent un raccourci vers le succès à tous égards.  Un bon moyen de réussir à changer ses mauvaises habitudes, c’est d’en faire la liste et de voir à les enrayer une à une de sa vie.  En outre, on commence par développer les habitudes les plus faciles à acquérir pour renforcer sa confiance par le contentement qu’on en éprouhabitudes12ve.  Il faut savoir que tout changement trop radical empêche de s’adapter à une nouvelle situation.  Pour cette raison, il faut savoir s’y prendre mollo sans devenir complaisant avec soi.  Alors, on peut constater que son comportement change et on peut voir que ses résultats généraux s’améliorent.  Un autre petit truc consiste à étudier les habitudes de ceux qui ont réussi pour les adopter.

    On ne peut parler des habitudes sans parler de la routine puisque celle-ci représente l’habitude de toujours faire une chose de la même manière.  La routine induit engendre la monotonie qui, à son tour, engendre la monotonie.  Cette seule boutade d’E. de Girardin résume tout un chapitre : «Tout le monde parle de progrès et personne ne sort de la routine.»  Progrès et routine font mauvais ménage!

    Chacun aime ses habitudes parce, par ses aspects mécaniques et les résultats prévisibles, elles sécurisent et semblent lui faciliter la vie.  Pourtant, elles amènent à tourner en rond et à stagner.  Elles n’apprennent plus rien.  Comme, à proprement parler, rien ne peut stagner, en s’incrustant dans ses habitudes, on devient, sans s’en rendre compte, purement régressif.

    Ne serait-il pas merveilleux si on prenait l’habitude de changer d’habitudes pour sortir de la routine, s’ouvrir au changement et à la nouveauté?  Vive le changement!  Vive la nouveauté!  Ils peuvent troubler, inquiéter, déranger, perturber, mais, au moins, ils apprennent quelque chose, ils ouvrent l’esprit, ils aident à rajeunir de caractère.

     

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  • LE PHARE DE LUMIÈRE DOIT ABANDONNER SES CRITÈRES MORAUX

     

       Abandonner ses critères moraux ne signifie pas renoncer à tout système de valeur, mais cesser de juger, car celui qui juge le fait toujours à partir de sa perception du bien et du mal, du vrai et du faux, du beau et du laid, du juste et de l’injuste, du bon et du mauvais, ce qui le maintient dans la dualité et l’opacité.

       Aussi, curieusement, pour votre salut, nous vous invitons à abandonner tout sens moral.  Nous ne vous invitons pas à devenir immoraux, mais amoraux.  La morale religieuse représente strictement une affaire de traditions, de coutumes, d’habitudes, de milieu.  Elle fige dans le temps ce qui ne peut plus se transformer,  s’adapter à son époque.  Surtout, moraleelle cantonne dans le dilemme de faire le bien pour éviter le mal, dans des prescriptions sévères et étroites, ce qui, maintenant dans la dualité, emprisonne dans la densité.  Or comme le règne de la densité achève, sur la planète Terre, par la dissolution accélérée de la troisième dimension ou le déchirement du voile d’Illusion, certains s’exposent à se retrouver bientôt dans de beaux draps.

       Comme Jésus, le dernier Grand Maître d’une Ère zodiacale, celle des Poissons, l’a si bien enseigné, en disant qu’il pouvait résumer tous les écrits anciens par un seul mot, celui d’amour, chacun devrait substituer à la morale l’expression de l’Amour pur.  Ce sont les règles sociales, religieuses, politiques d’un milieu et d’une époque qui ont engendré les prescriptions morales, avec les rituels et les dogmes, plus qu’un fondateur de religion.  On observera que, même chez les Chrétiens, dans leurs interprétations erronées, les disciples de Jésus et, particulièrement, Paul de Tarse, se sont montrés plus sévères dans leurs écrits que leur propre Maître spirituel.   Les vrais Maîtres spirituels ne se seraient jamais permis d’émettre autant d’entraves à la liberté individuelle et collective figées dans le temps.

       La morale découle de la propriété de la raison à répéter, ce qui a été localement repris de génération en génération.  Par leurs prescriptions rigides, inflexibles, des inventions pures, des sectes religieuses — toute religion représentant une secte du fait qu’aucune ne reçoit l’assentiment universel – ont établi leur empire sur les esprits de races entières.  Pourtant, le sens commun autant que la sagesse le dit, le seul critère de morale, c’est la conscience individuelle, animée par le Centre divin.  Dans ce contexte, la règle de vie devient la suivante : si  un acte (action, pensée, parole ou ressenti) a pour effet de retarder un être incarné sur la Voie du développement spirituel, d’entraver autrui, de lui nuire, de limiter sa liberté, d’attenter à sa vie ou de la réduire, alors il doit s’abstenir de le poser.  S’il est besoin d’un critère moral, c’est le seul qui peut tenir.

       La morale se superpose inutilement à la Loi divine qui, par ses principes, régit la vie de tous les êtres et de toutes les créatures.  La Providence, souvent appelée Justice immanente ou Approvisionnement universel, sait comment régir le Cosmos qu’elle a engendré.  Et, par l’intuition, elle sait fort bien faire saisir que, pour maintenir l’Unité, chaque être doit se considérer comme une partie vivante de la Vie infinie, solidaire des autres, d’où il doit exprimer l’Amour pur à chaque instant de sa vie.  La morale est une entrave à la liberté parce qu’elle a amené des êtres humains, peccables, à une époque moins évoluée ou éclairée, a fixer pour toujours, dans des codes de devoirs et d’interdits, ce qu’il faut faire et éviter, sous le fallacieux prétexte qu’ils étaient inspirés de Dieu.

       L’Absolu ne s’est jamais vraiment retiré du monde, il n’a que regagné ses coulisses, pour un court temps.  Ayant repris officiellement ses attributions, il peut à tout moment parler à chacun au plus profond de son cœur pour éclaire sa conduite.  Ne connaissant pas de limites ni d’entraves, il n’a pas besoin d’intermédiaires pour y arriver.  Nul être n’est divinement autorisé à interpréter le sens de la vie au nom d’un autre jusqu’au point de lui dicter sa conduite.

     

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  • LE PHARE DE LUMIÈRE DOIT ABANDONNER SES CRITÈRES MORAUX

     

       Abandonner ses critères moraux ne signifie pas renoncer à tout système de valeur, mais cesser de juger, car celui qui juge le fait toujours à partir de sa perception du bien et du mal, du vrai et du faux, du beau et du laid, du juste et de l’injuste, du bon et du mauvais, ce qui le maintient dans la dualité et l’opacité.

       Aussi, curieusement, pour votre salut, nous vous invitons à abandonner tout sens moral.  Nous ne vous invitons pas à devenir immoraux, mais amoraux.  La morale religieuse représente strictement une affaire de traditions, de coutumes, d’habitudes, de milieu.  Elle fige dans le temps ce qui ne peut plus se transformer,  s’adapter à son époque.  Surtout, moraleelle cantonne dans le dilemme de faire le bien pour éviter le mal, dans des prescriptions sévères et étroites, ce qui, maintenant dans la dualité, emprisonne dans la densité.  Or comme le règne de la densité achève, sur la planète Terre, par la dissolution accélérée de la troisième dimension ou le déchirement du voile d’Illusion, certains s’exposent à se retrouver bientôt dans de beaux draps.

       Comme Jésus, le dernier Grand Maître d’une Ère zodiacale, celle des Poissons, l’a si bien enseigné, en disant qu’il pouvait résumer tous les écrits anciens par un seul mot, celui d’amour, chacun devrait substituer à la morale l’expression de l’Amour pur.  Ce sont les règles sociales, religieuses, politiques d’un milieu et d’une époque qui ont engendré les prescriptions morales, avec les rituels et les dogmes, plus qu’un fondateur de religion.  On observera que, même chez les Chrétiens, dans leurs interprétations erronées, les disciples de Jésus et, particulièrement, Paul de Tarse, se sont montrés plus sévères dans leurs écrits que leur propre Maître spirituel.   Les vrais Maîtres spirituels ne se seraient jamais permis d’émettre autant d’entraves à la liberté individuelle et collective figées dans le temps.

       La morale découle de la propriété de la raison à répéter, ce qui a été localement repris de génération en génération.  Par leurs prescriptions rigides, inflexibles, des inventions pures, des sectes religieuses — toute religion représentant une secte du fait qu’aucune ne reçoit l’assentiment universel – ont établi leur empire sur les esprits de races entières.  Pourtant, le sens commun autant que la sagesse le dit, le seul critère de morale, c’est la conscience individuelle, animée par le Centre divin.  Dans ce contexte, la règle de vie devient la suivante : si  un acte (action, pensée, parole ou ressenti) a pour effet de retarder un être incarné sur la Voie du développement spirituel, d’entraver autrui, de lui nuire, de limiter sa liberté, d’attenter à sa vie ou de la réduire, alors il doit s’abstenir de le poser.  S’il est besoin d’un critère moral, c’est le seul qui peut tenir.

       La morale se superpose inutilement à la Loi divine qui, par ses principes, régit la vie de tous les êtres et de toutes les créatures.  La Providence, souvent appelée Justice immanente ou Approvisionnement universel, sait comment régir le Cosmos qu’elle a engendré.  Et, par l’intuition, elle sait fort bien faire saisir que, pour maintenir l’Unité, chaque être doit se considérer comme une partie vivante de la Vie infinie, solidaire des autres, d’où il doit exprimer l’Amour pur à chaque instant de sa vie.  La morale est une entrave à la liberté parce qu’elle a amené des êtres humains, peccables, à une époque moins évoluée ou éclairée, a fixer pour toujours, dans des codes de devoirs et d’interdits, ce qu’il faut faire et éviter, sous le fallacieux prétexte qu’ils étaient inspirés de Dieu.

       L’Absolu ne s’est jamais vraiment retiré du monde, il n’a que regagné ses coulisses, pour un court temps.  Ayant repris officiellement ses attributions, il peut à tout moment parler à chacun au plus profond de son cœur pour éclaire sa conduite.  Ne connaissant pas de limites ni d’entraves, il n’a pas besoin d’intermédiaires pour y arriver.  Nul être n’est divinement autorisé à interpréter le sens de la vie au nom d’un autre jusqu’au point de lui dicter sa conduite.

     

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