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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 18:13
LES CROYANCES NE SONT PAS DES CERTITUDES D’EXPÉRIENCE, CE QUI LES REND DANGEREUSES…
La croyance, c’est ce qu’un être accepte sans vérification parce que cela fait son affaire, parce que tout le monde autour de lui le répète comme une vérité, parce qu’un être qui a de l’ascendant sur lui le lui présente comme un fait. Dans l’ordre politique autant que dans l’ordre religieux, on constate à quoi cela mène, soit à l’opposition et à la confrontation, même à la violence des sectaires ou au zèle des illuminés. Plusieurs personnes ont beau regarder la même chose ou vers un même point, chacun y voit quelque chose de différent selon les interprétations de son point de vue, de sa formation, de ses préjugés, de ses prérequis mentaux, sentimentaux, émotionnels, viscéraux. Toute croyance limite car elle contient sa part d’illusion, par une difficulté à dépasser les apparences, à déchirer le voile des préférences et des préjugés.
Les croyances représentent un assentiment tacite qui repose sur un espoir ou une hypothèse sans fondement, mais qui est véhiculé dans le grand public ou dans certains milieux plus étroits. Ils témoignent le plus souvent d’une volonté faible, d’un préjugé tenace, d’un sentiment d’appartenance, d’une préférence marquée plus que d’une conviction profonde. Par définition, la croyance ne repose sur aucune certitude, mais sur un entêtement inconscient, l’ignorance crasse, le manque de culture ou une habitude erratique, du fait qu’elle n’a pas été vérifiée dans l’expérience même de celui qui la professe. Croire sans voir peut parfois comporter bien des dangers. En tout cas, c’est une façon bien curieuse d’intégrer la maxime qui invite à agir avec la sagesse du serpent et la prudence de la colombe. Il convient de vérifier tout ce qu’on apprend, sans quoi on entretient stérilement son ignorance.
À la v
érité, chacun ressent davantage ses croyances qu’il n’y croit. Ce qu’un être ne maîtrise pas parfaitement peut éveiller la crainte. Il devrait raisonner ses croyances et les passer au crible de son intuition pour modifier son expérience. Car ce qu’il accepte de croire, il en fait nécessairement un savoir, sans quoi il serait aberrant de continuer d’y croire. Enfant, chacun a hérité de son milieu nombre d’idées, de notions, une conception générale de la vie, une vision générale du monde. Dans la majorité des cas, cette transmission d’idées et de sentiments s’est produite de façon insidieuse, peu explicite et attentive, sans qu’un sujet reçoive trop d’explications sur l’authenticité de leurs fondements. Voilà comment tous conservent de certains aspects du monde et des faits une idée bien candide, naïve, irréaliste, le résultat d’un amalgame d’idées infantiles. Chacun a été dressé à saisir les réalités d’une façon particulière, d’où il les interprète difficilement uniquement à partir de ses données d’adulte.Dans son enfance, un être ne pensait même pas à mettre en doute les affirmations mécaniques des adultes, souvent péremptoires, impérieuses, autoritaires, peu nuancées, d’où il pensait encore moins d’en vérifier la validité ou la vérité. Il croyait spontanément ce qu’il entendait puisqu’il faisait confiance, loin de se douter qu’il pouvait être trompé, surtout par des êtres chers. Dans un monde idéal, une telle attitude peut apporter des dividendes bénéfiques, mais dans un monde déséquilibré, facilement porté à la névrose, chacun gagne à se méfier de ce qu’il entend dire et répéter.
A la maturité, trop peu de gens ont pas pensé à remettre en question nombre des affirmations acceptées inconsciemment dans un lointain passé, ce qui les amène parfois à proférer des énormités ou des débilités, pour le moins étranges dans la bouche d’un adulte sensé, supposément renseigné, généralement très au fait de l’actualité et des dernières découvertes. Aussi, lorsque quelqu’un les reformule en public, sans prendre le temps de réfléchir, il paie généralement par une blessure d’amour-propre, ce qu’il n’a pas confirmé par paresse ou par manque d’intérêt et qu’il laisse sortir par audace ou dans la spontanéité du moment. Qui en sait plus long que lui s’empresse de souligner sa bêtise, la tournant au ridicule, ce qui augmente généralement sa courte honte et sa confusion. Il a beau essayer de se racheter ou de s’expliquer, rien n’y fait. Car il se peut que Gros Jean ait essayé d’en remontrer à son curé. Chacun aime tellement signaler sa science et sa compétence, se prononcer sur tout, d’où, parlant trop vite, certains sont parfois ramenés brusquement à la réalité de leurs limites, appelé à se faire plus modeste et circonspect.
La vie de tout un chacun s’appuie souvent sur une foule d’inepties et d’inadéquations. Et cet être se surprend ensuite de vivre dans l’illusion, voire dans la confusion. Ce qu’une personne croit au sujet des choses et du monde reflète ce qu’elle est elle-même, à moins qu’elle aime parler à tort ou à travers ou tente d’éprouver ses interlocuteurs. Ses croyances agissent comme un filtre qui limite le niveau de perception qu’elle a d’elle-même et du monde qui l’entoure. Voilà pourquoi toute croyance doit être transformée en certitude, car elle reste bien menaçante pour sa réputation et insécurisante en regard de son destin. Celui qui dit vraiment connaître ne doit pas se limiter à croire quelque chose, ce qui peut conduire à des choix préjudiciables, mais tourner en savoir ce qui s’accepte sans trop de vérification.
À bien y penser, il est trop facile d’adopter une croyance, cela est à la portée de tout le monde, mais cela ne fera pas nécessairement son profit. La croyance n’est jamais qu’un emprunt qu’un être fait aux autres sans le passer au crible de son discernement ou d’une compétence avérée. Quant à la connaissance, puisqu’elle se fonde par définition sur une confirmation d’expérience, elle contient l’idée de certitude pour avoir puisé, d’une façon ou d’une autre, dans ses ressources intérieures. Ceci ne signifie pas qu’il ne faille jamais accepter de croyances, du moins temporairement. Chacun véhicule ses propres croyances, et peu de gens échappent à la règle. Sauf qu’il faut prendre ces croyances pour ce qu’elles sont : des hypothèses plausibles, mais des hypothèses à confirmer.
Certains actes de foi se présentent comme rationnels. Par exemple, c’est le cas dans le fait de croire qu’un pont supportera sa voiture au moment de l’emprunter pour traverser une rivière, puisqu’il a été précisément construit de façon solide pour servir à cette fin. Mais il existe des croyances plus troublantes parce qu’elles peuvent représenter un genre de défi lancé à l’aveuglette. Par exemple, on pense ici à ces croyances à partir desquelles on se prépare à faire un choix capital, par rapport à son destin, et qui laissent une moindre marge de manœuvre. Comme on dit, la vérité de l’un ne convient pas toujours à l’autre. Par exemple, la majorité des gens aiment le miel qui fournit beaucoup d’énergie sous forme d’un sucre plus naturel et plus digeste que la saccharine. Pourtant, le miel devient un produit fort dangereux pour celui qui est allergique au pollen d’abeille.
Dans certains cas, si l’être humain ne pouvait vivre d’espoir, il stagnerait, puis il régresserait rapidement, incapable de faire le moindre choix. Qu’arriverait-il s’il devait toujours mener un examen préalable de ce qui lui est transmis avant de s’en servir? Il devrait constamment retarder ses décisions à défaut d’en avoir déterminé par lui-même la pertinence et la validité. Ainsi, il tournerait en rond, autour de lui-même, toujours occupé à supputer les faits et à spéculer sur leur portée. Mais l’espoir, tout motivant qu’il soit, ne doit pas amener à nier la prudence et la circonspection.
En d’autres termes, il y a des croyances raisonnablement acceptables qui fournissent des raccourcis d’expérience, favorisant son évolution, mais il y a des croyances déraisonnables qui prolongent une expérience, parce qu’il faut prendre le temps de les vérifier, mais qui écartent de grands dangers. Ceci est particulièrement pertinent pour ce qui concerne ses croyances spirituelles et philosophiques. Les religions ont fourni des réponses toutes faites, fort dogmatiques, mais d’origine très ancienne, comme pistes de réflexion ou comme prescriptions, pour les questions existentielles que se pose l’être humain, reléguant tout ce à quoi elles ne pouvaient répondre dans l’incompréhensibilité du mystère.
Mais, de nos jours, un être ouvert doit penser à se demander s’il est possible que Dieu L’ait créé conscient et intelligent pour lui faire autant de mystères? Celui qui accepte un credo religieux sans discussion doit savoir qu’il achète une croyance, pas forcément une certitude. Est-il si sécuritaire qu’il le pense de s’en servir comme fondement de sa spiritualité, qui implique tout de même son destin éternel, à ce qu’en disent les ministres du culte?
En adoptant trop facilement les opinions des autres, fussent-elles religieuses, et surtout si elles sont religieuses, un être ne s’expose-t-il pas à jouer le crédule qui établit une grande limite à son avancement? En adoptant des principes philosophiques sans discernement, il risque d’entraver son évolution. Mais il y a des gens capables de cultiver l’illusion du bonheur au lieu de chercher à faire leur bonheur à leur manière, ce qui relève de la faiblesse d’esprit!
Aujourd’hui encore, des millions de gens ont souscrit à un système de croyances qui entrave l’évolution de l’Humanité, sans se poser la moindre question. N’est-ce pas se laisser laver le cerveau ou laisser d’autres décider à sa place? Par exemple, comment un être sensé peut-il croire qu’il existe un Ciel, un purgatoire et un enfer, si Dieu est Amour? Comment peut-il croire posséder un corps qui retournera à la poussière pour ressusciter un jour? Comment pourrait-il penser qu’il ne peut se sauver que par une décision arbitraire de l’Éternel? Mais, à une autre époque, les autorités religieuses obligeaient bien leurs ouailles à croire que la Terre était plate et que le soleil tournait autour d’elle, alors de telles prescriptions peuvent se comprendre.
Il n’en reste pas moins que la plus grande preuve d’intelligence, sans sombrer dans le scepticisme, consiste à avoir recours au doute rationnel pour se prémunir contre les impostures. Il est plus facile de croire sans voir que de vérifier ses croyances par le biais de l’expérience personnelle. Peut-être certains sont-ils bien paresseux, naïfs ou apathiques? Mais il n’est pas mieux d’entretenir le doute systématique qui maintient dans l’indécision et la tergiversation. Il est trop facile de feindre mettre tout en doute pour s’éviter la nécessité de vérifier des faits dans le concret! Nul ne peut indéfiniment écarter le risque calculé d’explorer une réalité qui reste présentement mystérieuse dans sa vie. S’il plonge dans le mystère, ce qui importe, c’est d’éviter de se précipiter, de témoigner d’audace, mais jamais de témérité, sous prétexte qu’il espère avoir trouvé un raccourci évolutif.
Quelqu’un a dit : «On évolue en changeant ses croyances en certitudes par l’expérience personnelle. Et on cesse d’être mis à l’épreuve le jour où on abandonne enfin toutes ses croyances. Les croyances sont des béquilles dont on peut un jour se passer. Il faut savoir faire le saut dans l’inconnu sans filet. Les croyances limitent sa liberté. Il faut devenir un laboratoire vivant, non en croyant les choses, mais en les vivant.»
Chacun croit connaître le chemin qui mène au vrai bonheur, ce qui l’amène à tenter de le montrer aux autres, voire de le leur imposer. Pourtant, d’après leur conduite, peu d’êtres humains, surtout de la classe religieuse, semblent l’avoir vraiment trouvé.
© 2009-2016, Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Publié sur : www.larchedegloire.com. Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 18:10
SAVOIR DONNER ET RECEVOIR, UNE APPLICATION DE LA LOI D’ÉCHANGE, UN ART SACRÉ…
Un bouddhiste, Chögyan Trungpa, enseigne: «Il faudrait envisager le donner-et-recevoir comme un échange naturel, quelque chose qui se produit tout simplement.»
Pour les plus âgés, encore aujourd’hui, pour les Chrétiens, c’est depuis leur plus tendre enfance qu’ils entendent parler de la valeur du don. Pour eux, savoir donner et recevoir, cela fait naturellement partie du partage et de l’échange, tel que le stipule la Loi cosmique. Ainsi, pour la plupart, ils ont appris à donner assez spontanément, sans attente, sans compter, sans espoir de retour comme l’une des conditions de plaire à Dieu et de mériter leur salut, ce qui en fait des victimes facilement exploitables par les jeunes. Ils devaient s’astreindre à donner à autrui, à échanger avec eux, à partager le meilleur de leur être, de leur temps et de leur avoir, à les aider quand ils étaient dans le besoin, même si cela ne leur convenait pas toujours ou s’ils n’en avaient pas le goût, s’imposant de se rendre disponibles, au détriment de leurs propres nécessités, par exemple lors de corvées d’entraide auprès de nécessiteux, après une catastrophe ou un cataclysme. Il leur fallait simplement donner comme témoignage d’amour ou de charité, de civisme, de solidarité, de fraternité, d’humanité, parce que, disait-on, il n’y avait rien de plus noble que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Mais les formateurs de l’époque ont bien peu parlé de la nécessité de savoir recevoir. Ils ont négligé d’expliquer qu’avant de donner, il faut avoir appris à recevoir. Car qui peut avoir sans avoir accepté de recevoir?
N’est-il pas étrange que ces gens, pourtant intelligents, aient appliqué la loi du don et du redon en insistant sur le don, mais en oubliant l’aspect du redon? Ainsi, ils ont imprégné la conscience de ceux qu’ils ont formés du principe du don, du partage et de l’aide à autrui, mais ils ont oublié l’aspect du rechargement, qui passe par le savoir recevoir dans le même amour, la même simplicité et la même dignité qu’il faut savoir donner.
Pourtant, celui qui donne, donne et donne encore, veillant à ne se recharger par lui-même, sous prétexte qu’il ne doit accepter de recevoir qu’en cas de dernière nécessité ou qu’il ne veut rien devoir aux autres, repousse la réalisation de ce qu’il désire ou de ce à quoi il aspire. L’échange à sens unique épuise et dévitalise, confinant à l’inanition… et à une disparition prématurée. Qui refuse ou néglige de recevoir dans le même état d’esprit qu’il sait donner se refuse le droit à la croissance, à l’expansion, à la prospérité, à la plénitude, d’où il ne peut que se flétrir et régresser.
En fait, c’est une manière de priver un auxiliaire d’incarnation du privilège de jouer son rôle fonctionnel d’instrument ou de véhicule de l’Approvisionnement divin, ce qui l’amène à s’écarter pour aller accomplir ailleurs sa mission, sans avoir pu s’identifier. Car, par contrat antérieur à l’incarnation, tout être incarné s’est fait accompagner d’auxiliaires lui permettant, s’il en maintient le choix, autant de développer ses compétences, d’affiner ses connaissances ou de démontrer les forces qu’il s’est découvertes, que d’accepter que d’autres suppléent aux carences qu’il porte dans d’autres domaines, puisqu’il ne peut tout apprendre et découvrir en une seule vie.
Il est certain que, pour éviter que l’eau d’une citerne, symbole ici de l’énergie omniprésente, stagne et se corrompe, il faut qu’elle circule constamment. Mais le fait de circuler constamment implique autant un dispositif d’évacuation qu’un autre d’alimentation. Car nulle citerne ne peut donner ce qu’elle ne contient pas ou ne contient plus : nulle citerne vide ne peut assurer la survie d’un assoiffé, encore moins d’un grand déshydraté. De même, tout appareil électrique fonctionnel comporte un dispositif d’entrée de l’énergie et un autre de sortie.
Dans toute communication, qu’elle soit de l’ordre de la conversation ou d’un autre ordre d’échange et partage, il faut deux pôles : un pôle émetteur et un pôle récepteur d’égale valeur. Dans l’ordre de la semence et de la moisson, un riche ne pourrait apprendre la nécessité et la grandeur de donner généreusement dans l’amour inconditionnel et impersonnel, sans jugement ni attente, s’il n’existait pas de pauvres. Il est aussi difficile de maîtriser la technique du véritable don amoureux que celle de la réception amoureuse. Après des années d’études, un médecin ne parviendrait pas à parfaire sa compétence sans l’existence des patients ou clients que sont les malades. Le diplôme d’enseignement d’un professeur ne servirait à rien, ne pouvant même pas lui servir de gagne-pain, s’il ne trouvait une institution lui permettant d’instruire d’éduquer des étudiants. De même, les parents qui ne peuvent procréer des enfants ou en adopter ne peuvent pas découvrir et comprendre grand-chose de ce rôle traditionnel de l’éducation, à part ce qu’ils peuvent saisir par l’observation de l’expérience d’autrui. Qui veut se divertir ou s’exercer au jeu du lancement d’une balle doit autant accepter de la lancer que de la saisir au vol, quand un partenaire de jeu la lui relance.
Celui qui dirige trop son énergie sur lui-même, ne sachant que prendre et accumuler, devient une citerne qui s’expose à exploser. Celui qui oriente trop son énergie vers les autres, ne sachant que remettre et donner, devient une citerne qui s’expose à imploser. Toute citerne doit rester ouverte à son niveau supérieur, comme à niveau inférieur, ce qui assure la libre circulation de ce qui y entre. Pour assurer que le niveau de l’eau y reste stable ou y augmente, il faut que le débit reste le même à l’entrée qu’à la sortie ou qu’il augmente à l’entrée.
Du reste, dans l’ordre du partage et de l’échange, un être ne doit partager que ses surplus, puisque la plus large part de ce qu’il s’attire doit servir à combler ses propres besoins, à lui assurer le nécessaire (qui est de l’ordre de la survie, même de la vie dans le bien-être) et l’essentiel (qui est de l’ordre de l’accomplissement personnel ou de l’évolution individuelle). Les vases communicants qui partagent par le bas amènent deux vases à s’équilibrer au point d’équilibre de ce que contiennent l’un et l’autre vases : la plupart du temps, l’un y perd beaucoup tandis que l’autre y gagne d’autant. Ceux qui partagent par le haut assurent que le vase le plus plein ne déverse dans l’autre que ce qui fait part de ses surplus, sans soustraire de la part qui assure sa propre efficacité et qui comble les besoins de sa propre vie : l’un partage, comblant une part de la vacuité de l’autre, mais sans s’appauvrir et sans s’exposer au danger de régresser, tandis que l’autre s’en trouve grandi ou enrichi.
Qui sait observer la Nature avec attention en tire toujours de salutaires leçons puisque tout se passe en haut comme en bas, mais de façon inversée. De même au Ciel, de même sur Terre, dans un Jeu amoureux éternel de réflexion du Sujet divin à son Objet, de son Image (sa Réalité) à sa Ressemblance (son Reflet ou sa Projection). Qu’une citerne reçoive trop par rapport à ce qu’elle émet ou qu’elle émette trop par rapport à ce qui l’alimente, il s’établit un déséquilibre inquiétant. Il en va ainsi de la vie que celui qui va faire ses courses ou ses emplettes gagne à apporter ses propres sacs lui permettant le transfert des denrées ou des biens d’un endroit à un autre. De même, celui qui veut recevoir doit préparer des paniers pour accueillir ce qu’il désire. Mais, dans toute transaction, comme dans tout achat, il devra offrir sa quote-part qui lui permet que l’échange se produise. Et il ne gagnerait rien à acheter des produits sans les rapporter à la maison, car ils ne les auraient pas au moment où il en aurait besoin.
Dans un univers où le Grand Approvisionneur cosmique, qui n’est nul autre que la Providence divine, s’exprime dans l’Unité, chacune des étincelles du Grand Tout doit être prête à recevoir les dons de la vie, comme à les partager avec ses semblables, voire avec toutes les créatures. L’acte de recevoir est aussi sacré et indispensable que celui de recevoir, et inversement. Tout ce qu’un
être se voit proposer représente, en quelque sorte, un présent d’amour divin à travers l’un de ses instruments incarnés. À lui de déterminer s’il en a besoin ou pas, s’il lui convient ou pas, s’il capte la leçon qu’il peut en tirer.Par sa loi de Causalité (action et réaction ou cause à effet), l’Univers ne comble que ceux qui savent trouver l’équilibre entre l’accueil et le don, s’ouvrant ensuite à l’accueil du retour tout en veillant immédiatement à la part de redon (environ dix pour cent de ce qui est reçu). Donner et recevoir font partie du même processus de partage et d’échange, sauf que l’acte de recevoir doit précéder celui de donner. N’est-ce pas le message que lance l’enfant nouveau-né, dans son dénuement et sa dépendance jusqu’à sa maturité?
Du reste, c’est même un service cosmique à rendre à ses compagnons d’incarnation que d’accepter de prendre ce qu’ils proposent d’offrir, si cela est d’une quelconque utilité ou d’un quelconque bénéfice. Il s’agit de recevoir, de bénir amoureusement, de partager et de rester ouvert à une plus grande abondance. C’est ainsi qu’un être apprend, en s’efforçant de lui ressembler, à devenir opulent comme son Créateur qui, à titre de Source de toute richesse, est d’une abondance infinie. Il suffit, même quand on a beaucoup, de continuer d’accueillir, de rester détaché de ce qu’on reçoit, de savoir remercier sincèrement pour ce qu’on est et pour ce qu’on possède déjà.
Nul être ne recevra jamais ce qu’il désire ou ce à quoi il aspire s’il ne s’ouvre pas à recevoir autant qu’il donne. Qui ne sait pas recevoir ne peut pas voir sa situation changer pour le mieux, attirer ce qu’il désire dans sa direction, car il exprime alors tacitement, en repoussant ce qui lui revient, le fait qu’il n’est pas digne de croître et de prospérer, qu’il ne mérite pas qu’il en soit ainsi pour lui. Il en est de même lorsqu’il économise inutilement : il proclame qu’il n’a pas droit à ce qui est cher, coûteux, onéreux ou qu’il n’est pas digne de se procurer une réalité au prix demandé. Il s’évalue à rabais, payant, par un retour de plus grande pénurie, le prix de sa piètre évaluation.
Car il appartient à chacun de s’évaluer dans l’accomplissement de ses œuvres, pas à Dieu. Ce qui fait la différence entre un riche et un pauvre, c’est que le riche sait se donner, se permet de dépenser sans compter, dénué de toute peur du manque, alors que le pauvre se croit emprisonné dans son rôle misérable pour la vie. De par l’arbitraire du destin, il se croit né pour un petit pain, il se fait valet au pays des rois. Pourtant, celui qui se réduit, jusqu’à se faire tapis, n’a pas à se surprendre qu’on s’essuie les pieds sur lui.
Comme je l’ai appris dans ma propre expérience, celui qui donne trop se dévitalise et s’appauvrit et il s’expose à l’ingratitude des autres au point, après trop de blessures apparemment injustes, de devoir s’isoler un jour dans une solitude amère. Les autres prennent trop rapidement pour un dû ce qui représente une offre gracieuse et un surplus dans leur vie, mais qui est fourni ou présenté régulièrement. Il est peu apprécié, dans son être et dans ses créations, parce qu’il s’évalue à rabais, s’installant dans un certain état d’infériorité, même si son motif secret consiste, dans sa dépendance affective, à acheter l’amour d’autrui. Nul n’accorde une grande valeur à ce qu’il réussit à se procurer à vil prix. Mais, dans un juste retour, c’est se faire bien payer pour son incompréhension de la dynamique de la vie.
En revanche, celui qui ne donne pas assez, s’attire la suspicion sur ses intentions. Considéré comme un égoïste, un exploiteur, un pilleur, un prédateur, il est repoussé, isolé. Souvent, dans sa possessivité et son accaparement, c’est lui qui, comme un misanthrope, choisit de s’écarter des autres par peur de se faire prendre injustement. Il s’assèche, il se crispe comme un rapace, il devient suspicieux, sévère et hargneux, très diviseur. Il voit un ennemi potentiel dans tout être qui l’approche. Pourtant, curieusement, c’est souvent l’être le plus généreux qui est le plus suspecté d’exploiter les autres. Mais cela, c’est une autre histoire…
N’est-il pas étonnant que des gens dépensent autant en achats superflus, vains et inutiles, qui ne servent qu’à masquer les apparences, à perpétuer la dualité, à renforcer la densité ou à entretenir les illusions, notamment la peur de vieillir et de s’enlaidir, alors qu’ils n’ont jamais d’argent pour se procurer les documents qui pourraient les instruire et former leur conscience à un plus grand bonheur et à une plus grande plénitude. Et ce sont souvent les Européens qui sont les plus pingres, les plus subtils et les meilleurs dans cette tentative de prédation.
Ainsi, combien de fois les gens ne me font-ils pas savoir, dans un désir de m’émouvoir de leur sort et de m’amener à leur fournir mes documents gratuitement : «Pour avoir lu certains de vos document inspirés, je sais à quel point ils sont pertinents et instructifs. Mais, à mon grand déplaisir, parce que je suis étudiant ou autre chose, je dois admettre que je n’ai pas l’argent pour me les procurer». Et si je ne me soumets pas à leurs attentes indues, dans un arrangement ou une concession, on me boude, on m’invective, on me traite d’imposteur qui monnaie la Lumière, on se retire de la liste d’amis virtuels, on ne donne plus de nouvelles, on passe ailleurs pour poursuivre son frauduleux manège de tenter de tout obtenir pour rien. Je comprends ce réflexe, jusqu’à un certain point, car, du temps où j’étais moins argenté, je trouvais toujours trop cher et je trouvais souvent à redire. Mais, avec l’expérience, j’ai découvert que celui qui économise s’attire la pénurie qu’il craint, ce qui est encore plus vrai de celui qui s’empêche de rémunérer les autres à leur juste valeur, surtout en matière de partage d’énergies lumineuses, car le juste retour, le choc en retour ou l’effet boomerang devient plus puissant. Surtout que la Providence n’apprécie pas trop ceux qui méprisent ou négligent ses messagers.
Dans la réalité, rien ne donne rien: nul ne peut tirer le moindre avantage d’un enseignement spirituel, s’il n’offre pas sa quote-part. Il se leurre s’il croit le contraire. En effet, chacun, dans sa responsabilité, n’est-il pas appelé à savoir déterminer ses priorités et à investir en conséquence de l’importance qu’il accorde à chaque réalité, puisque nul n’a le droit de recevoir ou de prendre sans d’abord donner? Si on juge une chose importante et qu’on n’a pas les moyens de se la procurer, ne devrait-on pas s’en passer et chercher en soi ce qui fait obstacle à l’Approvisionnement universel plutôt que de projeter son amertume sur autrui? En tout cas, pour ma part, j’ai toujours su être généreux et compréhensif pour ceux qui n’ont vraiment pas les moyens, dans la mesure que je sais qu’ils savent s’aider eux-mêmes. «Aide-toi, et le Ciel t’aidera!»
Même chez les gens qui se disent éveillés, on veut tout obtenir pour rien, en oubliant qu’on ne peut prospérer que par la semence et la récolte. Tel on évalue un autre, tel on est évalué. Alors, basta les critiques et les appréciations malveillantes! Ce ne sont là que des prétentions et des balivernes qui surgissent, chez un être ignorant, tiède ou indécis, de l’incompréhension des lois de la Vie! Se procurer ce qui fait le nécessaire assure la survie, mais se procurer ce qui représente l’essentiel, fait la vie, permet d’être vraiment. C’est ce qui ouvre la conscience et rapproche de l’accomplissement. Et cela, c’est question de savoir ce qui importe le plus de manière à bien établir ses priorités. Si j’avais agi ainsi, du temps de ma formation, je ne serais toujours qu’un endormi qui se prend pour un éveillé, pour avoir tenté de spolier en vain le savoir d’autrui. Ce qu’on ne sait pas apprécier à sa juste valeur ne rapporte jamais les bénéfices escomptés.
Investir où cela importe, c’est un don amoureux qu’on se doit à soi-même. Chacun gagne à savoir se procurer au prix indiqué ce qu’il juge important pour son évolution. Pourquoi un autre accomplirait-il ce geste gracieux à son endroit quand, dans sa peur de la pénurie, il n’a pas le courage de se donner à lui-même et ne fait pas confiance en l’Approvisionnement universel? En cela, la cause précède l’effet.
Recevoir, c’est se préparer à donner, quand donner, c’est se préparer à recevoir plus encore. Autrement dit, ici-bas, tout être reçoit pour donner et il reçoit par la suite dans la même mesure qu’il continuer de recevoir, tout en acceptant de redonner. C’est la seule manière de maintenir l’énergie vitale en circulation et de l’amener à se multiplier au centuple, dans la mesure où le don est accompli dans la pureté d’intention, la spontanéité, la sincérité, la confiance, l’amour, le détachement, le non-jugement, donc sans attentes ni arrière-pensées.
ÉTABLIR UN JUSTE ÉQUILIBRE ENTRE LE DONNER ET LE RECEVOIR
L’équilibre se situe toujours au point du juste milieu entre deux extrêmes, qui représentent des abus ou des excès néfastes. Or, en tout, il faut savoir trouver en tout l’équilibre entre le trop et le pas assez. De ce fait, la loi du partage et de l’échange n’échappe pas à cette nécessité. Le don doit s’accompagner autant de l’accueil rempli de gratitude que du redon joyeux.
Il est un fait que c’est en donnant qu’un être reçoit, pouvant compter sur le centuple de sa générosité sincère. Et nul ne peut recevoir sans d’abord donner, c’est la Loi, puisque, même dans la plus grande pénurie, un être a toujours quelque chose à donner, ne serait-ce que le partage de ses énergies, par exemple des rayons d’amour. Sauf que chacun reçoit selon la graine qu’il a semée, rien d’autre. Nul ne peut récolter sans semer, mais il doit semer dans une terre fertile. Analogiquement, chacun doit semer dans un sillon lumineux. Mais ce n’est qu’en donnant qu’il devient digne de recevoir. Aussi, s’il poursuit sa quête par lui-même, cela n’écarte pas, pour lui, la nécessité de donner de lui-même et de ses biens aux autres. Nul ne peut s’attendre à recevoir sans partager et échanger ce qu’il acquiert peu à peu. Il est légitime pour un être de poursuivre ses intérêts, de combler ses désirs et ses besoins dans la mesure où il n’oublie pas les intérêts, les désirs et les besoins d’autrui. C’est en apprenant à faire don de son être et d’une part de ses biens de tout son cœur que le sentier vers les plus grandes réalisations se révèle.
Chacun doit se souvenir que c’est en donnant qu’il peut le mieux recevoir, non en demandant aux autres de combler ses vides, ses carences et ses besoins, en thésaurisant ou en économisant sans cesse. Un être doit donner de lui-même à autrui pour se trouver. On ne peut pas s’attendre à recevoir les dons de la vie intérieure, les réponses à ses questions et les solutions à ses problèmes si on cherche continuellement pour soi uniquement, peu disposé à prendre en considération l’intérêt et les besoins des autres. Sur ces points la Loi est claire : «Il sera fait à un être comme il fait aux autres et il recevra en plus grande abondance s’il donne aux autres.» Ainsi, c’est en apprenant à faire don de soi de tout son cœur que le chemin vers les plus grandes réalisations se révèle, car il n’y a rien de difficile ni de caché sur la Voie de l’Évolution. Ses secrets se révèlent naturellement à l’être qui exerce sa générosité avec discernement, sagesse, amour et transparence. Par son don, chacun peut rapidement constater que ses efforts ouvrent sans cesse les portes, une à une, dévoilant un monde toujours plus beau et plus intéressant.
Une des meilleures façons de vivre une meilleure réalité, c’est de donner aux autres de bonnes choses. Tout ce qu’on donne revient multiplié. En énergie, il faut donner tout ce qu’on désire recevoir. Il faut donner librement, non par dans l’intention de recevoir quelque chose en retour. Le retour est automatique d’où il ne faut même pas l’attendre. Et il importe, pour le recevoir en retour, de donner aux autres ce dont on croit manquer le plus. Souvent, on ne reçoit pas ce retour parce qu’on ne reste pas ouvert pour recevoir des autres ce qu’ils désirent donner. Il faut permettre aux autres de partager leur amour avec soi sous la forme qu’ils peuvent le faire, de toutes les manières qu’ils le font. Ils donnent de la manière qu’ils aimeraient recevoir. Leur façon de donner peut ne pas correspondre à ses attentes, mais il faut au moins reconnaître l’amour dans toutes les manières dont on se fait offrir quelque chose.
C’est ce que l’on donne de soi-même, gratuitement, qui a de la valeur. L’essentiel est de donner tout ce que l’on peut, car ce qui est en soi doit circuler, rayonner. Il faut donner et s’ouvrir à recevoir, croyant être digne de beaucoup plus qu’on ne peut imaginer recevoir. Il faut donner et recevoir librement, sans la moindre suspicion sur le geste posé. Il faut recevoir en reconnaissant l’amour qui accompagne le geste au lieu d’imaginer qu’il cache une ficelle fictive. Nul ne doit se sentir coupable de recevoir tout ce qu’il désire, craignant d’enlever quelque chose aux autres. Le Réservoir cosmique est infini, nul ne peut le vider. Derrière tout don, c’est le Grand Pourvoyeur, l’Être de Plénitude, qui donne ce qu’on est prêt à recevoir. Aussi gagne-t-on à donner toujours plus et à s’ouvrir pour recevoir toujours davantage. On recevra aussi librement qu’on a donné. La plénitude n’attend que d’être demandée, de recevoir sa permission de s’installer dans sa vie quotidienne.
Chaque fois que l’on reçoit un don, il faut en faire participer autrui et informer le donateur de son intention de le faire. Ainsi, ce geste pourra poursuivre son effort de réconfort et d’assistance. Quant au donateur, il doit immédiatement oublier son geste pour se maintenir dans l’impersonnalité et recevoir le retour au centuple. Tout manque de discrétion ou de pudeur de sa part constituerait sa seule récompense, et il est probable que, ainsi, il se rétribuerait au rabais. Le devenir d’un don ne doit présenter aucun intérêt ni aucune attente pour celui dont il émane. Malheureusement, l’être humain est porté à donner aux autres ce qu’il n’oserait se permettre, mais qu’il apprécierait, d’où il reste très attaché à ce qu’il offre, cultivant des attentes secrètes, notamment par rapport à son usage.
Dans la vie, il faut donner et savoir donner, comme il faut recevoir et accepter de recevoir. Celui qui reçoit ne doit accepter un don que si celui-ci ne limite en rien sa liberté et s’il a l’intention d’en partager une part, reconnaissant que rien ne lui appartient en propre ni ne lui est dû, que tout lui est prêté par le Grand Pourvoyeur et qu’il doit bien en assumer l’intendance. Quant à celui qui donne, il doit se considérer comme l’intermédiaire impersonnel de Dieu, donc donner sans restriction ni arrière-pensée. Nul ne perd jamais ce qu’il donne et il ne perd jamais rien à donner. Il faut également transmettre aux autres, avec discernement, ce qu’on apprend. Ce qu’on garde pour soi seul, on le perd, alors que ce que l’on partage se multiplie au moins au centuple.
Il apparaît suspect de donner plus qu’on accepte de recevoir. En général, cela résulte du fait que, suite à des frustrations antérieures, au niveau affectif, on se prive d’un dû sous de fallacieux prétextes qui reposent souvent sur la suspicion par rapport aux intentions d’autrui, notamment par rapport à la sincérité de leurs actes. Même si on aime donner, il importe de savoir ce que l’on peut accepter de recevoir, ce que l’on mérite naturellement. Le meilleur indice qu’on ne sache pas recevoir réside dans le fait qu’on se sente peu apprécié dans ce qu’on donne aux autres ou fait pour eux. On se dit qu’on se vide de ses énergies pour plaire ou faire plaisir.
L’ordre de l’échange impose que, entre les êtres, l’énergie circule équitablement, dans les deux sens. Non pas que le donneur doive s’attendre à un juste retour ou à de la reconnaissance de la part de celui à qui il donne, car il gagnerait à ne pas trop y penser. D’une part, les attentes déterminent le retour qui peut être moindre que celui auquel l’Univers l’aurait estimé. D’autre part, il vaut mieux croire qu’une autre personne que celle à qui on a donné pourra servir d’intermédiaire du juste retour, sans qu’on en fasse une attente, dans l’ordre de l’économie cosmique qui rend le bien au centuple.
Par exemple, un riche qui donne à un pauvre pourra peut-être s’attendre à recevoir un service d’un pauvre qu’il aide, mais probablement pas d’argent. S’il s’agit d’un prêt, autant oublier le retour. Toute insistance pour se faire rembourser augmenterait la frustration du créditeur et l’aversion d’un débiteur qui deviendrait de plus en plus fuyant. On devrait bien mesurer les probabilités de remboursement d’un prêt avant de le faire. Pour le reste, toute semence portant le fruit de son espèce, l’argent donné reviendra généralement d’une autre source.
Chacun doit donner généreusement mais, également, savoir recevoir dans l’ouverture, la simplicité, l’humilité et la gratitude. Nul n’est invité à partager plus de dix pour cent de ce qu’il s’attire, mais ce centième doit être appliqué à tout ce qu’il reçoit, pas seulement à l’argent ou aux biens.
N’empêche que, dans la vie, si celui qui ne donne pas assez peut-être qualifié d’égocentrique et d’égoïste, s’exposant à terminer ses jours dans un isolement amer et torturé, celui qui donne trop pourrait être considéré comme un être en hémorragie qui épuise en vain ses énergies et sa substance. Afin qu’il reconnaisse son abus, il lui arrive souvent que son débiteur en vienne à considérer ce qu’il lui offre librement et gratuitement comme un dû. Et s’il cesse de le combler, il en recevra rapidement l’hostilité et le mépris. De toute manière, un être qui donne trop est rapidement considéré, par le commun des mortels, comme un être bonasse dont on peut abuser en l’exploitant et en lui infligeant tous les traitements les plus odieux.
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 18:08
Nul ne peut plaire à tout le monde, dans ce qu’il pense, ressent, dit ou écrit, fait. Et s’il change pour plaire à l’un, ce changement déplaira à d’autres. Alors, en tout temps, autant rester soi-même en se disant: «Les chiens hurlent, la caravane passe!»
Par ce qu’il dit, pense, ressent et fait, chacun révèle ses couleurs, se porte témoignage, portant à son insu un jugement sur lui-même. Chacun est roi et maître dans son univers, y détenant toute la force et tout le pouvoir, pouvant y agir à sa guise en toute liberté et en toute souveraineté, même s’il avait apparemment tort. Cet égarement temporaire ne pourrait que démontrer qu’il n’a pas encore atteint un degré suffisant de conviction pour changer d’attitude ou de comportement. Car, lorsqu’on est convaincu d’une manière de faire, à moins d’être détraqué ou vainement rebelle, on l’applique spontanément. Chacun a le droit de s’accorder de l’estime, de se faire confiance et de s’accorder la première place sans devoir s’en justifier.
Ainsi, lorsqu’un être en qualifie un autre d’égoïste, d’égocentrique, de narcissique, d’arrogant, de prétentieux, d’orgueilleux, de vaniteux ou l’affuble de toute autre épithète peu flatteuse, il faut savoir que, consciemment ou inconsciemment, il tente de défendre un intérêt personnel, généralement peu louable. Dans un élan apparent de bonne conscience ou de bon vouloir, il cache un jeu de pouvoir subtil. Il tente de lui faire comprendre qu’il lui enlève quelque chose ou le prive de quelque chose de façon injuste ou arbitraire.
Pourtant, qui juge se juge lui-même. Car ce n’est pas par hasard qu’un être se laisse déranger par la réalité ou l’expérience d’autrui. Il révèle la part de lui-même qui n’est pas maîtrisée ou harmonisée. Il ne peut être dérangé que par ce qu’il porte en lui, en correspondance. Ce qui ne trouve pas d’écho chez un être ne le dérange pas.
Il faut savoir que lorsqu’un être prend ou reprend enfin sa place, dans son univers, il force souvent d’autres personnes ou d’autres entités à céder du terrain, ce qui les dérange, les frustre, les vexe, les amenant à se faire d’adroits et véhéments redresseurs de tort, puisqu’ils ne réalisent pas qu’ils projettent leurs propres faiblesses sur autrui. Par bonheur, les jugements d’autrui, toujours fondés sur l’expérience personnelle, ce qui amène à se former des préjugés, n’ont pas la moindre importance. Ce qui importe, c’est ce qui se passe entre soi et sa conscience. Ainsi, celui qui sait faire preuve d’une intention pure et d’une conscience claire peut dormir sur ses deux oreilles en dépit de l’opinion d’autrui. Quand un être vit en paix avec son Créateur, il peut se ficher de ce que pensent les autres, ses subordonnés.
Chacun juge d’après ses critères, très relatifs, de ce que doit être le bien, la réalité, la vérité, la normalité. Mais, puisqu’il y a une différence entre un jugement et un constat, seul le constat de réalité, qui implique la possibilité de démontrer un degré absolu de véracité, ne peut être contredit. Pourtant, celui qui sait vivre et laisser vivre et bien se mêler de ses affaires, laissant les autres faire de même, évitera de formuler même un constat de vérité, reconnaissant que l’expérience de l’autre n’est pas la sienne et que chacun ne peut cheminer qu’à sa manière et son rythme, selon son degré de compréhension et ses moyens. Ainsi, révéler une vérité à un autre de façon prématurée pourrait lui faire du tort, en augmentant artificiellement son rythme évolutif, ce qui représenterait une transgression aux lois de l’amour, de l’action personnelle, de la responsabilité et de l’innocuité. Car il n’existe pas de raccourci évolutif.
Par la loi de l’attraction, chacun appelle sur lui une rétribution ou juste retour, au moment où il peut le mieux comprendre, d’où il n’a pas besoin d’autre censeur pour accéder à la vérité de son être. Mais l’être humain, habile dans l’application du deux poids et deux mesures, est toujours pressé d’obtenir justice, de redresser les torts, même si, en pareille circonstance, il réclame toujours pour lui-même la plus grande clémence et le délai le plus long, quand il est pris en faute.
Ainsi, chacun gagnerait à éviter de miner ses meilleures énergies dans des explications qui, bien souvent, ne servent à rien d’autre qu’à envenimer un contexte, quand personne n’a de compte à rendre à autrui sur ses choix et sur sa manière de vivre sa vie personnelle. Celui qui tient compte de l’avis d’autrui, au détriment du sien, finit par se dépersonnaliser et ne plus savoir qui il est ni quels sont ses droits. Il devient un automate sans âme prêt à tout subir sans maugréer.
La confrontation des idées ne mène jamais qu’à l’enflure de l’ego, à la division, voire à l’hostilité, puisque chacun ne cherche alors qu’à livrer un combat jusqu’à ce qu’il parvienne à vaincre l’autre ou à le terrasser, en lui démontrant la supériorité de ses arguments ou de son point de vue. Les joutes intellectuelles, toujours stériles, n’amusent que les attardés du pléistocène. La voie du cœur, qui est celle de l’Amour pur, est bien supérieure. Mais ne peut aimer véritablement, que celui qui sait s’aimer lui-même, puisque ce n’est qu’en s’aimant qu’il découvre la manière de traiter les autres comme un autre lui-même, avec l’importance d’exprimer constamment l’amour qui unit, plutôt que l’hostilité, point de départ de l’agressivité et de la rivalité, qui divise et sépare..
Dans sa vie personnelle, un être ne détient que des droits. Il ne doit rien à autrui, même si ceux-ci lui ont rendu service, lui ont donné des cadeaux, lui ont fait des faveurs ou lui ont accordé des privilèges. Tout don doit être fait dans la gratuité, donc sans jugement, sans attente, sans condition. Ce n’est que dans le respect de la ligne qui trace la frontière entre deux univers qu’un être se trouve des devoirs.
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 18:03
L’ATTENTE, PARFOIS UNE MANIÈRE DE PERDRE SON POUVOIR OU D’ÉVITER DE S’EN SERVIR…
Dans le présent contexte, l’attente réfère à l’espérance ou au souhait de voir un autre agir de la façon qu’on le désire. Dans plusieurs traditions spirituelles, cet état dans lequel on se fait l’idée qu’un autre être se comportera d’une façon précise, pour être agréable ou pour rendre un dû, se manifestant sous la forme qu’on croit ou à laquelle on aspire, est considéré comme un relent d’égocentrisme, donc comme un attachement stérile et involutif. À leur avis, une telle attitude, le besoin de résultat précis ou le désir de réciprocité, réduit la liberté personnelle et limite l’expression de l’amour, en plus de lancer dans l’escalade des exigences. Une fois que les choses sont bien faites, la patience est de mise, mais l’attente qui amène à ne rien faire, à hésiter à passer à l’action, peut diminuer la joie d’expérimenter, de recourir à sa créativité personnelle.
Celui qui se sent plein de lui-même, parce qu’il a atteint la plénitude intérieure, n’a plus besoin de rien. Ainsi, il récupère son libre arbitre du fait qu’il ne sent plus le besoin d’agir pour acquérir quoi que ce soit ou pour payer une dette à quelqu’un. Il n’a plus qu’à être, sans avoir à rien faire d’autre, d’où il ne peut être jugé selon ce qu’il fait ou selon la façon qu’il le fait. Ne pouvant être jugé, il ne peut pas davantage être condamné. Parce qu’il ne peut être mesuré ni condamné, il peut s’ouvrir à l’amour gratuit, inconditionnel et impersonnel. Pour lui, il n’y a plus de rang ni de hiérarchie. L’homme ordinaire passe sa vie à chercher ce qu’il possède déjà pleinement en lui-même, mais il le cherche toujours à l’extérieur de lui, vivant dans le besoin et la frustration. L’élu détient ce qu’il est et il sait être un rayon de l’Amour infini.
Mais il existe aussi, dans le vocabulaire de certains théoriciens, la «loi des Attentes». Celle-ci laisse entendre que, puisque l’énergie suit la pensée et le ressenti, chaque être doué d’un mental attire à lui ce qu’il imagine, rien de plus. Autrement dit, ce qu’un être croit ou espère du plus profond de son être a tendance à façonner sa réalité extérieure, car la pensée et le ressenti précèdent l’énergie. Chacun attire ce qu’il imagine, mais jamais davantage ni par-delà. Les attentent déterminent l’expérience de tout individu et elles l’aident à dépasser ses limites. Ce à quoi il s’attend a tendance à se manifester dans sa vie parce qu’il libère en cela des forces subtiles qui servent de force d’attraction.
Voilà pourquoi un être ne peut jamais aller au-delà des limites qu’il suppose ou prétend exister, bien que le subconscient puisse modifier ces données à partir de ses expériences antérieures. Ce qu’un être prend pour acquis, ce à quoi il s’attend ou ce en quoi il croit engendre son expérience individuelle et lui donne son contenu, sa couleur et ses contours. De ce fait, s’il espère obtenir davantage, il doit apprendre à dépasser ses croyances profondes qui façonnent son expérience à son insu. C’est la seule manière de changer son expérience de vie et de donner plus d’ampleur à sa réalité personnelle.
Ce sont les croyances et les convictions profondes qui modèlent l’expérience de chacun. En cela, sa vie prend la réalité de ses attentes plus que de ses expériences. Rien ne peut apparaître dans un univers sans passer d’abord sous la forme d’une pensée ou d’une image dans l’esprit d’un individu. Les croyances superficielles ont peu d’impact dans une vie, mais les convictions profondément ancrées ont le pouvoir de diriger sa réalité. Ces croyances mettent en branle des processus et des mécanismes subtils ou intérieurs qui influencent sa façon d’évoluer, d’agir, de sentir. Elles influencent les choix qu’il fait, l’orientation qu’il prend, même les circonstances, les êtres et les choses qu’il attire sur son parcours, déterminant ainsi sa destinée. Qui veut réussir ou progresser doit y croire, le ressentir, s’y attendre vraiment, sans l’ombre d’un doute.
Chacun détient ce pouvoir inné qui lui permet d’engendrer une existence à son image et à sa ressemblance. Pour cette raison, la première étape du changement consiste à dépasser les croyances négatives ou limitées qui empêchent de réaliser ses désirs et de combler ses besoins. Conformément à la loi de l’Esprit, il n’existe pas d’autre limite que celle de ses croyances et de ses convictions.
Pour transformer sa vie, il faut donc commencer par exposer ouvertement tous ses doutes et à les extraire jusqu’à la moindre radicelle en les dissolvant dans la lumière de sa conscience. Le changement doit passer par un examen de ses vieilles convictions, le remplacement de ses doutes par des images nouvelles, le fondement de nouvelles croyances sur des intentions bien nettes. En centrant son attention sur les solutions qu’on veut plutôt que sur les problèmes, on amène sa réalité à prendre de l’expansion. Chacun renforce ce à quoi il destine son énergie. Les attentes nouvelles amènent de nouveaux choix. En créant une nouvelle vision de ce qu’on veut devenir, on force cette vision à se réaliser à coup sûr.
Évidemment, les attentes les plus nuisibles sont celles qui concernent les autres. Le fait, de tempérer vos attentes à l’endroit des autres, ne peut que réduire considérablement une frustration destructrice et des souffrances inutiles, autant dans sa vie que dans son entourage ou ses relations. Cela porte à se recentrer sur les choses qui comptent vraiment, à exprimer son propre pouvoir. Ainsi, notamment, chacun gagnerait à cesser d’attendre que tout le monde l’aime; que tous soient toujours d’accord avec lui; qu’il soit respecté plus qu’il ne se respecte lui-même; que les gens soient ou se comportent comme il le veut ; que les gens devinent ce qu’il pense sans devoir l’exprimer; que les gens soient toujours à leur meilleur ou lui accordent le meilleur. Pour son propre bonheur, chacun doit également cesser de chercher à changer les gens
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 18:01
EN JUGEANT AUTRUI, ON SE JUGE SOI-MÊME, RIEN QUE SOI-MÊME…
Depuis le début du XXᵉ siècle, les divers moyens technologique de communication ont permis de mettre à la portée de tous les êtres incarnés des enseignements de sagesse issus de différentes traditions anciennes. Le Vent du Nouvel Age avait induit une sorte de fièvre spirituelle qui, quoi qu’elle se soit modifiée, continue de les consumer d’actualité.
De cette poussée du Feu sacré, sont apparus les médiums, les voyants, les clairvoyants, les sensitifs, les psychiques, les guérisseuses et les thérapeutes, les channels ou transmetteurs, les messagers, les prophètes, guérisseurs, les coaches de vie. Si la plupart sont purs d’intention ou dignes de foi, parce qu’ils n’ont pas été initiés, ce qui amène à percevoir la Vérité de l’intérieur, non de la déduire des reflets du Voile d’Illusions, la plupart d’entre eux restent reliés au plan astral, souvent à leur propre insu. Par ailleurs, il s’en trouve un très grand nombre, moins scrupuleux, qui ont trouvé dans la ferveur de l’Éveil l’occasion de se remplir les poches en abusant des faibles et des crédules.
Les gens qui renoncent à la découverte de leur propre Pouvoir, en refusant d’être responsables et de s’assumer par eux-mêmes, de concert avec leur Centre divin, engendrent une demande d’aide extérieure qui attire des aidants plus ou moins purs et conscients, parce qu’ils attirent des êtres qui leur ressemblent, donc qui partagent leurs propres affinités, leurs connivences secrètes, leurs limites personnelles, les illusions qu’ils continuent de nourrir. Et il est bon qu’il en soit ainsi, car il n’y a pas de meilleure leçon que d’être longuement abusé ou berné pour apprendre à se faire vigilant et à se prendre en main, à recourir à ses propres facultés latentes.
En vérité, pour devenir un aidant sûr et efficace, un être doit avoir reçu l’autorisation du Conseil des Maîtres spirituels, avoir maîtrisé les principes qu’il enseigne et choisit de transmettre ou avoir réalisé la Conscience de l’Unité, sinon, il ne peut que se comporter comme un borgne qui dirige des aveugles et ajouter des membres au troupeau des illuminés, des fumistes ou des illusionnés. Dans les temps présents, il n’y a rien de plus nuisible, vain et régressif que le refus d’assumer pleinement soi-même son Pouvoir et sa Liberté. Un être très occupé, comme un profane, peut s’inspirer d’une source extérieure dans la mesure qu’il l’a fait confirmer, donc qu’il en a fait vérifier l’authenticité et l’intégrité, par son Centre divin, et ne pas lui accorder la moindre crédibilité ou le moindre intérêt tant qu’il n’a pas reçu, de toute certitude, cette confirmation intérieure.
Par un étrange paradoxe, pour le chercheur incarné, le meilleur indice qu’un aidant est valable et lui convient peut provenir du fait que ce qu’il dit ou écrit résonne en soi comme un écho de sa propre conscience, suscite une adhésion spontanée, comme s’il ne faisait que se rappeler lui-même, à travers lui, les vérités qu’il porte déjà. En revanche, il peut provenir du fait qu’il met de manière récurrente cet explorateur de la Conscience cosmique en contradiction, sans réussir à le faire démordre de sa position, au point que ce dernier peut en venir à croire lui avoir découvert des failles, des tares ou des manques de maîtrise, parce que le rôle premier d’un aidant est de lui refléter encore et encore ses illusions jusqu’à ce qu’il comprenne d’où elles proviennent vraiment.
Si vous ne vous en remettez qu’à votre Centre divin pour cheminer, soit vous élever en conscience, ce qui représente une prescription dans l’Ordre de l’Ère présente, n’allez pas croire que vous allez vous simplifier la vie, parce que, c’est à tâtons que vous devrez apprendre le langage et les modes de communication complètement différents du registre humain de votre Monade spirituelle, une Instance parfaite qui jamais ne s’abaissera à votre niveau, mais qui exigera, tout le contraire, que vous vous éleviez au sien, un moyen de vous tirer de vos cercles vicieux et de votre stagnation au pied de la Montagne sacrée.
Ainsi, vous pourrez mettre bien du temps à développer vos outils et vos compétences subtiles, mais quelle certitude et quelle maîtrise vous y obtiendrez en les affinant au gré de vos expériences personnelles qui ne peuvent que conférer des convictions intimes. En outre, vous n’aurez pas toujours la vie facile parce que, avant d’illuminer votre conscience de sa Lumière, votre Centre divin devra vous faire réaliser vos illusions, vos masques, vos impostures, tout ce qui forme la substance du Voile d’illusion et qui fait obstacle au rayonnement de cette Lumière que vous êtes et portez déjà, mais que vous ne pourrez plus projeter sur un aidant physique ou sur les autres.
Et c’est ainsi que vous constatez que l’Amour n’a peut-être pas grand-chose à voir avec votre notion étriquée que vous en avez, qui n’est que de l’affection, un sentiment si égoïste, qui rend si égocentrique, car il vous préparera de ces passages obligés, pour vous mettre face à vous-même, qui pourraient vous mener à l’article de la mort, selon votre degré de résistance à comprendre et à changer. Car, au nom de la Vérité et de la Sagesse, l’Amour est l’Énergie divine de cohésion et l’Essence de la Vie qui élève l’être humble, mais qui déjoue le joueur, démasque l’imposteur, dénude le riche et abaisse le superbe!
C’est ainsi que vous finirez par comprendre que ce que vous reprochez aux autres, c’est vous qui le portez, mais refusez de le voir, comme ce que les autres vous reprochent, c’est eux qui le portent, mais refusent de le voir!
© 2016, Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Publié sur : www.larchedegloire.com. Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.
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