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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 19:40
L’ÉCHANGE ET LE PARTAGE : UN RAPPEL AMOUREUX PLUS DÉSINTÉRESSÉ QU’ON NE POURRAIT LE CROIRE!
Le Principe de l’Amour pur repose sur les échanges désintéressés et le partage égalitaire. Il importe de le rappeler encore et encore parce que le principe de l’Échange, qui garde les énergies en mouvement, est au fondement de la croissance et de l’expansion. Au-delà des illusions personnelles, que peut justifier une pénurie bien méritée, celui qui prend sans d’abord donner ne peut obtenir les bienfaits de ce qu’il spolie ainsi. Car, alors, il s’agit bel et bien d’un vol conscient ou inconscient. La Nature elle-même en donne l’exemple en tout et partout quand chaque graine de plante, qui puise généreusement dans le sol est appelée, par ses racines, à ameublir le sol et à multiplier ses bonnes bactéries, pour enfin tomber en décrépitude et tout redonne à son terreau d’origine, s’assurant la possibilité d’une vie nouvelle, multipliée, dans une forme sans cesse plus évoluée.
La Nature a horreur du vide. Pour cette raison, nul ne peut s’abreuver régulièrement à une source sans appliquer la loi de l’Échange et du Partage, sans quoi il ne gagne rien de sa consultation ou de sa lecture, à part l’illusion d’évoluer ou de grandir. C’est une loi absolue du donnant-donnant qui s’applique partout dans l’Univers et le Cosmos : toute récolte requiert une semence travailleur mérite son salaire. Chacun doit impérieusement penser à donner avant de prendre, sans quoi il n’a aucun droit de prendre, en plus de se refuser tout droit à une moisson ultérieure , de s’imposer de travailler à la sueur de ses bras et, en passant, de s’attirer un traitement de même nature.
Il est étonnant que personne ne conteste le droit d’un commerçant d’exiger un montant en retour des produits ou des services qu’il offre, de même pour un travailleur, un thérapeute, un consultant, un coach, un conférencier. Mais on critique immédiatement le Phare de Lumière, Instructeur spirituel avéré ou l’être inspiré, qui publie des textes éclairants, révélateurs, épanouissants et qui souligne son droit à un juste retour parce que lui, semble-t-il, il ne devrait pas monnayer la Lumière. C’est lui lancer au visage le message que ses écrits, dont on se délecte secrètement et qui produisent tant d’éclairs de conscience, ne méritent aucune évaluation ou n’ont aucune valeur, en tout cas, pas une valeur suffisante pour s’imposer l’intégrité d’une rémunération quelconque, à la mesure de ses moyens. Pourtant, dans un monde d’Amour ou auprès d’un être en quête de Lumière, il ne devrait même pas avoir à faire de rappels du genre pour ramener des chercheurs spirituels, supposément en quête de la Vérité, à s’investir dans la compréhension, le discernement et la Sagesse.
En passant, un être qui sait apprécier ce qu’on lui offre peut exprimer un retour autre que financier, s’il est démuni de deniers. Sauf qu’il gagnerait à se demander si son état de pénurie ne s’expliquerait pas, justement, par sa longue transgression, dans le passé, de la loi ici commentée qui, par son manque d’intégrité et de foi, le rend chiche ou… simplement négligent. Qu’est-ce qu’un être peut bien gagner à se refuser le retour au centuple, à point nommé, soit au moment le plus opportun, de l’application de cette loi, si ce n’est de couvrir sa courte honte, sa mesquinerie ou son impuissance dans la protection, soit par le recours à des prétextes fallacieux, de critiques acerbes, d’observations suspicieuses, d’explications aussi malicieuses que tordues, pour s’éviter de considérer son état de pénurie et éviter de s’en sentir coupable.
S’il n’en est pas ainsi, comment se fait-il que, après chaque rappel du genre, certains lecteurs cessent de souligner leur passage sur le babillard, comme s’ils s’étaient retirés, alors qu’ils continuent secrètement de le fréquenter le babillard, ou annulent promptement leur adhésion d’ami virtuel? À moins qu’ils ne recourent au courrier intérieur pour proférer des invectives. Pourtant, l’échange et le partage ne servent qu’à s’accorder le droit de recevoir, même que, pour cette raison, il devrait toujours précéder la réception. Attributs d’une âme noble, ils démontrent qu’un être se soucie autant du bien de l’autre et du bien commun que de son profit ou de ses intérêts égoïstes.
Ainsi, un Instructeur spirituel n’aurait pas le droit de s’évaluer et de ramener à l’ordre, alors que c’est son devoir, puisque l’Absolu, qui lui a donné la liberté, ne le fera pas à sa place? Et il n’a pas le droit d’inciter à l’échange et au partage – ce qui revient, paraît-il, à donner des leçons ou à faire la morale, ce qu’il ne peut se permettre — un principe fondamental de la vie, qui demande à circuler sans cesse et sans entraves, alors qu’on fréquente son espace pour en recevoir, mais uniquement sur d’autres sujets, se repaissant goulûment de ses autres textes dans un vain espoir d’en tirer un bénéfice spirituel.
Dans ma longue carrière d’enseignant, parce que je m’y suis souvent reconnu, j’ai réalisé qu’il n’y a pire personne que celle qui vit dans la pénurie, qui a toujours le porte-monnaie bien plat, parce que sa situation lui assèche le cœur, dans sa peur du manque, et que toute initiative d’évaluer convenablement ses bienfaiteurs devient une surcharge financière. Inconsciemment, elle s’invente un droit à la gratuité générale, en faisant un devoir aux autres. Souvent, dans son déséquilibre psychique, elle partage aussi peu qu’elle se fait exigeante dans les transactions quand c’est elle qui doit s’investir ou qu’elle offre un objet, une production ou un service. Forcément, pour ne pas se voir agir, elle projette ses torts, se fait très suspicieuse sur les intentions d’autrui, au point de le juger dans une sévérité qu’elle ne tolérerait pas. Plus un être est pauvre, plus il prend; plus il a le cœur plein, plus il donne.
Dans tout cela, ce qu’il y a de rassurant, c’est que si l’Absolu ne juge pas et ne punit pas, sa Providence ou la Causalité éthique, le Bouclier de défense de son Plan cosmique qui ramène toujours tout à l’Ordre, finit toujours par rattraper l’ingrat, l’inconséquent, l’inconscient, l’injuste, l’imposteur, mais au moment où la leçon va le mieux lui servir. La générosité spontanée, sans jugement ni attente, n’est-elle pas l’attribut des êtres amoureux, ces âmes bien nées? Pour ceux qui auraient compris, au lieu de fuir leurs responsabilités et de concocter, dans le secret, une fuite ou une vindicte, je détiens un compte «Paypal».
© 2013-15 Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Publié sur : www.larchedegloire.com. Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 19:38
S’AFFFRANCHIR DES CROYANCES POUR LAISSER LA VÉRITÉ SE FAIRE!
LA VÉRITÉ EST TELLE QU’ELLE EST, NON TELLE QU’ON LA CROIT, LA DIT OU LA VEUT…
Quand rien n’est sûr et certain, tout devient possible, y crompris l’induction en erreur. Ce ne sont pas les croyances, si fermes qu’elles soient, qui mènent à la réalisation de la Vérité, mais la certitude des expériences. Même la vérité des religions n’exprime jamais que ce que les hommes d’une époque en ont interprété, très souvent au pied de la lettre, plutôt que dans l’Esprit, conformément à leur degré de conscience ou d’expansion spirituelle. Et il ne peut en être autrement de nos jours. Ce qui a été écrit dans le passé, qui passe pour si sacré, ne l’est peut-être pas autant qu’on le dit ou veut le croire. Là, celui qui veut opérer son salut doit faire preuve d’ouverture d’esprit parce que la voie des croyances ne mène pas du tout au même endroit, mieux dit, au même état d’élévation spirituelle, que la Voie royale de la Vérité.
La Vérité n’appartient à personne, car elle est absolue, sauf qu’elle se perçoit différemment selon les points de vue, dégagés de l’expérience personnelle, d’où, dans le contingent, elle devient relative au degré de conscience de chacun. En cela, la vérité des religions ne peut être que partielle puisqu’elle représente ce que les hommes d’une époque ont pu interpréter d’une révélation spirituelle. En conséquence, chez celui qui n’a pas atteint la certitude absolue de l’expérience, la Sagesse spirituelle, c’est celui qui accepte de reconnaître qu’il ne sait rien de l’Infini qu’il sonde qui s’accorde le plus sûrement l’occasion d’en être rempli et de la devenir, sans danger de la déformer. Pour le reste, tout le problème devient celui de discerner entre une croyance et une certitude, car la croyance peut forcer à bien des tours et détours, quand la certitude garde sur la Voie droite. Car celui qui affirme par croyance, plutôt que par la certitude de l’expérience personnelle, s’impose de vivre les circonstances, plus ou moins longues ou pénibles, qui lui permettront de reconnaître sa part d’erreur.
En théorie, la Vérité désigne la Réalité totale telle qu’elle est, plutôt que telle qu’un être pensant veut l’exprimer. Tant qu’un être n’a pas réintégré la Réalité totale, sa perception de la Vérité reste relative, subjective et arbitraire. Car la Vérité s’exprime moins qu’elle ne se vibre. Nul être incarné ne peut amener la Vérité à se dévoiler à moins d’acquiescer à l’expression de la Vie totale, dans ses possibilités infinies, souvent d’apparences divergentes, multiformes, opposées. C’est que la Vérité, qui est certitude, existe au-delà des croyances particulières et des interprétations personnelles, toujours élaborées par un entendement à partir d’une expérience limitée. Or, seul, l’intellect ne peut accéder à la Vérité totale parce qu’elle le transcende, d’où elle lui échappe. Ainsi, la part de Vérité d’une assertion demeure toujours relative au degré de conscience de celui qui la formule, non à son degré présumé d’intelligence ou à son coefficient mental.
La Vérité n’appartient à personne, car elle est absolue, sauf qu’elle se perçoit différemment selon les points de vue dégagés de l’expérience personnelle, d’où, dans le contingent, elle devient relative au degré de conscience de chacun. En cela, la vérité des religions ne peut être que partielle puisqu’elle représente ce que les hommes d’une époque ont pu interpréter d’une révélation spirituelle. En conséquence, chez celui qui n’a pas atteint la certitude absolue de l’expérience, la Sagesse spirituelle, c’est celui qui accepte de reconnaître qu’il ne sait rien de l’Infini qu’il sonde qui s’accorde le plus sûrement l’occasion d’en être rempli et de la devenir, sans danger de la déformer. Pour le reste, tout le problème devient celui de discerner entre une croyance et une certitude, car la croyance peut forcer à bien des tours et détours, quand la certitude garde sur la Voie droite. Car celui qui affirme par croyance, plutôt que par la certitude de l’expérience personnelle, s’impose de vivre les circonstances, plus ou moins longues ou pénibles, qui lui permettront de reconnaître sa part d’erreur.
Dans toute expérience, par son intellect, l’être incarné fait de chaque réalité un objet qu’il tente de comprendre, sans pourtant pouvoir l’approcher. Ainsi, selon sa compréhension et ses affinités, chacun établit des préférences dans ce qu’il veut admettre et retenir, sans réaliser que, du coup, il rejette tout ce qui s’oppose à ses conceptions. Dès lors, pour accéder à la Vérité, il doit commencer par renoncer à toute interprétation et à toute préférence qui semble le rapprocher de la compréhension. Car celui qui se dit en accord avec une proposition, toujours partielle, se place en désaccord avec les autres, s’extrayant de facto de la Vérité totale. La Vérité se révèle à celui qui se contente d’être au sens qu’il laisse la Vie se déployer, sans jamais chercher à la conformer à ses préférences et à ses schémas de cohérence, car elle ne peut cesser de le faire, comme bon lui semble, selon son Essence dans la Nature.
Il faut savoir que la compréhension des concepts vitaux, qui reste relative, ne mène nulle part, sauf à des interprétations, source des croyances. À vrai dire, la Vérité peut amener celui qui sait à dire une chose et son contraire en fonction du contexte immédiat, des situations, des vibrations du moment, de manière à attirer l’attention sur les extrêmes du spectre d’un même concept, de manière à cerner progressivement tout le spectre de la Lumière divine. Notre Maître spirituel se démontrait un expert dans cet art de prendre le contre-pied des points lumineux ou sombres qu’un étudiant exprimait, de manière à le tirer de son interprétation personnelle limitée, peu objective.
Dans tout évènement agréable ou désagréable, c’est toujours la même Vérité qui cherche à se faire connaître dans tous ses aspects. Chacun ne peut qu’en conclure que, au-delà des concepts, dans tout ce qui se produit, la Vie reste une bénédiction, un Instructeur sublime. De ce fait, nul être incarné ne gagnerait à chercher une stratégie gagnante pour améliorer les évènements, qui sont parfaits tels qu’ils sont, puisqu’il s’exposerait à se maintenir dans la limite au lieu de pouvoir tout changer en tirant simplement la leçon d’amour et de sagesse qu’ils portent. La Vérité s’exprime dans l’abandon à toute prétention et le don de sa vie entière au service de l’accomplissement du Plan divin.
Alors, il faut le rappeler : la Vérité s’exprime au-delà de toutes les projections et de toutes les croyances, de toutes les conceptions fondées sur les notions de bien et de mal qu’il dégage de son expérience en incarnation pour se donner un système de valeurs. La Vérité se loge au-delà de l’entendement humain, ce pour quoi un être gagne davantage à la laisser se faire à travers lui, sans prérequis, plutôt qu’à la chercher un peu partout ou, pire, à le chercher dans une religion qui ne lui fournit, en apparence, qu’un salut par procuration à travers un «prêt-à-penser» ou un «prêt-à-croire» commun qui cultive la facilité et développe l’irresponsabilité. Quand il y va du salut de son âme, il n’y a pas de place pour le jeu de préférences affectives qui amène à remetre son destin entre les mains d’autres entités qui se disent illuminées, donc qui disent savoir pour soi.
Si une religion était plus véridique qu’une autre, tous finiraient par y adhérer naturellement, en dehors du prosélitisme ou de la coercission, surtout qu’aucun de ses membres n’aurait besoin de recourir à la violence pour forcer qu’on y adhère. À quoi peut bien servir l’imposition d’une foi que bien des membres nouveaux peuvent secrètement, pour éviter tout péril, continuer à mettre en doute. Dans la conscience de chaque être humain, la Vérité finit toujours par s’imposer d’elle-même, quoi que les chercheurs de tous acabits puissent faire, parce qu’elle finit par y faire vibrer ses affinités. Et il est probable qu’il n’ait pas beaucoup de vérité dans une religion qui cherche à s’imposer par la force parce que, transgressant les principes de l’innocuité, de la liberté et de l’Amour inconditionnel, elle se discrédite à travers ses adhérents.
Chacun gagne à éviter de croire en un précepte simplement parce qu’on le dit surgir du Verbe de Dieu, s’imposer par son ancienneté ou par sa répétition, parce que beaucoup de gens, la foule se démontrant grégaire, en parlent ou y adhèrent, par acceptation spontanée des proppos de son présumé maître, intructeur, directeur de conscience ou de aînés de son ligante ou de sa tradition, mais après son observation et son analyse, suite à une prise de recul, pour ressentir une adhésion autant de la raison que du coeur. L’histoire ne démontre-t-elle pas que toutes les religions du passé, qu’on disait fondées sur la Vérité immuable et qu’on croyait éternelle, a fini par sombre dans l’oubli.
Les croyances contribuent plus souvent à saboter une vie, en amenant à tourner en rond ou à régresser, qu’à servir de tremplin de propulsion vers le haut. À vrai dire, toute conception et toute croyance représentent une appropriation qui contribue à diriger l’énergie dans un sens, plutôt que dans l’autre, ce qui revient à s’imposer un acte de domination ou soumission par rapport aux positions convergents de ses semblables. Cela ne pourrait que s’expliquer par une crainte quelconque, notamment celle d’être assujetti, surclassé, trompé, manipulé, exploité, rejeté, ce qui engendre de la division et de l’enfermement, empêchant la Lumière divine de s’établir, à son rythme, telle qu’elle est et s’exprime à travers une conscience particulière.
Cette compréhension s’impose à chacun du fait que la résurrection représente précisément le détachement de tous les concepts formatés de la troisième dimension, donc de la densité et de la dualité, afin que la Réalité cosmique puisse se révéler et se déployer telle qu’elle est. En cela, nul ne trouverait d’intérêt à tenter de changer la vérité d’un autre et d’accélérer son rythme évolutif, puisque, par-là, il le mettrait en état d’incertitude et de déséquilibre, lui enlevant ses repères du moment, le tirant de sa perfection du moment qui le guide vers la Perfection des Perfections.
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 19:36
ES PIÈGES SOURNOIS D’UNE RELATION EMPOISONNÉE
Comme il faut de tout pour faire un monde, ce principe impliquant des degrés d’affinités divers qui vont de l’admiration béate à l’opposition absolue, nul ne peut s’empêcher d’attirer sporadiquement dans son environnement des personnes infiniment déplaisantes aux visions irréconciliables, quel que soit le moyen qu’il prenne pour y arriver.
Parmi elles, les personnalités toxiques représentent probablement les pires spécimens pour illustrer les déficiences que peuvent comporter les relations humaines parce qu’elles tentent toujours d’attaquer par l’apparent défaut de la cuirasse pour se rehausser dans leurs propres perceptions, mais en tentant de miner la confiance et l’estime d’eux-mêmes des autres.
On gagne à savoir que ces personnes n’ont pas d’autre but que de se dénicher une victime, de préférence bien en vue, pour mousser leurs intérêts, la seule intention qu’elles portent dans toute intervention, dans leur désir de contrôler autrui, de les manipuler, de les exploiter en profitant d’un moment de faiblesse ou d’une infériorité présumée. Autrement dit, elle se cherche quelqu’un pour faire des personnalités, soit à qui faire un reproche direct, le visant par une allusion déplaisante, une critique acerbe, un blâme formel, afin d’échapper, du moins temporairement, à un dilemme de leur propre existence.
En général, surtout si elles sont le moindrement démunies intellectuellement, elles n’attaqueront pas sur les valeurs d’un autre ou sur le contenu de sa pensée, mais sur ses traits de caractère et sa conduite présumée, même si elles ne le connaissent ni d’Ève ni d’Adam. Et, quoi que leur proie puisse rétorquer, avec preuves à l’appui, pour leur faire comprendre leur méprise, sans scrupules, elles feront dévier le débat allant jusqu’à se servir de vos arguments pour vous démontrer que, ne correspondant pas à leurs perceptions, il ne peut s’agir que de rationalisations ou de justifications pour vous éviter d’accepter la vérité qui, bien sûr, se résume à leur vision étriquée de la vie qui, pourtant, ne sert qu’à monter les détails en épingle et à distiller leur fiel à tous vents.
Car, à moins d’être tout à fait démentes ou minables, elles ne s’attaquent jamais à une personne faible, n’y trouvant rien à gagner. Elles se mettront plutôt en quête d’une personne solide, car, plus elles parviendront à faire de ravages dans sa vie, en la sabotant, se faisant impérieusement, en tout, juge et partie, pour lui éviter de connaître la réussite, plus elles se sentiront fortes et savoureront leur victoire.
En présence d’êtres aussi mesquins que méchants et déterminés, qui ne cherchent qu’à discréditer et abattre, à travers des arguments doux-amers — parfois même flatteurs, pour mieux masquer leurs intentions perfides, fondées sur des motivations louches, souvent à cause d’un complexe d’infériorité, d’une grande prétention morale ou d’un grand orgueil spirituel — il n’est pas facile pour l’attaqué de garder sa sérénité et sa présence d’esprit, car il se retrouve soudainement pris dans un tourbillon d’attaques et d’insultes auxquelles il n’était pas préparé.
Pourtant, il lui faut en toute hâte faire preuve d’impartialité et d’objectivité pour rester autant hors de la tourmente que de l’opposition, une confrontation des valeurs inutile, ce qui ne ferait qu’envenimer le mal et encourager ses agresseurs, leur donnant comme raison, du fait qu’il épouserait leur logique ou, à l’inverse, leur incohérence. En pareil cas, celui qui se laisserait ébranler, laissant son respect à leur égard mis en cause, témoignerait qu’il porte un ego aussi ample que celui de ses assaillants. Il convient davantage qu’il se retire complètement du débat, refusant tout partage d’arguments, laissant l’autre à ses conceptions étroites, le résultat de sa fermeture d’esprit et de son manque de conscience, pour recourir à l’arme supérieure, le rayonnement amoureux, la seule qui puisse, par son intensité irrépressible, finir par harmoniser la situation, amenant l’autre à s’illuminer ou à s’écarter définitivement.
Mieux encore, il gagnerait à considérer de telles attaques violentes, souvent imprévues, comme des compliments, soit comme des confirmations à rebours de sa valeur puisque, au fond, dans un appel à l’aide maladroit, peut-être désespéré, ces personnes ne cherchent qu’à savoir, pour se rassurer, si elles se confrontent à une statue de sel plutôt qu’à une œuvre de bronze solide ou d’acier trempé.
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Quoi qu’il en soit — une fois n’est pas coutume — comme il y a plus de vérité dans plusieurs têtes que dans une, soulignons qu’Émilie Caillau, que je viens de découvrir, a très bien résumé avant moi le dilemme d’une telle relation, qu’elle soit amicale ou plus distante, dans un article intitulé : «Comment reconnaître une relation toxique». Après planté succinctement le contexte d’un tel genre de relation, elle invite à se poser quelques bonnes questions afin de s’aider à l’identifier objectivement. C’est ainsi qu’elle tient son propos…
«On a beau connaître cette personne et la fréquenter depuis une dizaine d’années, on ressent comme un malaise auprès d’elle. Il arrive que l’on s’entoure sans le savoir de relations négatives qui nous empoisonnent la vie à petit feu. Peur de l’échec, d’être rejeté, jugé. Les raisons sous-jacentes à cette “mauvaise fréquentation” sont multiples et souvent inconscientes. Apprendre à identifier cette relation toxique peut nous épargner du stress inutile. On fait le test ! Cette personne est-elle bienveillante envers moi ? Me fait-elle du bien ou au contraire nuit-elle à mon équilibre ? Pour le savoir, faites le bilan de toxicité relationnelle en répondant aux questions qui suivent. Si vous répondez oui à au moins un tiers d’entre elles, c’est que vous êtes probablement prisonnière d’une relation toxique. Vous savez alors ce qu’il vous reste à faire : fuir gentiment!
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Est-ce que la personne vous critique et vous dévalorise en permanence?
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Est-ce que la personne vous agresse régulièrement physiquement et verbalement?
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Est-ce que cette personne est alcoolique ou droguée et vous met dans des situations où vous vous sentez mal à l’aise, où vous avez peur ou honte?
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Est-ce que cette personne est très déprimée et vous met systématiquement à contribution ? Vous sentez-vous responsable ? Vous vous sentez obligé de prendre soin d’elle?
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Avez-vous peur que cette personne vous rejette si vous ne faites pas comme elle veut ? Si vous exprimez vos sentiments?
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Trouvez-vous que cette relation est abusive et destructive?
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Avez-vous peur de blesser cette personne si vous affirmez votre choix de vie?
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Avez-vous peur que si cette personne vous connaissait vraiment elle arrêterait de vous aimer?
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Avez-vous honte de réussir vis-à-vis de cette personne?
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Êtes-vous perfectionniste à outrance?
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Est-il difficile pour vous de vous détendre ou de passer un bon moment avec cette personne?
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Avez-vous des réactions émotionnelles ou physiques intense après avoir passé ou anticipé de passer du temps avec cette personne?
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Avez-vous peur d’être en désaccord avec cette personne?
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Cette personne utilise-t-elle le chantage affectif et la culpabilité pour vous manipuler?
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Cette personne se sert-elle de l’argent pour vous manipuler?
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Vous sentez-vous responsable des états d’âme de cette personne ? Si elle ne va pas bien, pensez-vous que c’est de votre faute?
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Avez-vous l’impression que, quoi que vous fassiez, ce n’est jamais assez bien pour cette personne?
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Entretenez-vous l’espoir qu’un jour cette personne change?
Crédit de l’article : Émilie Caillau: http://www.topsante.com/forme-et-bien-etre/mieux-vivre/moi-et-les-autres/comment-reconnaitre-une-relation-toxique-64187. Merci à l’auteur!
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 19:34
LE MESSAGE SECRET DES DERMATOSES
Comme tous le savent probablement, la dermatose réfère à toute affection de la peau. Dès lors, il importe de bien comprendre le rôle de la peau qui recouvre l’ensemble du corps humain. Justement, cette enveloppe recouvre le corps tout entier, comme la membrane recouvre une cellule, afin de protéger des impuretés du monde ambiant, des chocs. Elle permet également les échanges avec le monde extérieur, porte le tact ou sens du toucher, révélant les degrés du froid et du chaud, comme tous les changements atmosphériques. Elle assure une imperméabilité relative à l’eau et aux microbes, elle produit la sueur qui régularise la chaleur du corps, en plus d’assurer une part de la respiration. On lui connaît d’autres rôles, mais le plus important c’est qu’elle met en relation avec l’environnement et le Cosmos. Elle engendre l’opacité qui permet de participer au monde concret, mais obnubile jusqu’à un certain point la conscience. Elle prolonge le rôle du système pileux qui porte les antennes du corps. Aptitude à se protéger des agressions extérieures; de cicatriser ses plaies et de se reconstruire; de se tirer de ses traumatismes. Aptitude à entrer en relation : à toucher et à se laisser toucher.
En rêve, la peau apparaît comme le voile du moi intime qui établit une frontière physique avec le monde ambiant. Elle peut révéler le point jusqu’auquel on laisse quelqu’un s’approcher ou la qualité d’une réalité que l’on confronte. Elle peut indiquer qu’on se sent superficiel, vide ou que l’on est timide.
Les affections de la peau mettent en évidence un sentiment d’insécurité : sentiment d’être menacé dans son individualité; désir d’autopunition; désir infantile d’attirer l’attention parce qu’on peine à gérer sa vie de manière autonome. Elles peuvent encore provenir d’une opacité à toute réelle conscience : on s’explique ses travers par des mensonges ou des illusions; on dépend trop du regard d’autrui, d’où on ne sait pas établir ses limites; on se ferme à certaines influences qui pourraient aider; peur des contacts physiques ou intimes, comme les gestes de tendresse, les caresses, les cajoleries; manque de protection par rapport à son environnement. La peau boutonneuse dénote un refus de sa personnalité ou de son individualité; le mépris de soi; le manque de respect pour son être, les manque d’appréciation personnelle. On se croit tous les défauts. On se rejette pour avoir été critiqué ou infériorisé. La peau grasse traduit un besoin d’espace. On se sent envahie ou on cherche trop à répondre aux besoins des autres. La peau moite exprime la nervosité et l’insécurité. La peau rugueuse dénote de la rudesse dans ses rapports avec les autres, la rigidité de caractère, le désir de rester comme on est, de ne pas se changer pour plaire. On ne sent pas le besoin de se faire gentil pour être aimé. La peau sèche éclaire la solitude, le manque d’amour, un sentiment de tristesse. On se donne peut et on reçoit peu.
Le sujet qui est porté à s’arracher des morceaux de peau révèle son sentiment de honte ou de culpabilité ou son manque d’acceptation de lui-même. On voudrait changer de peau pour devenir quelqu’un d’autre. On croit impossible de réussir sa vie telle qu’on est. On voudrait moins ressentir les choses ou mieux les ressentir.
***
Dans ce contexte, l’acné révèle un sentiment de rejet, la dénégation de ses droits, un sentiment de honte ou de culpabilité, la peur, le désir de se couper des autres pour ne pas être approché, la propension à la comparaison dévalorisante, le rejet de son sexe, l’ardeur juvénile, l’incapacité d’affirmer son individualité, un traumatisme relevant d’un bouleversement des cadres de l’enfance, un manque d’estime de soi, une peur sourde et latente des autres, une agressivité retournée contre soi-même, la crainte de perdre la face et d’être mal jugé. Toute éruption de boutons souligne un problème de santé, généralement lié à la mauvaise alimentation ou à une piètre hygiène. Sinon, elle peut éclairer une grande solitude morale, un chagrin d’origine affective, un sentiment de culpabilité, une dévalorisation de soi, une réaction à son milieu ou à son environnement.
L’allergie fait ressortir une intolérance à quelque chose; une personnalité faussée; l’impressionnabilité; ce qu’on n’accepte pas; ce qui éveille un souvenir malheureux ou nostalgique; la difficulté de contact avec les autres; l’incapacité de donner ou de recevoir de l’affection; la phobie, par exemple la peur de la souillure; le dérangement émotif. Quoi qu’il en soit, on vit un événement qui évoque un fait triste ou pénible d’un lointain passé. Difficulté à s’insérer dans la vie telle qu’elle est ou d’accepter le monde extérieur tel qu’il est, parce qu’on les conçoit comme menaçants ou dangereux. On joue à l’agresseur (on veut bouter le mal dehors) ou à la victime (on subit le mal qui est fait). L’allergie au froid trouve souvent son explication dans la peur de la mort ou de la solitude, la peur d’une perte quelconque ou un sentiment de grande solitude intérieure. L’allergie au soleil peut provenir du fait qu’on se sent coupable de s’offrir du repos, de ne rien faire, de prendre des vacances, parce qu’on se sent alors inutile ou irresponsable.
La couperose peut rappeler une incapacité d’assimiler les nouvelles idées, la confusion dans la conscience. Souvent le résultat de l’abus d’alcool ou de produits acides, elle peut également révéler de la tension, de la morosité, le désir de s’enlaidir pour écarter les autres ou pour éviter d’être touché.
Les démangeaisons tiennent de la nervosité et elles peuvent avertir de la préparation d’un état morbide. Tracas et contrariétés; relations conflictuelles; suspicion d’autrui; propos désobligeants; insatisfaction; remords, autopunition. Sentiment de culpabilité; agacements intérieurs; dérangements inconscients; irritabilité. Anxiété ou impatience, surtout face à ce qu’on fait. Exaspération. Impression de perdre son temps ou que le temps s’étire indûment. Rien ne va assez vite. On craint de ne pas s’y prendre à temps. On se sent incapable de prendre une décision. On est déchiré entre des choix d’égale valeur ou signification. À vrai dire, le prurit peut couvrir les insatisfactions vitales comme les frustrations, les déceptions, les regrets, les remords, le sentiment d’échec, le sens de l’erreur. Autopunition suite à un sentiment de culpabilité ou d’impureté. Agacements intérieurs diffus; forte réaction à un vécu récent; dérangement inconscient. Irritabilité.
Les ecchymoses éclairent les petits chocs de la vie qui affligent plus qu’on ne veut le laisser croire, tout en traduisant son inadéquation à la causalité, sa difficulté à reconnaître que tout choix entraîne une conséquence agréable ou désagréable et qu’on est le seul coupable dans tout ce qui arrive, d’où il devient immature de nier ses torts et de les projeter sur autrui. À moins que, à cause d’une conscience morale impérieuse, on se sente coupable de tout et de rien. Désir d’autopunition qui amène à se heurter à des objets. On ne tient pas compte des petits avertissements de la vie.
Pour sa part, l’eczéma exprime la somatisation des peurs et des sentiments à fleur de peau, d’une grande émotivité contenue, d’un sentiment d’insécurité, de l’incertitude, du repli sur soi, de l’inquiétude affective (jalousie ou accaparement), de la peur d’être abandonné ou mis de côté, de la division intérieure. Individualisme profond, personnalité blessée, irritabilité réprimée, querelles fréquentes, sentiment de rejet provenant de l’enfance. Anxiété permanente. Qu’est-ce qui agresse dans une situation affective? Les éruptions cutanées surgissent souvent d’une réaction de défense du corps contre des agressions à sa personnalité qui provoquent de l’angoisse : conflit profond, difficulté à conformer la réalité à ses désirs, frustration entraînant une compensation, entrave à la circulation des énergies.
Toute excroissance cutanée fournit une piste relative à tout ce qui relève de l’exagération et de l’encombrement dan son comportement : esprit maniaque; entretien de ses blessures; sens des valeurs faussé; prétention et orgueil; désir d’attirer l’attention.
Le furoncle peut diversement attirer l’attention sur une attitude de colère bouillante, d’agressivité débordante, de putréfaction intérieure, de pensée malsaine. Il accompagne souvent un esprit inconsciemment tyrannique.
Les gerçures peuvent trahir un schème de valeur inadéquat qui commence à se miner, qui s’effondre sur lui-même.
L’herpès buccal, appelé «feu volage» en Europe, mais «feu sauvage», au Canada, trahit la colère restée sur les lèvres à cause de la frustration qui découle de l’inassouvissement de ses désirs, de s’être engagé dans un processus qui n’a pas comblé ses attentes. Antipathie; esprit de concurrence ou rivalité; envie ou jalousie; difficulté à partager; sentiment de honte; mésestime de soi; contacts préjudiciables. Quant à l’herpès sexuel, il rappelle la culpabilité d’avoir cédé facilement aux avances d’un partenaire, d’avoir accepté des relations sexuelles uniquement pour le plaisir, de ne pas respecter son désir de se donner à un être qu’on aime profondément dans l’exclusivité et la fidélité sexuelles. Il est donc lié à des culpabilités sexuelles diverses.
Les infections trahissent une explosion de mécontentement : irritation, colère, désagrément, déception, émotions refoulées, pensées sombres. Impuissance à réagir à une agression ambiante. Difficulté à s’exprimer. Négation de ses difficultés. Fuite de ses responsabilités. Morbidité intérieure. Parasitage subtil.
L’inflammation de la peau appelle à se poser la question : «Mais qu’est-ce donc qui, en moi, active le feu du ressentiment, de la frustration, de la déception?»
Le kyste devrait faire songer à l’entretien d’une boule de peine, à un menu chagrin, à un choc émotif soudain, à une blessure intime qu’on dorlote et entretient. Pensées intimes infâmes. On n’a pas réussi à faire ce qu’on aurait souhaité. On s’adonne à un travail qui n’apporte aucune satisfaction. On dévie ses énergies. Petit centre intérieur de putréfaction qu’on ne veut pas reconnaître et cherche à assoupir et à enrober pour qu’il échappe à la conscience.
La lèpre enseigne qu’un mal qui renaît sans cesse par mésusage de son libre arbitre. Corruption intérieure, pollution des idées ou de la conscience. Gangrène de l’âme.
On peut relier les divers types de lupus au désir d’autodestruction, au mal de vivre, à la dépendance qui va jusqu’au parasitage, à moins qu’on se laisse soi-même parasiter.
Les petites mutilations expriment une perturbation psychique consécutive à une expérience présumée dangereuse ou angoissante. Souvent compulsives, comme le fait de s’arracher les poils, de se ronger les ongles, de manger ses cuticules, elles précisent un désir d’autopunition : volonté de s’enlaidir pour écarter les autres; sentiment de disqualification qui donne un sentiment de petitesse ou d’infériorité; sentiment de ne rien valoir aux yeux des autres. À moins qu’on s’en serve comme moyen d’attirer la pitié.
Le psoriasis semble s’associer à la réaction à une agression réelle ou présumée. Insécurité émotive. Certitude d’être mal traité ou injustement traité. Contrariétés affectives ou émotives. Sensibilité exagérée. Manque de maîtrise de soi. On ne se sent pas respecté dans ses désirs ou ses besoins. On n’aime pas son travail ou ses activités actuelles. On se sent obligé de tout faire, s’imposant une surcharge de travail. On répond trop aux attentes des autres au mépris de son bien-être. On cherche constamment à être apprécié, aimé, estimé, bien capable d’acheter l’amour des autres. On craint d’être blessé par son entourage. On a été dévalorisé dans son passé. On se laisse facilement culpabiliser sans réagir. Hypersensible, on mène une vie à fleur de peau, incapable de se blinder aux contrariétés. On justifie sa difficulté de contact avec le monde et on évacue la tension que l’on ressent.
La pyohémie, soit la suppuration d’une plaie, évoque la stagnation des énergies qui engendre la putréfaction intérieure dans un repli de la conscience. Pensées délétères ou préjugés tenaces.
Les rides représentent les sillons que l’aigreur ou l’acidité du caractère présentent au monde terrestre. Les chocs en retour de ses attitudes corrosives. La succession des apparences sur lesquelles on pose un regard erroné, exagérément sérieux ou sévère. Le caractère vieillit, l’intérieur s’assèche et on résiste de plus en plus à la vie. Manque de spontanéité; perte de l’esprit d’enfance; fermeture à la nouveauté; cercle vicieux des habitudes et des relations coutumières; sédentarité.
La sclérodermie dénote une dureté exagérée avec soi-même. Profondément blessé dans le passé, on s’est endurci pour survivre ou se protéger de son entourage. Rage face aux autres et aux événements, en dépit de sa nature renfermée. Être exigeant avec lui-même et les autres. On ne sait rien se passer.
L’urticaire fait ressortir les petites peurs cachées; exagération d’une situation; impulsivité, impatience, agressivité. Réaction à une situation qu’on ne peut plus supporter, tellement elle brûle ou indispose, mais pour laquelle on ne trouve pas de solution.
Les verrues, ces tumeurs virales bénignes de l’épiderme, rappellent un chagrin ou une rancœur qui empêchent de voir les beautés de la vie en soi et autour de soi. Barrière pour prévenir la nécessité de donner ou de recevoir. Culte de la laideur ou de la malpropreté. Parasitage subtil. Sentiment de culpabilité. Mépris de soi-même. Manque d’estime de soi. Les verrues plantaires expriment un sentiment de rejet, particulièrement du père ou géniteur.
Le vitiligo peut surtout chercher à identifier la honte de sa conduite sexuelle. Il peut encore traduire une haine sourde ou l’antipathie contenue. Déception profonde qu’on tente de garder refoulée ou réprimée. Résultat d’une intoxication du foie.
Enfin, puisqu’il n’est pas pensable de traiter de tous les problèmes cutanés, ajoutons que le zona insiste sur de la nervosité provenant d’une incertitude prolongée; irritabilité foncière; courts-circuits émotifs. Piètre assimilation d’un événement qui a blessé sa sensibilité ou qui a mis les nerfs à fleur de peau.
© 2015, Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Publié sur : www.larchedegloire.com. Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bertrand.duhaime.
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Par ATANOR le 4 Juin 2019 à 19:31
NUL NE PEUT FAIRE SON ASCENSION SANS REDEVENIR PLEINEMENT LUI-MÊME
S’aimer et se connaître, tel qu’on est, voilà la clé de la Réalisation!
Tout être est fortement dépersonnalisé, donc d’autant tiré de sa voie propre. Alors qu’il grandit, on lui impose graduellement les normes de sa société, par l’éducation et l’instruction, ce qui implique le respect d’une large part de principes religieux ou moraux, de principes politiques, de règles de bienséance. On lui apprend à imiter les autres pour leur ressembler. Sans compter qu’il faut ajouter le conditionnement d’un système occulte qui s’impose à lui par une propagande massive. À ce point que, en général, vers la trentaine, un être humain particulier est devenu ce que la famille, la collectivité et le système occulte voulait qu’il devienne, mais il n’est absolument plus lui-même. Il s’est éloigné de ses aspirations propres en adoptant les valeurs d’autrui.
C’est ce qui explique que, devenus adultes, tant de gens portent un sentiment vague de dépersonnalisation et d’incomplétude, qui font d’eux d’éternels insatisfaits. Qui pourrait s’étonner du fait que, n’étant pas eux-mêmes, ils vivent dans une constante dichotomie qui prédispose à la schizophrénie en raison d’une division psychique entre ce qu’ils acceptent d’être et ce qu’ils auraient voulu être, pour à la fois être acceptés des autres, tout en assumant leur différence originelle? Pour les plus faibles, les plus fragiles, les plus influençables, il y a de quoi sombrer dans la confusion ou, pire, dans la maladie mentale, puisqu’ils doivent constamment se référer, pour leur conduite, au regard d’autrui ou à ses jugements, devant leur accorder plus d’importance qu’à sa propre compréhension de la vie. S’ils agissaient autrement, qualifiés de rebelles, de délinquants, de marginaux, la société ne tarderait pas à les isoler ou à les ostraciser.
Un être ne peut prétendre redevenir lui-même sans récupérer sa pleine liberté de penser, de sentir, de se mouvoir et d’agir, ce qui lui impose de commencer par renoncer à tout ce qui ne lui ressemble pas, ne correspond pas à sa vibration profonde et à son aspiration ultime. Il doit récupérer sa vérité, dût-elle différer grandement des acceptions et des conceptions communément admises dans son milieu. Sans cela, il ne parviendra jamais à se réaliser dans sa réalité propre ou à poursuivre sa propre finalité, il tentera toujours d’atteindre un but ou d’incarner un idéal suggéré ou imposé. Tenter d’accomplir un projet suggéré ou imposé, c’est plus que rarement assumer dans la spontanéité son identité innée.
En outre, depuis le retournement qui a amené l’humanité à plonger dans l’Illusion, ses membres ont subi une obnubilation de conscience de plus en plus puissante qui les a amenés à perdre contact avec leur Source véritable, leur Centre divin intime. Ils ont oublié qu’ils sont des entités divines, des Fils et des Filles de l’Absolu, se mouvant dans la Conscience cosmique, dite la Conscience globale. La plupart des êtres humains incarnés sont devenus tellement dépendants du système avilissant qui les maintient dans la densité et la dualité et, du coup, dans l’inconscience, que, le prenant pour la véritable vie, ils seraient prêts à lutter pour le protéger. Et ce n’est pas ce système qui va leur rappeler qu’ils sont descendus sur Terre pour une toute autre raison que de vivre, au mieux de leurs possibilités, au jour le jour, jusqu’à l’échéance fatale de la mort. Et ce n’est pas le système, inventé par des Forces sombres, qui va leur éveiller ce souvenir qu’ils se sont incarnés pour retrouver, individuellement, leur conscience d’être.
Pourtant, en cette phase d’Ascension, le moment est venu pour l’humanité de réintégrer la Conscience de l’Unité en comprenant que, en réalité, tout ce qu’elle a vécu, de vies en vies, elle peut l’accepter et le percevoir autrement pour l’intégrer ou l’assimiler, dans la mesure où elle fera ce qu’il faut pour cesser de se laisser prendre par ces astuces que des forces adverses, souvent hostiles, ont conçues pour la limiter, la conditionner, l’asservir, soit la soumettre à ses intérêts. Par la puissance de la Lumière divine, chacun peut désormais s’extirper de l’engrenage qu’elles ont conçu, pour le garder si occupé qu’il n’a plus le temps de penser à la finalité de son existence et de récupérer son être. Mais, pour y parvenir, il doit cesser de mener le jeu de l’humain qui, s’identifiant trop au monde matériel, se croit prisonnier de son corps et du monde concret, conçoit son corps, avec sa personnalité et ses possessions, comme sa réalité propre ou pense à s’assurer la pérennité sur la planète. Car la plupart ont oublié que, s’ils sont de ce monde, ils ne lui appartiennent pas, d’où ils ne peuvent indéfiniment y rester.
Dans ce contexte, on pourrait même dire que la mort est la sanction de l’Esprit de Vie, qui à travers un être, lui signale qu’il n’a pas pris la bonne direction, qu’il a déserté sa quête, qu’il a quitté la Voie de l’Évolution. Elle résulte des mauvais choix qui ont progressivement induit dans les doutes, les souffrances, les peurs, résultat de croyances erronées, de fausses convictions, du déni de soi et de la soumission à des objectifs illusoires. Ainsi, au lieu de le laisser poursuivre ses errances, ce qui pourrait l’amener à se densifier comme la pierre et à compliquer d’autant son retour à la Demeure originelle, l’Esprit le retire de force de la prison de chair et du monde dense qu’il tente vainement de dominer. Car nul ne vaincra jamais la Nature ni n’échappera indéfiniment au Plan cosmique du Créateur.
Pour retrouver son Essence spirituelle, chacun est présentement appelé à s’en remettre à la Lumière divine qui, dans l’expérience quotidienne, fera remonter à la surface de sa conscience les attachements ou les blocages qu’il maintient et qui s’opposent à sa libération et à sa réintégration, par basculement ou inversion, dans la Réalité supérieure. Ainsi, pour se délivrer de ses liens karmiques et éviter d’en engendrer d’autres, s’établissant dans l’état d’observateur neutre, chacun doit accepter ce qu’il a engendré dans le passé, même s’il ne le comprend pas toujours, sans chercher à se justifier, mais, plutôt, en s’abandonnant, dans l’acceptation inconditionnelle, à la Lumière divine et à l’aide des entités célestes qui ont accouru pour l’assister dans la phase critique de sa présente Ascension, alors qu’il peut aller au-delà de tout ce qu’il a vécu et expérimenté jusqu’à ce jour. Il n’a rien d’autre à faire, à chercher ou à comprendre, si ce n’est d’accepter la délivrance complète, par la dissolution, de ses liens frauduleux et illusoires, et d’accepter de redevenir Qui il est au lieu de persister à se croire ce qu’il n’est pas et ne pourra jamais être.
À vrai dire, pour chacun, l’Ascension passe par la récupération de la conscience de sa Réalité originelle, celle d’un Être divin libre, immortel et éternel, parfaitement souverain dans son univers, ce qui implique qu’il vit dans le moment présent pour lui-même et qu’il y expérimente par lui-même, donc qu’il ne dépend plus de personne ni de rien, qu’il n’admire, n’émule, n’envie, n’imite plus personne, qu’il ne juge plus ni ne compare, qu’il ne s’en remet plus à qui que ce soit ou à quoi que ce soit, à part lui-même. Ainsi, il n’a plus qu’à rayonner sa propre Lumière intérieure.
Dans sa reconquête de sa Réalité, chacun doit se méfier de ses conceptions mentales et des sursauts de sa personnalité, puisque nul ne peut subir le renversement indispensable de la conscience, sans accepter que la Réalité à laquelle il aspire dépasse son entendement et que tout ce qu’il peut en penser peut limiter son expansion ou la retarder. Nul ne peut espérer entrer dans la Conscience de l’Unité sans annihiler en lui tout ce qui s’oppose à sa révélation, ce qui implique la transparence, l’humilité et la simplicité, un retour à cette confiance totale de l’esprit d’enfance dans le Plan éternel de l’Absolu. Aussi doit-il faire le choix de changer, de redevenir lui-même, de s’assumer, de cesser de s’aliéner, d’accepter d’aller au-delà de ce qu’il vit, de ne plus choisir de vivre dans l’ombre d’autrui, encore moins dans la soumission ou la sujétion.
Ce que l’humanité a vécu, elle devait ou pouvait le vivre, de sorte que, de ses errances prolongées, elle finira par tirer une plus grande conscience et une plus grande gloire. Elle deviendra une associée de l’Absolu à titre d’âme-cause dans le Royaume des Causes. Jusqu’à ce jour, en tant qu’entité incarnée, chacun de ses membres a vécu, de vie en vie, ce qu’il fallait pour comprendre le sens de la vie en ressentant, à chaque étape, ce qu’il cherchait à comprendre, de manière à bien l’intégrer et l’assimiler. Il a notamment ressenti ce qu’il est à travers l’autre, dont il n’est jamais séparé, pour développer sa conscience, au point de ne plus avoir à dépendre de personne ni de rien. Cela lui vaudra la possibilité d’entreprendre une nouvelle aventure, celle d’explorer d’autres univers, d’autres dimensions, d’autres états de conscience, dans toute sa lucidité et sa liberté, simplement en élargissant sa conscience. Mais il n’y parviendra qu’en acceptant d’être pleinement et simplement lui-même en toutes circonstances et avec tous ses semblables et de créer par lui-même, dans l’autonomie et l’indépendance, ce qui implique le ressenti profond de ce que sa conscience d’être peut l’amener à vivre au-delà de la densité et de la dualité. Ainsi, il ne reste plus à chacun qu’à être lui-même avec tous les êtres et les entités et à avancer dans la joie sereine d’être, sans se laisser affecter par ce que les autres sont, font ou vivent.
Chacun ne tardera pas à comprendre que tout ce qu’il a vécu, à titre d’être humain, ce n’était que différentes facettes ou aspects de son Être total, celles qu’il s’est autorisé à expérimenter. Toutefois, en réalité, donc au-delà des apparences, chacun est et a toujours été un Être divin parfait, ce qu’il ne lui reste qu’à reconnaître. Désormais, chacun peut de nouveau vivre dans sa pleine conscience d’être sans devoir s’imposer une réalité qu’il n’est pas et qui ne correspond en rien à Qui il est et à ce qu’il lui reste à vivre. Autrement dit, chacun peut maintenant vivre pleinement dans la conscience d’être et échapper à toute illusion humaine et à toute supercherie des Forces sombres.
Ce n’est qu’en étant entièrement lui-même qu’un être humain incarné peut marquer tout de son sceau unique, se sentir intimement réconcilié et peut parvenir à suivre sa propre voie, en ligne droite, sans se laisser influencer ou leurrer par les conceptions et les prescriptions d’autrui, pour ce qui le concerne. Personne ne relève d’un autre, ne lui est soumis, ne lui doit quoi que ce soit, n’est obligé de lui obéir ou de lui rendre des comptes. Chacun étant souverain, il peut cheminer à son rythme, au meilleur de ses connaissances, de ses moyens, de sa compréhension. L’authenticité et l’intégrité représentent des clefs importantes de l’Évolution.
© 2013-15, Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Publié sur : www.larchedegloire.com. Merci de nous visiter sur : https://www.facebook.com/bert
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